Kuroo x Lectrice x Oikawa partie 1 - Souffle

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Parodie de Shojo

Telle une anti-héroïne de Shojo, ta timidité maladive ne se reflétait qu'avec ta coupe de cheveux extrême : une tignasse (couleur de cheveux) recouvrant toute ta face et ton dos. On te prenait pour une mauvaise blague ou plus souvent, un fantôme.
Personne n'avait vu ton visage jusqu'à là, pourtant, tu entamais ta dernière année de lycée. Qui dit lycée (et Shojo) dit Amûûûr !

Trottinant silencieusement le chemin vers lycée, tu sentais des regards moqueurs ou inquiets de tes camarades lycéens.
"Regarde moi cette tête, tu penses qu'elle est folle Lol" ou " tellement hideuse qu'elle doit cacher sa face "

Malgré tout, tu souriais encore et encore, bien sûr, c'était dissimulé sous ta masse de cheveux.
Arrivée dans ta salle de classe, tu t'installas, te préparas, puis posas tes yeux vers la fenêtre qui se présentait juste à ta gauche. Paisible était le temps, le printemps paraissait être le moment idéal pour trouver l'âme sœur. En parlant d'âme sœur, tu sortis ton Shojo préféré de ton sac, le dévoras copieusement car il ne restait que cinq minutes avant le début du cours.
Ce moment était le tien. Il y avait juste un souci : les thugs du rang de devant (et pas ceux de derrière, eux, ils ne faisaient pas peur).
Composés de Kuroo le beauf avec sa veste en cuir, un géant de deux mètres, et d'autres voyous inintéressants, les cinq zigotos venaient de trouver un jeu bien cruel pour la victime.

Kuroo, chef de la bande, s'esclaffa avec ses amis en tapant du poing sa table amochée et déclara.
- Si j'ai bien compris, faut que je désigne quelqu'un qui sera ma meuf c'est ça, mais si c'est un gars ?
- Tu seras gay, dit son ami à la crête blonde puis se mit à trembler de rire avec Tanaka un chauve.

Par tous les malheurs, la nouvelle petite amie de Kuroo se trouvait être .... Toi.
Tu restais de marbre, fixant tes chaussures.

Les rires de cochons s'intensifièrent à côté du tableau.
De plus en plus, ton embarras était à son comble, mais personne ne le remarquait.

La porte s'ouvrit brusquement, le professeur de lettres arrivait juste à temps.
Pendant tout le cours, Kuroo et ses imbéciles d'amis, se retournaient régulièrement en gloussant assez bruyamment, sous l'agacement du prof.

Sans t'en rendre compte, tu étais maintenant sous ta table, les bras et jambes repliés sur toi même.

Monsieur Machin toussa et dit :
- Si mademoiselle (ton nom) veut bien se ré-installer convenablement, et lire l'extrait qui suit.
Les joues en feu, tu murmuras des paroles incompréhensibles, on croyait que tu jetais un mauvais sort ou que tu te moquais du monde en papillonnant des lèvres. Là c'était l'apocalypse, toute la classe explosa littéralement de rire.
Honteuse et faible, tu demeuras ainsi jusqu'à la fin des cours du matin.

Pour oublier cet incident, tu décidas de manger sur le toit du bâtiment. Les toilettes étaient trop peu hygiéniques et on pouvait tomber sur des filles peu recommandables...

Aaaahhhhh, manger manger manger. Ton bento préparé par tes petites mains délicates, sentait un parfum exquis.
Mais un autre élément perturbateur apparut. Entouré d'une horde de femelles, Oikawa Toru s'avança en ta direction tel un roi.
À vrai dire, il préférait qu'on l'appelle Prince.
À quelques mètres de distance, Oikawa et ses groupies, et puis toi, déjeunèrent.
Quelques filles chuchotaient des propos venimeux à ton sujet. Sur ta coupe de cheveux qui t'obligeait a faire slalomer tes aliments entre tes mèches avant d'entrer dans ta bouche desséchée  et sur le fait de ta simple présence à côté de leur prince.

Raide comme un bâton, tu étais aux aguets et attendais impatiemment le départ du cortège royal pour partir à ton tour.
Mais cela ne se passait pas selon tes attentes.
Oikawa, d'un pas princier, s'était installé face à toi, un sourire charmeur aux lèvres, comme s'il se moquait de toi, enfin c'était ce que tu pensais. Ses groupies, interloquées, s'apprêtaient à aller en cours.
Le prince déclara alors :
- Cette demoiselle sera sous ma protection, en tant que cuisinière du prince (il se désignait à la troisième personne)
Silencieuse et immobile comme une statue, il se permit de prendre ta main et de t'accompagner jusqu'à ta salle qui était juste en face de la sienne. En entrant de cours, tes collègues étaient choqués, même les voyous. Et même toi.
Tu étais maintenant esclave du prince Oikawa et la meuf du voyou Kuroo.

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Moi je dis c'est la guerre
J'ai vraiment honte d'avoir écrit ce torchon mais c'est marrant aussi ok je suis bizarre.

Edit : 26/06/2019 : J'avais oublié qu'il y avait déjà un M. Machin, il apparaît dans une des mes plus récente fanfic >.> MDR sauf qu'il est prof de maths. Ils doivent être frères.

Je suis en train de relire toutes mes fics, je suis vraiment tarée d'avoir écrit ces torchons débiles (et divertissants ? je l'espère).


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