Chapitre 27

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Je n'arrivais pas à dormir et je me de mandais si Alec était sortit, je me redressai difficilement et me tenu à la petite table de chevet en bois. Je mis mes chaussures et descendis les escaliers, lorsque j'arrivais en bas, je vis qu'il était assis sur son canapé, les flammes reflétaient sur son visage de magnifiques couleurs orangés qui faisaient encore plus ressortir ses yeux bleu azur derrière des lunettes à montures rectangulaire blanche, ses cheveux blonds brillaient et je me stoppa dans l'escalier pour le regarder. Il lisait un livre et de temps à autre il mordait sa lèvre inférieure de façon (excusez-moi du mot mais c'était vraiment le cas) sexy, il passait parfois sa main dans ses cheveux en souriant, mais soudain il s'arrêta et, même si j'aurais voulu me cacher (ce qui était impossible dans ses escaliers), il tourna le regard vers moi.

- Macaria? Qu'est-ce que tu fais debout? Tu devrais te reposer! Je descendis quelques marches.

- Je pourrais te poser la même question, il est quand même (un petit regard sur la grande pendule derrière lui) 1h du matin!? Il se mit à rire.

- Tu t'inquiète pour moi maintenant?

- Je me suis toujours inquiéter pour les gens auxquels je tenais! Je parlais d'une voix outrée, sans vraiment mesurer l'impact que pouvais avoir mes mots. Il posa son livre sur la table en face de lui et se leva.

- Je dois comprendre que tu tiens à moi? Je me sentis rougir, son visage paraissait plus fin avec ses lunettes et ses yeux encore plus bleu.

- Je tiens à tout mes amis, et tu en fais partit depuis quelques temps déjà. Il afficha un sourire rieur et s'adossa au mur à côté de moi.

- Je ne sais pas si cela me réjouie ou m'attriste.

- Pourquoi dis-tu ça? C'est toi qui as voulu être mon ami.

- Justement. Il tourna la tête pour me regarder mais ne termina pas sa phrase. Il se mordit la lèvre inférieure et détourna soudain le regard.

- Justement quoi? Demandais-je d'une voix un peu trop autoritaire à mon goût.

- Ce n'est pas important. Il allait partir mais je le retenu par le bras.

- C'est important pour moi! Alec, tu regrettes d'être ami avec moi? Il secoua la tête et posa soudain sa tête contre mon front.

- Loin de là Macaria, ce n'est pas ça que je regrette.

- Alors qu'est-ce que c'est? Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine et alors qu'il ouvrait la bouche pour répondre on entendit frapper doucement à la porte.

Je maudis soudain celui ou celle qui frappait, mais lorsque Alec ouvrit la porte et que je découvris Océane je retirais toutes ces pensées négatives et lui sauta au cou. Elle m'enlaça à son tour tendrement.

- J'ai tellement de choses à te raconter Maki! Je vis un demi-sourire s'afficher sur le visage d'Alec qui repartait s'installer sur le canapé, nous disant que nous pouvions monter dans sa chambre pour discuter, surement l'endroit où j'avais dormis ces deux derniers jours. Nous montâmes précipitamment et je remarquais, arrivée dans la chambre, qu'Océane tenais un sac dans les mains.

- Quelques petites affaires, j'ai pensé à toi! Je ne suis pas la meilleure pour rien ! Elle me tira la langue et je lui fis une grimace, et juste parce qu'on ce retrouvais enfin, nous éclatâmes d'un rire fort et sonore qu'Alec dû, lui aussi, entendre.

Océane me confia qu'elle venait de faire le mur, normalement nous ne devions pas nous promener ainsi dehors surtout lorsque le couvre feu était passé ;

- Mais j'avais trop envie de te voir et je me suis dit que tu dormirais mieux avec un pyjama.

- Quelle merveilleuse excuse tu as trouvé là, ma chère Océane. Elle me fit un clin d'œil. En faite, tu devais me raconter quelque chose non? Elle se donna une petite tape sur le front, mais elle dû y mettre plus de force que prévus puisqu'elle grimaça, ce qui me fis esquisser un sourire.

- Alors je t'explique, quand le prof est partit, Foy et Lydia ont commencé à s'embrouiller, mais tu vois, pas une embrouille qui passe, Foy l'a carrément traité de vache hystérique! Je te jure j'en ai eu mal au ventre toute la soirée quand je l'ai raconté à Sam. Enfin bref ! Le lendemain, Foy n'était pas là, des élèves ont dit qu'il avait quitté l'établissement à cause d'une peine de cœur.

- Foy est partit?! Ma voix était davantage triste qu'étonné, ce qui fit arquer un sourcil à Océane;

- Maki! Ne me dit pas qu'il t'intéresse quand même?! Il est méchant et ne se préoccupe que de sa petite personne.

- Peut-être mais je trouve qu'il est différent avec moi...

- Je te conseil de faire une croix dessus, de toute façon tu as Alec! Je détournais les yeux et me força à sourire.

- Je n'ai ni Alec, ni Foy, ils ne sont que des amis, d'ailleurs quand tu es arrivés on parlait justement de ça.

- Oui j'ai vue ça...

- Comment ça "tu as vue ça"? Elle fit une moue de petite fille qui venait de ce faire prendre en train de faire une bêtise. Tu nous espionnais?

- Après ce qui t'es arrivée, j'ai quand même le droit d'être inquiète non?! Et en plus je ne veux pas que tu souffre à cause d'un garçon!

- C'est toi qui dis ça, miss je-suis-en-couple. Elle rougit et plaça son doigt sur sa bouche.

- Peut-être mais moi au moins je le suis! Elle éclata de rire et je lui lançais l'oreiller à la figure. Elle tomba par terre ce qui me fit encore plus rire. Nous passâmes une bonne demi-heure à discuter quand on entendit frapper à la porte. Alec se tenais sur le seuil de celle-ci et nous regardais en riant.

- Océane, je vais te ramener avant que ton absence ne se fasse remarquer. Elle hocha la tête, je voulu les accompagner mais Alec me conseilla de rester, le temps que j'aille mieux. J'acquiesçais et souhaitais une bonne nuit à Océane en la serrant contre moi. Alors qu'il sortait, Alec me dit qu'il devait ce rendre chez la directrice un moment avant de rentrer, il me rassura aussi, me disant qu'il fermait la porte à clé. Même si j'étais un peu rassurer je savais que je ne pourrais pas dormir tout de suite après l'euphorisante demi-heure que j'avais passé avec ma meilleure amie, je décidais donc de me doucher, je montais à l'étage et prépara mon pyjama. Je m'enfermais ensuite dans la salle de bain, profitant de la chaleur de l'eau et de l'odeur de myrtille que dégageait mon gel douche.

Je passais une bonne heure sous la douche et lorsque j'en sortis enfin, le miroir était couvert de buée, j'entourais une serviette autour de ma poitrine et commençais à me brosser les cheveux, mais soudain la porte s'ouvrit et je tombais nez à nez avec Alec, ne portant qu'un caleçon assez long sur les fesses...

à suivre...

La fille d'un Dieu pas comme les autres Tome 1 KycrowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant