Chapitre 10

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Foy se tenait sur le porche, il lança un regard glacial à Alec, et, entrant sans demander la permission, il m'attrapa par le bras;

- La directrice m'a chargé de la ramener! Après qu'il est prononcé ces mots, il me tira hors de la maison. Je fus tellement choquée que je ne parvenais même pas à parler ni même à me débattre. Son entrée avait été tellement imprévisible que je n'arrivais même plus à réfléchir, je lançai un regard derrière moi et vis Alec, il nous regardait nous éloigner, un regard meurtrier se lisait dans ses yeux. Alors que nous arrivâmes près de l'étang, Foy me lâcha le bras et parla d'une voix dure;

- Qu'es ce que tu foutais avec lui?!

- T'es sérieux?! Mais pour qui tu te prends? T'es pas mon père à ce que je sache!

Il afficha soudain un sourire cruel et parla d'une voix méprisante;

- Tu ne sais pas qui est ton père.

Ma main fut plus rapide que ma pensée. Elle s'écrasa sur sa joue et sa tête suivie l'élan de celle-ci. Il posa sa main sur sa joue et me fixa, ma main était toujours levé, prête à lui décocher une seconde gifle, mais cette fois-ci il l'attrapa.

- Je ne me ferais pas avoir deux fois de suite, la naine !

- Espèce de pourriture! Va te faire voir! Alors que j'essayais de retirer ma main de son emprise il me lança un regard noir.

- Tu devrais faire plus attention à tes actes, cette fois-ci je laisse passer mais la prochaine fois je t'en décolle une dont tu ne pourras même pas te relever!

- Essaye toujours! Je sentis la colère monter en moi et mon sang bouillir dans mes veines. Pour qui ce prenait-il?! Comment osait-il faire irruption ainsi chez Alec ainsi? Même si la directrice l'avait chargé de me ramener cela ne lui donnais pas le droit d'agir ainsi ni de me parler de la manière dont il l'avait fais.

- Tu parles beaucoup mais mesures-tu tes actes?!

- Je n'ai pas à mesurer mes actes avec quelqu'un comme toi Foy!

- Tu crois ça?! Il serra mon poignet plus fort ce qui me fît me plier de douleur, je me retrouvais désormais à genoux devant lui. J'aimerais que tu t'excuses pour ce que tu viens de faire!

- Vas en enfer! Alors que je prononçais ses mots, il ce mit à hurler de douleur et me lâcha la main.

En le regardant je vis sa main en feu, mais les flammes n'était pas d'une couleur normal, elles étaient aussi noir que nuit et montaient le long de son bras. Je portais mes mains à ma bouche en le voyant tomber au sol et ce tordre de douleur. Je m'accroupis près de lui et sentit mon cœur se serrer.

- Ce n'est pas ce que je veux! Non! Je regardais le ciel, implorant de l'aide, mais comme d'habitude rien ne ce produisis. Je décidais alors de poser mes mains sur ses bras en espérant que les flammes reviennent à moi.

- Fais quelque chose putain! Foy ce tordait dans tout les sens, pleurant comme un enfant.

(Faire quelque chose oui, mais quoi?!) J'entendis soudain une voix persifler dans ma tête. L'Agonit, utilise l'Agonit!

- Ça va le tuer! Hurlais-je. Foy n'arrivais plus à garder les yeux ouvert et je n'entendais plus que mon cœur cogner contre mes tympans.

Utilise l'Agonit! Sinon il va mourir!

Je tentais en vain de rappeler les flammes à moi, et, voyant que ça ne marchait pas je décidais d'arracher la fleur d'Aconit.

- Qu'es ce que je fais maintenant?!

Écrase la entre tes paumes et dit ces mots: Toi, fleur qui tue, offre moi tes vertus, et absorbe ce feu, celui de ton Dieu. Déplaces-tes mains au dessus de cet homme en prenant garde de ne pas le toucher sinon il mourra, mais garde bien la fleur dans ta main.

Je m'exécutais, j'écrasais la fleur délicatement entre mes paumes et, gardant une main ouverte je la passais au dessus de Foy en répétant les mots de la voix;

- Toi, fleur qui tue, offre moi tes vertus, et absorbe ce feu, celui de ton Dieu. Les flammes noirs ce stoppèrent soudain et elles ce ruèrent dans ma main close, m'arrachant un cri de douleur. J'entendis un bruit de vague s'approcher de moi et je sentis mon cœur s'arrêter lorsque je vis l'eau de l'étang se dresser devant nous et s'abattre sur moi, je perdis aussitôt connaissance, ne sachant pas si j'avais arrangé ou aggravé la situation...

J'ouvris les yeux péniblement. Au dessus de moi, Océane me regardais, les yeux aux bords des larmes, elle ce jeta à mon cou en sanglotant ;

- J'ai cru que tu n'allais jamais te réveiller! Malgré son étreinte étouffante je me sentis sourire.

- Qu'es ce qu'il s'est passé? Où est-ce que je suis ? Elle se décolla de moi doucement et essuya une larme qui perlait sur ses cils.

- À l'infirmerie, en ce qui concerne ce que tu as fais, je ne sais pas comment tu l'as fais ça, mais c'était énorme ! La nuit dernière après le dîner on à entendu quelqu'un hurler, on est tous sortis dehors pour voir ce qu'il ce passait et c'est là qu'on t'as vue au bord de l'étang, avec Foy. Je me souvenais vaguement de ce qu'il s'était passé. Alors qu'il hurlait de douleur sous des flammes noirs tu as fais quelque chose.

- Quelque chose? Quoi comme chose?

- Une fleur, je crois une Aconit fait de flammes, elle vous a entourez puis les flammes noirs ce sont ruées sur toi et ensuite c'est l'étang tout entier qui s'est déferler sur vous deux, même la dirlo ne sais pas ce qu'il s'est passé ! On vous a retrouvé inconscient tout les deux, mais Foy s'en ai mieux sortit que toi. Quand Miss Caelina s'est approchée, il s'est réveiller de suite, demandant où était passé les flammes, la dirlo lui a dit qu'il pouvait te remercier car sans toi, il serait en Enfers à cette heure-ci !

- En Enfer? Je me souvenu soudain de mes mots et me sentit mal à l'aise. C'est moi qui lui est dit d'y allez, mais ce n'était pas sérieux!

- Ne t'en fais pas, l'essentiel c'est que vous vous en sortez plutôt bien. Enfin lui, parce que toi...

- Quoi moi? Elle lança un regard à ma main. En regardant à mon tour je hurlais. Mais c'est quoi ça?! Des marques de brûlures noires marquaient ma main gauche.

- La dirlo à dit que ça devrait partir vite, elle ne sait pas non plus ce que c'est, Alec fais des recherches sur le sujet.

Je hochai la tête me disant que ça pourrait être pire.

- Quel heure est-il enfaîte?

- Six heure ma petite diablesse, mais la dirlo à dit que tu étais dispensé de cours aujourd'hui, chanceuse! Je secouai la tête.

- Non, j'ai assez dormi comme ça! De plus je ne vais pas laisser ma sirène allez en cours toute seule.

- Ta sirène? J'adore ce surnom ! Nous éclatèrent de rire et elle m'aida à me redresser pour me conduire jusqu'à notre chambre.

à suivre...


La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 1 KycrowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant