Chapitre 9 : Appel à l'aide

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PDV JUNGKOOK

Nous sommes sur le chemin du retour avec Taehyung. Nous sommes tous les deux silencieux, mais ce n'est pas un silence gênant, nous profitons de cet instant.

On arrive devant chez lui quelques instants après :

- On y est. Me dit-il en se mettant devant le portail.

Je comprends alors bien qu'il ne veut pas que je rentre. Sachant que cela pourrait sûrement aggraver la situation, je préfère aussi rester dehors.

- J'attends que tu sois rentré pour partir.

Il me sourit doucement puis me fait un signe de la main avant de passer son portail et d'entrer chez lui. Je reste quelques secondes encore puis repars pour chez-moi.

Je suis sur la route lorsque je reçois un appel d'un numéro que je ne reconnais pas et qui n'ait pas enregistré dans mon téléphone. Je décide de répondre :

- Allo ?

- J-Jungkook ? C'est Taehyung. Je ressens de la peur dans sa voix.

- Tae ? Je m'arrête sur place. Qu'est-ce qui se passe ? Parle-moi. J'entends un gros bruit. TAE ! TAE RÉPOND !

- Aide... aide-moi. Puis ça raccroche.

Sans chercher plus longtemps, je fais demi-tour et cours le plus vite possible jusque chez lui. Heureusement, je n'étais pas loin ayant pris mon temps. J'arrive deux minutes après chez lui et grâce au calme du quartier, j'entends​ très distinctement les hurlements de son beau-père :

- JE TE LOGE ET TE NOURRIS ET C'EST COMME ÇA QUE TU ME REMERCIES ! J'entends les sanglots de quelqu'un.

Je décide de rentrer en détruisant la porte, personne en vue, je me dirige vers les hurlements et les sanglots et arrive devant une porte détruite elle aussi.

Je regarde rapidement la scène : Taehyung est recroquevillé au sol tandis que son beau-père est debout et lui donne des coups de pied. Sa mère, elle, est assise par terre à côté de la baignoire, elle se tient la joue en pleurant.

Je décide d'intervenir et, sous la colère, j'attrape l'homme et le jette de l'autre côté de la pièce avec difficulté. Il est assez imposant. Je m'approche ensuite de Taehyung mettant ma main sur son épaule. Il a une réaction de peur à mon toucher :

- Tae, c'est moi... dis-je doucement.

Il relève la tête se jetant ensuite dans mes bras pleurant toutes les larmes de son corps. J'entends l'homme se relever doucement, sûrement encore sonné pas sa chute. Il me regarde, puis regarde Taehyung et son regard se noircit de colère. Il arrive rapidement vers nous et essaye d'empoigner le col de Taehyung, mais je l'en empêche.

Je me relève me plaçant devant Tae, et Taehyung me suit se cachant dans mon dos. Moi aussi, je suis en colère, mais j'arrive tout de même à me contrôler sachant pertinemment que je dois aussi protéger Taehyung et sa mère.

Le combat reprend alors que son beau-père essaye de me donner un coup de poing que je dévie assez facilement me donnant accès à ses côtes où je m'empresse de donner un coup de coude. Il se plie sous la douleur, puis, comprenant que je suis plus fort, il fais quelques pas en arrière puis part rapidement.

Je me retourne face à Taehyung qui tremble sous l'émotion, je le prends alors dans mes bras essayant du mieux possible de le rassurer. Il se calme au bout de quelques minutes et scan la pièce avant de se précipiter vers sa mère.

- Eomma ! Ça va ? Elle revient à elle.

- Oui, ne t'inquiète pas pour moi, mais plutôt pour toi, tu as vu ton état. Elle a les larmes aux yeux et je remarque toute son inquiétude dans son regard.

Je me lève alors et fais un tour rapide de l'appartement. Son beau-père n'est plus là. Je vais alors dans la cuisine et sort de la classe du congélateur que je mets dans un torchon. Je retourne ensuite dans la salle de bain et je le tends à la mère de Taehyung :

- Bonsoir madame, voilà pour votre joue. Je me présente, je m'appelle Jungkook et je suis un ami de votre fils.

Elle me regarde puis sourit en prenant le sac :

- Enchanté et merci, pour le sac et aussi pour... ce que tu as fait.

- Ce n'est rien. Je souris. Viens Taehyung, je vais te soigner, suis-moi.

Il prend la trousse de secours et m'amène jusqu'à sa chambre.

Il retire son haut et ce n'est vraiment pas beau à voir. Il a de nombreux hématomes sur la majeure partie de son torse. Je le soigne délicatement et décide de prendre la parole :

- Je crois qu'il est temps de faire quelque chose, vous ne pouvez pas continuer à vivre ainsi.

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