Chapitre 1 : Alone in the dark

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Hey! Avant de commencer, j'ai quelques précisions à apporter :3 Cette fiction est un Terraink mais il se met lentement en place donc il va falloir être patient ;)  et deuxièmement, elle prend place dans un univers où Thomas et Damien ne sont pas yootubeurs.

Voila voila~Sur ce bonne lecture :p

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Je n'en peux plus, cela va faire plus d'une semaine que je suis recroquevillé sur mon lit dans le noir entouré par ce silence oppressant brisé uniquement par le son redondant de la sirène civile qui me vrille les tympans.

J'essaye une nouvelle fois de joindre ma famille ou mon meilleur ami, Damien, mais comme tous les autres appels, je tombe directement sur leurs messageries. Je me recroqueville davantage et sens des larmes me monter aux yeux. J'espère qu'ils vont bien... Si jamais il leur est arrivé quoi que ce soit,  je ne m'en remettrai pas. J'essuie du dos de ma manche les larmes qui floutent ma vue et me lève. Je vais jeter un coup d'œil à la rue en contrebas par la fenêtre de ma chambre. C'est le calme plat, pas une voiture ne roule, pas un civil et surtout Ils ne sont pas là. La plupart des gens ont déjà fui la ville pour aller au refuge. Combien d'entre eux ont réussi à l'atteindre et combien sont morts en voulant y aller. J'envie leur courage, j'admire leur détermination. Moi je suis trop lâche et terrorisé pour oser sortir d'ici, pour les affronter. Je me dis que c'est peine perdue et que dès que j'aurai posé un pied dehors,  je me ferai assaillir de toute part. Je ne parviendrai jamais seul à atteindre le refuge... et puis à quoi bon, si tous mes proches sont morts, je n'ai aucune raison de m'accrocher à la vie.

J'entends soudain un son que je n'ai cessé d'espérer depuis le début de ce cauchemar, la sonnerie de mon téléphone. Je bondis sur mon lit et saisis mon portable. En voyant le nom qui s'affiche, des larmes commencent à couler.

- Damien ? C'est bien toi ?

- Thomas ! Tu ne peux pas savoir à quel point je suis content de t'entendre ! Tu vas bien ? T'es dans un lieu sûr ? dit-il affolé

- Putain Damien ! Tu ne peux pas savoir non plus à quel point je suis heureux de t'entendre! Mais pourquoi tu ne m'as pas répondu plus tôt ! Je me suis fait un sang d'encre et j'ai imaginé des trucs horribles !

- Calme-toi ! Je suis désolé mais ça a pas été une partie de plaisir de mon côté non plus ! Tours est plongé dans le noir, on n'a plus d'électricité et impossible de trouver un portable encore en état de marche. J'ai dû aller chercher un générateur de secours en ville et...

- Quoi attends ! T'es sorti dehors ? Mais t'es un malade ! Tu n'en as pas croisé rassure moi?

- Si deux... mais ne t'en fais pas, j'ai réussi à m'en débarrasser. J'ai aussi réussi à mettre la main sur des armes à feu. T'as pas répondu à mes questions. T'es où là actuellement ? T'es en sécurité ?

-Ouais... enfin je suis chez moi et j'ai barricadé les fenêtres et la porte... Et toi ?

- Pareil...

- Tu as réussi à joindre ta famille ? Ils sont en sécurité ?

Il y eu un long silence, avant que Damien ne me réponde.

- Oui t'inquiète, ils vont bien... Ils ont déjà réussi à atteindre le refuge. Et la tienne ?

Je sens qu'il me ment, mais je n'ai pas envie d'insister davantage.

- Je n'ai pas de nouvelles... ils sont injoignables.

- Ne t'en fais pas, je suis sûr qu'ils vont bien. Ils ont dû parvenir au refuge eux aussi !

-Ouais... j'espère aussi... Dis Damien... qu'est qu'on va devenir ?

- Je... je sais pas Thomas... Mais le mieux à faire pour le moment c'est se rendre au refuge nous aussi.

- Mais comment ? Ils sont partout !

- Écoute, il te reste beaucoup d'essence dans ta voiture ?

- Oui normalement... Mais sincèrement je... je suis pas capable de sortir. J'ai trop peur, on n'atteindra jamais le refuge, on mourra avant...

- Je préfère perdre la vie en tentant de survivre qu'en me laissant mourir de faim dans mon appart. Tu n'es pas de cet avis ?

- Je... ouais t'as raison... C'est quoi le plan ?

- Tu prends ta voiture et tu roules sans t'arrêter jusqu'à Orléans, de là on sera à environ deux jours du refuge. J'ai regardé sur google map, il y a un énorme entrepôt de bus sécurisé un peu à l'extérieur de la ville. Je t'envoie l'adresse exacte par sms. On se retrouve là-bas aux alentours de 18 heures d'accord?

- Ok... fais gaffe à toi...

- T'en fais pas. A tout à l'heure.

Quand j'entends de nouveau la tonalité, je m'écroule au sol. J'ai peur... J'ai tellement peur de sortir. Je ne veux pas les voir.... Je ne veux pas qu'ils s'attaquent à moi ou à Damien... Je ne veux pas mourir...

Je repense subitement à la phrase de mon ami « Je préfère perdre la vie en tentant de survivre qu'en me laissant mourir de faim dans mon appart » et me ressaisis.

J'attrape un sac de voyage et y fourre mes vêtements, mes dernières provisions, une lampe torche, une trousse de premiers secours et me dirige vers la sortie, je saisis au passage un pied de biche. Je souffle un grand coup puis commence à enlever les planches qui barricadent ma porte. Je l'ouvre ensuite violemment et sort en brandissant mon arme. Les couloirs pour ma plus grande joie sont complètements déserts. J'avance lentement à l'affût du moindre bruit suspect. Je descends jusque dans la rue, je vérifie à travers la porte du hall que la voie est libre et me précipite dehors jusqu'à ma voiture. J'entre rapidement, mets la clef dans le contact et la tourne mais la voiture ne démarre pas. Je recommence plusieurs fois l'action mais le résultat est toujours le même. Non ce n'est pas possible, pas maintenant, pas ce vieux cliché de film d'horreur, je vous en supplie. Putain allez démarre ! J'entends soudainement comme un couinement venant d'une ruelle à ma droite, je la regarde terrorisé et j'y vois un homme en train de vivre ses derniers instants. Son coup est dans la bouche d'un de ces monstres et celui-ci est en train de dévorer allègrement sa chair. Mon souffle s'accélère, pour le moment Il est trop occupé par son repas pour s'occuper de moi mais dès qu'il aura fini je serai le suivant. Je tente encore une fois de démarrer ma voiture mais en vain. Je dois trouver une autre solution. Réfléchis putain... réfléchis....

Je remarque alors une voiture en plein milieu de la route, avec une portière ouverte. Ses occupants ont dû la fuir précipitamment et si j'ai de la chance y laisser les clefs. Je sors lentement et sans faire de bruit de ma voiture avec mon sac et entre dans celle qui est abandonnée. Bingo ! Les clefs sont dessus. Je démarre et cette fois ci du premier coup. Je vérifie ensuite le niveau d'essence, celui-ci n'est pas très haut mais devrait suffire pour aller jusqu'à notre point de rendez-vous. Je remarque alors que l'autre a fini son repas et qu'attiré par le bruit, il s'avance dangereusement vers moi. Il est temps de partir... J'accélère et m'éloigne de la ville. Je jette un dernier regard à Paris dans mon rétro et murmure un presque inaudible «Adieu».

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C'est de nouveau moi! On est arrivé au terme de ce chapitre, la suite au prochain épisode (Normalement dans moins d'une semaine ;) ) Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire le début de ma fiction ^_^ J'espère aussi qu'il vous aura plu! N'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire votre avis (positif comme négatif) pour que je puisse m'améliorer à l'avenir (et aussi parce que ça fait toujours plaisir, on va pas se le cacher ;) )! Sur ce, ciaossu!

Never Alone - TerrainkWhere stories live. Discover now