Chapitre 18.

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On arriva donc à la gare. Tout le monde se leva en même temps pour prendre ses valises, c'était le bordel complet. Une fois tout les trois sur le quai, on se dirigea vers l'accueil pour retrouver Laura ma grande cousine. Ça faisait presque un an qu'on ne s'était pas revu, ça faisait plaisir. Dans la voiture, elle posa tout un tas de question à Roxane et Alex pour faire connaissance avec eux. J'ai toujours adoré ma cousine. On arriva enfin dans sa maison qui se trouvait pas très loin de la gare. On se reposa car le voyage fut long et pénible. On allait être tranquille ici!

Le lendemain matin, on se réveilla de bonne heure pour aller faire un tour dans Paris accompagnés de Laura. Je voulais acheter un cadeau à Edouard, genre un pull stylé. Alors oui, je lui acheta un beau pull de marque, je suis sûre qu'il va aimé connaissant son style. Ensuite, on mangea dans un bon restaurant chinois, un régal. Puis vint le moment où j'avais pris rendez-vous avec Raphaël pour aller voir Edouard à l'hôpital. Il était 15 heures et je l'attendais avec Roxane et Alex devant la gare comme prévu. On attendit au moins 10 minutes lorsque je le reconnue arriver au loin suivit de deux meufs.

《Salut! dit-il avec un sourire.

- Coucou, je te présente Roxane et Alex. dis-je en souriant aussi.

- Et voici Justine et Joly!

- Salut. dit Joly.

- Enchantée. fit Justine souriante.

- De même!》

Sans trop s'attarder, on alla à l'hôpital. Le stress commençait à monter. Je me rapprochai de plus en plus de lui, j'avais une putain se boule au ventre. Dans l'ascenseur c'était affreux, le stress, l'angoisse, la peur de le revoir puis on arriva enfin devant sa porte.

《Vas-y entre. me dit gentiment Raphaël.

- Toute façon il est inconscient donc ça sert à rien que t'y ailles. me dit sèchement Joly.

- Je veux quand même voir comment il va. dis-je.》

J'entrai dans la chambre. Il était allongé sur le dos les yeux fermés, le visage avec quelques égratignures et un énorme plâtre à la jambe. Je me rapprochai donc de lui tout doucement, le coeur battant à cent à l'heure.

《Salut, mais qu'est ce que t'as fait... dis-je tout doucement.》

Je posai ma main sur la sienne. J'étais contente de revoir son beau visage. Je passai doucement une main dans ses cheveux.

《J'espère que tu vas te réveiller d'ici deux semaines! Et j'ai apporté quelque chose pour toi... Je le laisserai là à côté de ton lit comme ça tu l'auras dès que tu vas te réveiller.

- Tu sais qu'il ne t'entends pas? Fin je dis ça au cas où. dit soudain une voix derrière moi.

C'était Joly. Mais qu'est ce qu'elle me veut celle là? Je laissai donc son cadeau auprès de son lit et je quittai l'hôpital. Tout les jours au soir, je venais lui raconter ma journée en espérant qu'il se réveille.

C'est à la fin de la semaine, alors que je m'apprêtais à entrer dans sa chambre, j'y trouvai Joly qui était entrain de lui montrer le pull que je lui avais acheté. Je rentrai dans la chambre.

《Merci il est trop beau j'adore. lui dit Edouard avec un sourire.》

J'étais choquée. Joly me fit un grand sourire.

《T'inquiètes, je le ramène chez moi et quand tu pourras sortir je te le donnerai. lui dit-elle.》

Elle prit le sac où se trouvait le pull.

《Rend moi ce sac. lui dis-je froidement.

- Tu veux quoi toi? Rentre chez toi.

- Tu me le rend.

- Et pourquoi je ferais ça? C'est moi qui l'ai acheté. Grosse folle.》

Elle me bouscula et sortit de la chambre. J'avais envie de péter les plombs, j'avais envie de pleurer d'énervement. Edouard me regarda sans rien dire. Pas une marque de joie sur son visage.  Pourquoi agissait-il ainsi?

《Qu'est ce qu'il y a? me demanda-t-il enfin.

- Ce pull... c'est moi qui l'ai acheté en arrivant à Paris il y a quelques jours. C'était un cadeau pour toi.》

Il rit. Je fronçai les sourcils contrariée.

《Pourquoi tu mythos comme ça? me demanda t'il.

- Mais c'est la vérité! m'exclamai-je hors de moi.

- C'est ce pull que je voulais depuis des semaines et Joly le savait. Du coup elle me l'a acheté.

- Et bah c'est du pur hasard! J'te jure que c'est moi qui l'ai acheté Edouard. Tu peux demander à mes potes ils sont là dehors.

- Bref pourquoi t'es là? dit-il froidement.》

C'est comme si on m'avait transpercé avec un couteau en plein dans la poitrine.

《Raphaël m'a appris que t'avais eu un accident grave.

- T'étais pas obligée de te déplacer pour moi. dit-il froidement.

- Ah... désolée... Je m'en vais.

Je sortis précipitamment de la chambre pour ne pas pleurer devant lui. Je trouvai Joly derrière la porte morte de rire. Sous le coup de la colère, je me dirigeai vers elle et lui foutue une énorme claque. Puis une deuxième. Et elle pour se défendre elle me donna un coup de point puis me fis un croche pied. Ce qui fit que je tombai et me cognai brutalement la tête contre une table basse. Je m'étais soudainement évanouie à cause du choc.

Lorsque je me réveillai, je me retrouvai dans une chambre toute blanche. Prise d'un mal de tête affreux, je me levai pour aller voir où se trouvaient les toilettes. J'étais donc à l'hôpital. Une fois sortie de ma chambre, je marchais les jambes tremblantes. Une fois arrivée aux toilettes je repensai à ce qui s'était passé. Il faisait nuit, tout l'hôpital dormait. Je me suis mise à pleurer. Je n'avais jamais autant eu mal au coeur de ma vie. Ma peine était tellement forte que j'avais du mal à respirer. C'était l'enfer, ça me détruisait comme jamais.

Tome 1: "Si seulement"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant