Chapitre 61

1.2K 84 2
                                    

Je le regardai choqué, je ne réalisais pas ce que je venais d'apprendre. Je n'avais plus les mots. Lui, il ne bougea pas d'un centimètre. Il regardait toujours dans le vide.

《Tu vas mourir Thomas ou j'ai mal compris? lui demandai-je.

- J'ai un cancer incurable.

- Quoi? Mais pourquoi tu ne m'as jamais rien dit!? m'écriai-je.

- Je n'en avais pas envie.》

Je le regardai dévasté. Les larmes montèrent à mes yeux. J'étais tellement choqué, mon coeur me faisait un mal atroce. Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas croire que Thomas, mon frère, allait mourir. C'est grâce à lui que je suis là aujourd'hui! Depuis tout petit il a toujours tout fait pour moi! Il m'a sauvé la vie! Non. Je refuse qu'il meurt. Un cancer? Mais n'importe quoi! Je me levai.

《Mehdi, écoute ne le dis à personne. me dit-il.

- Tu ne vas pas mourir.

- On a encore du temps. Je vais légèrement mieux, j'ai plus de temps pour vivre.

- Mais Thomas tu peux pas mourir.. Qu'est ce que je ferai sans toi moi après...? fondai-je littéralement en larmes.》

Il se leva et il vint me serrer dans ses bras. On se serra tellement fort. Et c'est à ce moment que je regrettais de ne pas l'avoir serré dans mes bras plus de fois, de ne pas lui avoir dit qu'il compte pour moi plus que tout au monde, de ne pas lui avoir assez dit merci pour tout ce qu'il a fait pour moi, de ne pas avoir pu voir qu'il était malade, de ne pas avoir été là pour lui lorsqu'il allait à l'hôpital, de ne pas avoir pris plus de photos de nous deux pour garder des souvenirs, de m'être fâché contre lui pour rien, de lui en avoir voulu pour de la merde... Alors je pleurais, comme un gros fragile. Je me rendais compte que j'avais raté plein de choses, que ma vie c'était du temps gâché. Je me decollai de lui et partis du toit. J'allai m'enfermer dans ma chambre et j'u restai tout les jours, tout les soirs. Je n'y sortais plus.

*PDV THOMAS*

Je savais que je n'aurai pas du lui dire maintenant. Mais j'avais enfin trouvé le courage de tout lui avouer. J'avais enfin eu les couilles de lui dire que dans quelques mois, on aura plus jamais la chance d'être là assis l'un à côté de l'autre sur un putain de toit entrain de parler de problèmes de coeurs. Je ne sais pas lequel de nous deux à le droit de pleurer. Si c'est lui parce que il sera obligé de continuer de vivre en sachant que je suis mort ou si c'est moi parce que je sais que je vais quitter tout ceux que j'aime, tout ceux que je n'ai pas eu le temps d'aimer, parce que je n'ai pas vécu ce que j'aurais pu vivre... de mourir à 18 ans. Je n'avais pas encore réalisé jusqu'à maintenant. Je ne regardais pas la vérité en face. Mais ce n'est que lorsque j'ai tout avoué à Mehdi que j'ai compris ce que ça fait de savoir qu'on va bientôt mourir. Je n'ai plus le temps de reporter les choses à demain. Je n'ai plus le temps d'hésiter, d'avoir la flemme. Je n'ai plus le temps de tout garder pour moi, de faire attention, de respecter les règles. J'ai juste le temps de vivre, de faire des choses que je n'aurai plus jamais la chance de faire une fois de l'autre côté. La vie est faite de belles choses certe, mais il faut savoir en profiter tant qu'on en a l'occasion. Je descendis enfin de ce toit.

Mehdi est resté enfermer dans sa chambre pendant plus d'une semaine. On allait bientôt retourner en Europe. J'avais fais tout ce que je voulais faire aux États Unis. Mais je n'étais pas satisfait encore. Je n'étais pas prêt à mourir. J'avais, disons, prévu pleins de choses beaucoup plus intéressantes à mon retour en France.

------------------------------------------------------------

Voilà petit chapitre fini j'espère qu'il vous a plu! Je tiens quand même à vous redire que j'écris une deuxième chronique sur Wattpad qui s'appelle "Deux en Un". Certains l'ont déjà lu sur Ask (mais n'hésitez pas à la relire car j'y fais des modifications! Et ça vous aidera à mieux comprendre la suite que je compte écrire un peu plus tard!) Donc voilà ce serait cool que vous passiez faire un tour! Merci, bisous bonne journée😉😘

Tome 1: "Si seulement"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant