| Vingt-septième chapitre |

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POINT DE VUE : HARRY


Je suis trop con. Elle est conne, elle aussi. Je ne devrais pas dire ça, mais je suis vraiment énervée. Je suis tombé sur cette photo et je me suis enflammé, demandant à un pote qu'il me fasse une fausse photo où j'embrassais une fille.


Il est presque minuit et je roule encore comme un taré. J'ai bu quelques verres, peut-être quatre. Je sais que si je rentre et que je suis bourré, elle va me défoncer la tronche. Si je réussi à arriver à la maison, bien-sûr.


Je roule sur une longue route, la musique à fond quand j'entends l'alarme des flics. Putain. Je tape sur le volant, déclenchant le klaxon. Je m'arrête sur le bord de la route.


-Monsieur. Bonsoir. Avez-vous bu? le flic me questionne

-Un petit peu! je montre mes doigts

-Sortez du véhicule.


C'est là qu'a commencé ma garde à vue, avant que j'ai insulté ce connard de flic.


Ça fait presque une éternité que je suis coincé derrière ces barreaux. Ils ne m'ont pas apporté à manger, ces enflures. Je n'arrête pas de penser à Hailey, et je m'en veux un peu en fait. Je suis un connard, un gros connard et elle ne me mérite pas mais je ne peux pas me passer de cette nana. Au bout de quelques putains de minutes, l'un d'entre eux arrive.


-Monsieur, quelqu'un voudrait voir parler. le flic me salue

-Je m'en bats les couilles de qui veut me parler, je veux juste sortir de cette put-


Ma voix s'éteint quand le père d'Hailey apparaît, je me sens con, j'ai envie de me planquer sous terre. Je mets mes mains devant mon visage, la honte me submerge. Qu'est ce qu'il va penser, son putain de père? Super, on peut pas faire pire.


-Harry. il commence


J'ai envie de le tuer, il n'y a qu'Hailey qui m'appelle par mon putain de prénom. Je ne réponds pas, ne sachant pas quoi dire.


-Tu peux sortir, mais je te raccompagne chez moi. il insiste


Je me lève d'un coup de ce putain de banc inconfortable, ma tête tourne, merde. J'ai vraiment mal au crâne. Je sors de cette cellule, des menottes aux mains.


Je lâche quelques insultes en sortant, et monte dans sa putain de voiture de patrouille. Je m'assieds au siège avant mais il me recale et me fait m'asseoir derrière. Je soupire mais obéis. La voiture démarre et je soupire encore une fois.


-Allez-y, dites le, vous en mourrez d'envie.

-Dire quoi? il lève un sourcil se lève et je soupire une nouvelle fois

-Que je suis un vieux con, un connard, que je ne mérite pas votre fille, que je suis un vieux débile et que je ne mérite pas que quelqu'un m'aime. Dites le.

-Je n'allais pas dire ça. sa voix devient grave, tu es un petit con, c'est vrai. Ma fille mériterait peut-être quelqu'un d'autre mais elle t'a choisit. il reste enfin silencieux

ALL OF ME | H.S / TERMINÉE Where stories live. Discover now