X Reader Wesh

Kuroo x Reader x Oikawa partie 2 - Pure

Dans l'épisode précédent .....
..... Dans la salle de classe, étouffée par une musique dramatique, tu te retrouvas devant Kuroo (enfin tu le distinguais parmi ta touffe de cheveux devant les yeux), Oikawa te tenant la main.

Kuroo fut le premier à gueuler comme un bourré, l'index pointé sur Oikawa.
- Hey, fumier de mes deux, enlève tes sales pattes de ma nouvelle meuf.

Au secours, tout ce que tu voulais était de déguerpir en vitesse.

-Très bien, affirma Oikawa en te lâchant la main, il se détourna de la classe, un sourire triomphal sur le visage, sache mon cher, qu'elle m'appartient désormais, elle sera ma cuisinière royale.

- Ttccchhhh, cracha Kuroo d'un ton dédaigneux, on réglera ta manie de te trouver des servantes, au cours de SPORT, termina-t-il en hurlant.

Depuis tout ce temps, tu avais regagné ta place et recommencé à lire ton Shojo à peine entamé. Tu soupiras. Le cours de sport, ta pire matière qui n'aurait pas dû exister.

Dans les vestiaires.

Assise sur la cuvette des toilettes (tu étais extrêmement pudique), tu attachas tes forts longs cheveux sous le menton, de sorte que tes cheveux de devant cachent bien ton visage et ceux de derrière fassent une écharpe pour ton cou fragile. Protection maximale. Mais vision minimale.

Ta classe s'était habituée dorénavant à tes coiffures peu communes, mais pas celle d'Oikawa qui suivait le même cursus artistique. En effet, le prince Toru se voyait gouverner le monde de la peinture, Kuroo dessinerait des motos et automobiles et toi tu ne savais que faire, sauf dessiner.

Toutes les filles de la classe d'en face te toisaient sans retenue, surtout avec un dégoût non dissimulé. Elles appartenaient au royaume du prince peintre. L'une limait ses ongles, une autre repassait ses vêtements. Toi. Tu étais destinée à être sa cuisinière. Soit, tu te demandais si on aurait une grosse rémunération à cela.

Kuroo vint te tapoter l'épaule en guise de bonne chance pour le relais, ne sachant où se trouvait le devant de ton corps. Tu le trouvais un peu maladroit mais attachant.

- Trop sexy ta meuf, cria Tanaka qui s'échauffait en même temps, elle est comme le père de Noël !
- Je sais, haleta Kuroo en entamant une course avec ses sbires, les filles à barbe y'a que ça de mieux, ajouta t il avec son habituel sourire sarcastique.

Toi aussi, tu courrais nonchalamment comme un zombie. Derrière toi quelques servantes de Toru déversaient des moqueries.

- Mate-moi ce cul écrabouillé, elle doit passer des heures assise à jouer aux jeux vidéos ahahahahahabahhahahaba.
- Nan, meuf, le pire, ce sont ces cheveux dégoûtants. Elle doit se laver au shampooing anti-poux à une dose surpuissante Maggle.

Tu retenais des larmes qui ne voulaient qu'une chose : tomber en cascade. Tu accéléras un peu ta course maladroite, essoufflée, un point de côté te ralentit juste à côté d'Oikawa qui paraissait inquiet pour toi.
- Tout va bien, te demanda-t- il, un sourire réconfortant tel un soleil, tu veux boire de l'eau ?

Tu hochas la tête en esquissant toi aussi un micro sourire voilé par ta tignasse, mais tu paraissais maintenant bien plus joyeuse.

Le géant de deux mètres (sbire de Kuroo) n'avait pas manqué une miette de la scène et rapporta tout à Kuroo.
- Ce Toru, grogna Kuroo entre ces dents, on doit gagner cette course de relais pour gagner le cœur de (ton prénom).
- Mais ça reste un jeu tout de même, remarqua le gars à la crête blonde, tu aimes vraiment (ton nom) ?
- Hein ? Heu, balbutia Kuroo en toussant pour cacher un début de rougissement, je la trouve très calme, je ne l'ai jamais entendu parler...
- Donc, c'est un oui, traduisit Tanaka qui songeait comment diable son chef avait pu tomber amoureux d'une fille comme toi.

Tu buvais à gorge déployée l'eau bénite d'Oikawa. Même sa gourde avait des joyaux incrustés dessus. Qui dit Oikawa, dit ses servantes qui lançaient des remarques acides sur toute ta personne, tes actions, tout sauf tes paroles car tu ne parlais jamais.

Le professeur d'EPS appelait un par un les équipes déjà constituées.
Ton groupe de nazes : toi pour commencer, l'intello incollable sur Picasso, une servante aléatoire du prince et ton sauveur Kuroo. Il leva le pouce en guise d'encouragement. En réalité, il était pas méchant, juste timide et amical envers toi.

- Vu que vous êtes nuls, déclara fermement ton pseudo petit ami, vous courrez aussi vite que possible et moi je ferai la dernière course.
- Logique, commenta le binoclard en remontant ses lunettes.
Tu hochas la tête sous le regard jemenfoutisme de tes coéquipiers.

Par ailleurs, l'équipe de Toru avait Tanaka, crête blonde, une autre géante femelle, et lui.

Oikawa se plaça à gauche du binoclard (ton équipe) et esquissa un sourire condescendant à l'intéressé. Coup de sifflet. Tous les coureurs balayèrent la piste à vitesse super sonique sauf ton coéquipier qui pensait sûrement que c'était un marathon.
Kuroo s'époumona à s'en briser la voix.
- Bouge ton gros cul, merde, fait chier, tu dois passer le témoin à la fille en courant pas en marchant, dépêche toi la mannequin !  On est pas dans un défilé de mode.
Il reprit son souffle. Tu le trouvais vraiment chou à proférer des insultes. Mais qu'est ce qu'il te prenait à commencer à en pincer pour lui, alors qu Oikawa correspondait plus à tes goûts.

Tu pris un gros risque, ouvrant les rideaux (tes cheveux) tu eus un haut le cœur : Kuroo Tetsuro était un dieu !

Des cœurs dans les yeux, tu arrachais littéralement le relais de la main de la fille, et sprintas du mieux que tu pouvais. Sous les regards moqueurs de lycéens. Mais tu t'en fichais, surtout après avoir vu clairement à quoi ressemblait Kuroo. Cette fois c'est sûr, à la fin du relais, tu devais, tu dois déclarer tes sentiments à Tetsurou. Oikawa pouvait aller se faire voir, il était la superficialité incarnée !

Grâce à ton sprint de plusieurs mètres, la mort faillit t'emporter tellement tu respirais fort. Kuroo finit la course par une victoire de l'équipe de loosers.

Il ne te restait plus qu'une chose à faire ....

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Edit 26/06/2019 : OMG hahahaha => edit inutile