showhyuk&hyungwonho.

Chapitre 6.

_ Si tu pouvais me laisser un minimum de place pour dormir, ça serait super, dit sarcastiquement Hyungwon.

Hyungwon et Hoseok étaient les derniers debout dans le camp qu'ils avaient installés à l'aide de Minhyuk. Le repas avait été une partie de plaisir, manger avec les amis, c'était plutôt la vaisselle qu'il fallait faire ensuite qui avait été un cauchemar pour les deux garçons. Bien évidemment, ça ne s'arrête pas là, ils n'avaient pas encore compris que cela allait être bien plus compliqué de se trouver une place dans la tente que de pouvoir s'endormir dans le froid de la forêt. Hyungwon en regrettait totalement son lit chaud, ses oreillers tendres et ses douces couvertures qui le protégeait du froid de la nuit. C'est dans un soupir qu'il se posa aux côtés de Hoseok qui ne semblait pas vouloir bouger, il prenait littéralement toute la place qu'il y avait dans la tente. Et pour dire, les professeurs s'étaient certainement trompé, Hyungwon se rappelle de leur mot, vraiment.

_ Vous serez confortablement installés dans des tentes de trois places, vous en oublierez que vous dormez dans une forêt.

Menteur, c'est tout ce qui pouvait lui venir à l'esprit.

Ce n'était pas confortable, c'était réellement loin de l'être, cette tente ne pouvait être que pour une seule personne, et encore, et pour finir le tout, il n'avait définitivement pas oublié qu'il était dans une forêt, non, ça il le sait très bien. Hyungwon était agacé, fatigué et n'avait pas envie de se battre ou de devoir argumenter sur le fait qu'il méritait bien une place dans cette fichue petite tente que Minhyuk avait monté. Il se mit donc dos à Hoseok, de manière à pouvoir avoir un minimum de couverture et d'espace pour s'endormir. D'habitude, il serait certainement sur son portable, pour fatiguer ses yeux, pour parler à ses amis, cependant, il n'avait plus de portable.

_ Je déteste cette sortie, marmonna Hyungwon entre ses dents.

Il déteste Hoseok, il déteste ses professeurs et Minhyuk pour avoir eut l'idée de leur prendre les téléphones et il déteste cette forêt. Il avait froid, la tente n'était pas confortable, il n'avait aucune place, il pouvait mettre une heure à vous raconter à quel point cet endroit commençait à rapidement le dégoûter. Son agacement se faisait de plus en plus présent et le sommeil ne voulait pas venir, le laissant là, allongé, les yeux ouverts, écoutant la lente respiration de Hoseok qui devait maintenant dormir comme un bébé à son avis. Il avait prit toute la place, toute la couverture et il ne se gênait pas pour dormir profondément. Hyungwon serra le poing, tout ce qu'il méritait, c'est qu'il l'étouffe dans son sommeil. Il soupira une énième fois, et cela allait durer toute une semaine, il n'était pas près d'y survivre.

_ Tu veux venir dans mes bras ?

Il sursauta sur place, se gardant bien d'avoir lâcher un cri de peur. Son cœur s'était affolé à sa voix, celle presque endormi d'Hoseok. Hyungwon fronça les sourcils et réalisa lentement ce que venait de lui proposer Hoseok, l'insultant silencieusement et serrant de nouveau un peu plus fort son poing, il pourrait le frapper s'il n'était pas si frigorifié. Il est certain qu'il pourrait geler s'il restait ainsi. Il garda pour lui les nombreuses insultes qui lui venait en tête à l'entente de la voix du blond, se calmant et répondant le plus tranquillement possible.

_ Tais-toi.

Ce garçon se prenait pour quelqu'un au-dessus de tout le monde, il était tout le temps là pour montrer qu'il pouvait faire mieux, qu'il pouvait avoir mieux et en ne faisant aucun effort. L'argent est la solution à tout, son visage et sa façon de penser respire la richesse. C'est bien l'une des raisons parmi des milliers que Chae Hyungwon déteste Shin Hoseok, il pourrait même en écrire un livre et devenir célèbre. Il entendit des froissements, ceux de la couverture et le corps d'Hoseok bougeait contre lui, il se figea, n'osant plus respirer. Il sentait littéralement la respiration du blond dans son cou, il était réellement trop proche de lui. Il bougea finalement à son tour, s'avançant comme il le pouvait étant donné qu'il était déjà au bout de la tente, il soupira et ferma les yeux, très fort, pour oublier. Cependant, toujours rien, seulement le bruit des feuilles se faisant balayer par le vent dans la nuit noire.