𝓒𝓱𝓪𝓹𝓽𝓮𝓻 𝓷𝓲𝓷𝓮

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𝓒𝓪ï𝓷

Deux jours plus tôt, Aéroport international O'Hare.

—  Ils vont nous filer entre les doigts, presto ! (Vite !) lançais-je d'un ton impératif

Les moteurs des voitures grondaient sur le parking de l'aéroport, le lieu de notre prochaine affaire. Notre seul objectif : mettre la main sur la bimba ( fille ), cette fichue fille qui traînait avec eux. Le cartel de Bianchi n'était pas connu pour accueillir les intrus à bras ouverts, encore moins une inconnue infiltrée parmi leurs rangs. Les règles du jeu prenaient une nouvelle tournure avec l'arrivée de cette bimba, une variable imprévue dans une équation déjà complexe du monde de la mafia. Les rumeurs se propageaient à la vitesse de l'éclair dans le monde souterrain, et la nouvelle de la présence d'une femme aux côtés des Bianchi avait atteint les oreilles des mafias.

— Caïn, assure-toi que l'avion ne décolle pas, et tout de suite ! m'ordonna mon grand père accentuant l'urgence de la situation.

En suivant les directives de mon vieux, je m'enfonçais dans l'intérieur de l'aéroport, le cœur battant de notre petite affaire. Les Bianchi, ces enfoirés sans pitié, étaient aux abonnés absents. La vigilance était de mise, pas le temps pour les erreurs. Je filais à travers les salles d'attente interminables, mes yeux balayant chaque coin, chaque faciès.

Et là, je la vis, une porte blindée, comme une sentinelle gardant son foutu secret. L'excitation me piqua, l'anticipation gonflant dans mes veines. Ce coin, il sentait le plan bien juteux des Bianchi. Je calai mon pas, chaque enjambée me rapprochant du cœur de l'intrigue.

Arrivé devant la porte, je fis un rapide coup d'œil autour. Pas l'ombre d'un Bianchi en vue. La prudence était toujours de mise, mais l'urgence de la mission me poussait à avancer. Je saisis la poignée avec détermination, m'engouffrant dans la pièce sécurisée, en quête de réponses ou de foutus indices.

Mais putain, l'intérieur était foutrement désert. Aucun signe des Bianchi, aucun foutu indice. La déception et la frustration me saisirent. J'avais pointé le bout de mon nez trop tard, laissant l'absence totale d'activité récente me cracher la vérité en pleine gueule. C'était une course contre la montre, et la piste semblait foutrement s'évaporer entre mes doigts.

— stronzo ( enfoiré ), marmonnai-je, réalisant que chaque putain de seconde comptait dans cette partie tordue du jeu mafieux.

L'échiquier était vaste, les coups étaient joués avec une putain de subtilité, et l'énigme de la bimba restait entière. Une nouvelle phase de l'opération débutait, une phase où la chasse à la fille prenait une tournure encore plus complexe, me forçant à m'ajuster à une foutue réalité qui changeait plus vite que les marées de la merde.

Revenant les mains vides comme un incapable, je me dirigeai vers l'une des voitures sans échanger un mot avec personne.

— Niente ? ( Rien ? ) demanda-t-il.

Je ne donnai aucune réponse à la question, laissant le silence confirmer mon échec. Les moteurs des dizaines de voitures rugirent, signant notre retour à la case départ.

Autour de la table, Antonio de Luca, mon grand-père, commençait à perdre patience. Sa voix, habituellement calme et assurée, trahissait désormais une pointe d'agacement.

— Ci prepara alcune cose.( Il prépare quelque chose pour nous. )déclara-t-il d'un ton sévère.

La tension dans la pièce était palpable alors que les regards se croisaient, chacun anticipant les prochaines actions à entreprendre. Les paroles de mon grand-père résonnaient comme un avertissement, soulignant l'urgence de la situation et l'importance cruciale de ce que nous allions préparer.

Ainara Réécriture Where stories live. Discover now