ALL OF ME | H.S / TERMINÉE

| Cinquante-troisième chapitre |

POINT DE VUE : HARRY

Je vois le visage d'Hailey se décomposer, mais je n'en suispas sûr étant donné la dose d'alcool que j'ai ingurgité. Ma bite estencore dure et je suis toujours excité comme un porc.

Je me gratte les couilles et enfile mon pantalon. Les personnesqui attendent de l'autre côté de la porte doivent s'être pissédessus. Je souris à cette idée. J'entends à peine Hailey parler,sa voix semble trembler, mais ça doit être à cause de l'alcool.

-Ça va? Je me frotte contre elle.

-Chute. Elle me pousse.

Je lève les yeux au ciel et m'éloigne. On aurait pas dusboire comme des trous. J'ai encore le goût de la bière sur lalangue.

-Oh mon dieu, je... j'arrive dés que je peux. La voix d'Haileyvrille.

Elle raccroche et se met les mains devant le visage.

-Bébé?

-Harry... Elle me serre contre elle.

-Ça va pas? Je me mords la lèvre.

Évidemment que ça ne va pas, elle ne serait pas dans cet étatlà, sinon.

-Mes parents... ils ont eut un accident...

-Mais ils vont s'en sortir?

-Non... putain, ils sont morts! Je ne... mon dieu. Elle part ensanglot.

-Je suis tellement désolé... Je ne sais pas quoi dire.

-Ils sont mort... ils sont morts! Elle se met à hurler.

Ses mains viennent frapper le mur en béton, créant desmicro-fissures dans le mur. Je la retiens contre moi et elle bougedans tous les sens, essayant de se débarrasser de moi. Elle fond enlarme dans mes bras. Elle a tout perdu, tout. Je ne peux pasm'empêcher de penser que j'y suis pour quelque chose. Putain.

-Bébé, ça va aller...

-Ça ne va pas aller non! Elle gigote encore.

-Calme toi, je suis là.

-Dégage, Harry, tu es la dernière personne que j'ai envie de voir. Elle me pousse contre le mur.

Je ne sais pas quoi penser de ça, j'essaie de me convaincre que c'est à cause de l'alcool qu'elle dit des choses comme ça.

-Calme toi! J'essaie de la retenir encore.

-Dégage, Harry!

Elle ouvre la porte et part en larme des chiottes. Je frappe contre le mur à mon tour. Les personnes présentes qui s'empressent d'entrer dans les toilettes me regardent comme un chien. L'ironie de la situation fait qu'on a l'impression que je l'ai violée ou un truc du genre.