Ushijima X Guerrière en plastique Reader - Parodie 9/8

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Ce qui suit est une auto-parodie de ma précédente histoire, honnêtement, qui ferait ça à ses propres fictions ? Enfin bref, je l'ai écrite d'une traite.


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Un moineau se posa délicatement sur ton index recourbé. Par la fenêtre du château japonais, tu entendis ton idiote de servante entrer et se prosterner et — à cause d'elle, ton mignon oiseau battit des ailes et s'en alla ; ne laissant qu'une petite fiente liquide sur ton doigt.

— Votre véhicule est prêt, ma dame (ton prénom), votre sœur vous y attend.

Tu te hâtas de sortir en prenant le soin de marcher sur les mains de ta servante, encore agenouillée, face contre terre.

Dans le palanquin, tiré par un esclave, tu souris bêtement au dehors, voir tous ces gueux t'enchantait pour aucune raison.

— Il paraît que la division policière d'élite de père se trouve en ville, informa ta sœur en s'éventant oisivement.

OOF ! Tu sentis ton kokoro battre doki doki.

Tous ces beaux (?) guerriers mâles aux dents noires (mode de l'époque), te rendaient fiévreuse.

En te pavanant comme un paon dans la longue et large rue, tu ne pouvais que constater ton pouvoir et ta richesse, car, à la seule force de ta présence et celle de ta frangine, toute la populace se courbaient aussi bas que possible. Quelques vieillards restaient coincés dans cette posture, blocage de dos oblige.

Au carrefour de plusieurs magasins, tu les vis. Les policiers en uniformes, si virils et forts. Avec leurs sabres plantés dans leur ceinture à leur droite. Non. Tous sauf un. Par tous les hasards, ce fameux samouraï gaucher ne devait être...

— C'est Ushijima, chuchota ta sœur à ton oreille en veillant à vous cacher avec l'éventail en bois laqué, le capitaine de cette division. Pas mal du tout. Qui plus est, est gaucher.

Pétrifiée, tu admiras ce bel être en entre-ouvrant la bouche, ta sœur te cachait en mettant un autre éventail devant ta face ahurie.

Tu repris les esprits lorsque le capitaine se trouvait qu'à un mètre de toi.

— Bonjour / Ohayo-gozaimas(u), dit-il en inclinant son buste.

— Jourbon / Hyayooh ~, dis-tu à ton tour.

Un coup de coude de ta frangine te ramena définitivement à la raison, mais ton kokoro fondait comme du chocolat au Sahara.

Comme si cela ne te troublait pas davantage, le capitaine te proposa un retour à cheval vers la demeure seigneuriale.

Tu ouvris la bouche — sûrement pour y faire entrer une mouche. Ushijima prit cela pour un oui.

Ta sœur t'encouragea à mi-voix alors que vous vous élançâtes dans un tourbillon de poussières. L'étalon noir semblait voler tellement il galopait vite.

Durant le trajet, tu perdis un à un tout le contenu de ton sac, y compris ce dernier et ton châle. Qu'il était fougueux ce capitaine !

— Eeeto, arigato Ushijima-san (oh la honte), marmonnas-tu en évitant ses prunelles sombres, dès que vous descendîtes à terre, sains et saufs !

Il prit tes épaules et retira de suite ses mains quand ton père arriva, escorté de ses lieutenants.

Une discussion entre hommes s'ensuivait. Tu retournas alors dans ta haute tour, où tu étais enfermée la plupart du temps. Quelques minutes après, ta sœur s'y engouffra aussi. La division resterait quelques semaines dans le château, où tu croiseras souvent Ushijima dans un malaise partagé.

X Reader WeshOù les histoires vivent. Découvrez maintenant