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Ushijima X Sorcière reader - Partie 2/3

— Où allons-nous ? demanda Tendo qui levait ses énormes yeux vers une (ton prénom) grincheuse qui claqua la porte et la ferma à clé.

— Au village, on prendra le petit déjeuner entouré de quelques vieux amis, dans une auberge.

Des plats à l'aspect plus dégoûtant les uns que les autres défilaient sous le visage hébété de Tendo qui mettait ses coudes sur la table, chose qui t'agaçait mais Akaashi — un honnête sorcier, te parla.

— Les élections du prochain maire sont pour bientôt et l'idiot de Bokuto s'est encore présenté.

— On parle de moi ?

Tu te retournas vers un homme à tête de hibou à l'air exubérant. Il te servit du café noir, ainsi qu'à Akaashi.

— Bokuto, n'oublie pas qu'il faut être soit sorcier soit magicien pour être élu maire.

— Et alors Akaashi ? — Bokuto desservit en même temps tous les couverts et assiettes, y compris sur la tête. J'aimerai révolutionner ce village trop coincé. C'est pas parce que j'ai échoué à la fois à l'examen de sorcellerie et de magie scientifique que je suis un nul. J'ai réussi à ouvrir une honorable auberge ! ajouta-t-il en balayant la pièce d'un revers de la main.

— Mais c'est celle de tes parents, soupira Akaashi qui avait fini son breuvage, en passant, plutôt mauvais mais il le garda pour lui.

— Ah bonjour Kuroo et mon cher pasteur Kenma !

Tu soupçonnais Bokuto d'avoir dévié la gênante discussion alors qu'un grand brun à l'air provocant s'assit dans une explosion de salutations, de rires à gorge déployée à faire trembler les lustres, et de railleries ; ce que fit aussi le discret blondinet à chapeau noir (propre aux religieux) qui entama sans bruit son repas.

Tendo les observait à la fois avec curiosité mais aussi avec admiration : jamais son noble cousin n'aurait toléré ce comportement outrancier, cette gaieté propre aux gens de la basse et moyenne classe !

La matinée se déroulait tranquillement entourée de tes amis de longue date avec tu discutais des prochains rites nocturnes, de chasses aux dragons mais surtout des élections du nouveau maire.

— Au fait, intervint brusquement Tendo qui bombait le torse avec fierté, mon cousin Ushijima s'y présente et compte bien les gagner, ces élections !

Bokuto donna un coup de pied rageur dans une chaise vide mais en reçut aussi un de la part de son père.

Ce geste trahit une résignation justifiée car Ushijima avait tout pour gagner : le titre de comte et de magicien diplômé, la richesse, mais aussi la prestance et le charisme.

Akaashi calmait Bokuto avec des froncements de sourcils réprobateurs et surtout agacés par les enfantillages de son ami ; Kenma se tournait les pouces sous son grand couvre-chef ; et seul Kuroo perçut le malaise du petit sorcier roux.

— Qu'est-ce qu'il y a petit ?

Tendo hésita puis débita sans trop y penser.

— Ushijima.. en me confiant à (ton prénom) s'est peut-être débarrassé de moi pour se consacrer aux élections et à ses recherches ... Car je suis un boulet.

Accoudée (tiens, tiens, tiens...), les mains soutenant un visage ennuyé, tu voulus répondre par l'affirmative mais à la place tu déclaras :

— Et même si c'était le cas, je te somme alors de devenir le sorcier le plus maléfique et renverser ton cousin.

— Bien dit, sourit Kuroo en levant sa choppe de bière, c'est ça être une sorcière. Où vas-tu, Kenma ? — il tira la robe religieuse de ce dernier.