7. Prisonnière

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Je sais, j'ai énormément tardé à écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira quand même. N'ayant pas accès à mon ordinateur la semaine, j'essaye d'écrire le week-end mais je ne trouve pas souvent la force de le faire. Je vais quand même essayer de poster des chapitres quand je pourrais. Bonne lecture et surtout, merci à tous de me lire et de m'encourager comme vous le faites ;)

Il faisait froid. Ce fut la première réflexion de Lydia lorsqu'elle se réveilla. Elle ne parvenait pas à réfléchir, trop de question tourbillonnaient dans sa tête. Où était-elle ? Elle ne se souvenait de rien après son déjeuner avec son père. Que lui était-il arrivé ?

Elle se décida finalement à ouvrir un œil puis l'autre. Elle ne voyait rien. Était-elle devenue aveugle ? La jeune femme commença à paniquer à cette idée puis se rendit compte que ce n'était que ses cheveux qui lui bouchaient la vue. Un intense soulagement l'envahit.

Elle était assise sur une chaise, les poignets et les chevilles liés au siège. Elle releva la tête mais elle fut prise d'une affreuse migraine. Elle ferma un instant les paupières, le temps que la douleur se calme puis les rouvrit.

Elle était seule, surement dans une grande pièce. Une ampoule rudimentaire pendouillait au dessus d'elle, éclairant une zone très restreinte autour d'elle. A cause de cette lumière, la détenue ne parvenait pas à distinguer quoi que se soit au delà de l'espace lumineux.

Elle ne pouvait tirer aucune information de ce côté là. Elle se pencha alors sur elle. Elle portait une robe couleur prune, cadeau de Pepper. En examinant attentivement ses doigts, Lydia découvrit de minuscules taches brunâtres, du sang séché. C'est en tentant de comprendre pourquoi elle avait du sang sur les mains que la mémoire lui revint.

Elle eut le souffle coupé en revoyant Ashley, sa colocataire, sa confidente, sa meilleure amie se faire tuer sous ses yeux, sans qu'elle puisse intervenir. Des larmes lui brouillèrent la vue. Elle se laissa aller à une grosse crise, hoquetant, ravagée par la perte de sa plus chère amie.

Une fois calmée, elle se promit que si jamais elle sortait vivante de ce trou à rat, elle retrouverait chacun des hommes qui avaient participé de près ou de loin à son enlèvement et au meurtre d'Ash et qu'elle leur ferait regretter d'être né.

C'est sur cette pensée sanglante que la captive sombra dans l'inconscience. Un gros grincement réveilla Lydia. Elle releva brusquement la tête, cherchant à comprendre d'où venait le bruit mais elle ne distinguait rien au-delà du cercle éclairé.

Le grincement cessa et puis un crissement se fit entendre. Il résonna désagréablement dans la mâchoire de la jeune femme. Elle tourna la tête dans tous les sens pour trouver la provenance de l'affreux son mais n'y parvint pas.

Appréhendant la suite, elle tenta de nouveau de briser ses liens sans succès. A chaque fois qu'elle tirait dessus, ils se resserraient et bientôt, elle ne put plus faire de mouvement. Un rire froid et calculateur la tétanisa.

Elle eut l'impression que chaque éclat de rire se plantait dans son coeur. Soudain, le rire cessa et le silence revint. La prisonnière se demanda s'il n'aurait pas mieux valu que l'homme continue à rire, tout plutôt que cet écrasant silence.

" - Je ne vois vraiment pas comment tu as pu tuer 2 de mes hommes, résonna une voix d'homme, glaciale. Tu sembles tellement fragile, innocente.

- Il ne faut jamais se fier aux apparences, rétorqua dédaigneusement Lydia. "

Elle s'en voulu aussitôt. Elle n'aurait jamais dû réagir ainsi, provoquer son ravisseur est vraiment la dernière chose à faire si on veut rester en vie. Évidemment, comme à chaque fois qu'elle était trop stressée, sa langue fonctionnait plus vite que son cerveau !

" - Et arrogante en plus, chuchota son kidnappeur au creux de son oreille. Je sens que je vais m'amuser à te faire ravaler ta suffisance. "

Le salaud ! Il s'était faufilé dans son dos sans qu'elle ne s'en aperçoive. Sentir son souffle chaud dans sa nuque lui donnait envie de vomir et elle frissonna de dégout. Lydia réprima une insulte qui lui aurait surement valu des ennuis. Elle ne devait pas ouvrir la bouche sinon elle risquait d'aggraver son cas.

Avec un peu de chance, ils ne l'avaient enlevé que pour l'argent de Tony et toute cette mascarade ne durerait pas longtemps. Une fois la rançon remise, ses ravisseurs la relâcheraient et son père les tuerait tous un à un, et elle se joindrait à lui avec plaisir.

" - Où est le Tesseract ? demanda l'homme de l'ombre. "

La question prit la jeune femme totalement au dépourvu. De quoi parlait-il ? S'il n'y avait pas eu son enlèvement si violent et la voix très sérieuse voire grave de son ravisseur, Lydia aurait pensé à une caméra cachée. Un Tesseract, ça n'existait pas ! Et puis si ça existait, elle n'en avait jamais entendu parlé, elle ne savait même pas à quoi ça ressemblait. C'est d'ailleurs ce qu'elle répondit. Sa réaction ne sembla pas plaire au mafieux derrière elle car il répéta son interrogation une nouvelle fois en essayant de contenir sa colère.

" - Mais puisque je vous dit que je ne sais pas de quoi vous parlez ! objecta la femme, totalement perdue.

- Arrête de mentir, sale pute ! hurla-t-il. "

Sans qu'elle ne sache comment, il se retrouva face à elle. Elle eut à peine le temps de voir son visage qu'elle reçu une gifle magistrale qui la sonna. Il lui prit le menton d'un geste brusque avant de la gifler un nouvelle fois. Une pluie de coups s'abattit sur elle et elle termina le visage en sang, le corps tout endolori. Un ultime crochet dans sa mâchoire fit valser sa chaise et la prisonnière s'évanouit au moment où sa tête heurta le sol en béton.

La fille StarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant