chapitre 15 "Aïna"

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Je n'arrivait pas à y croire. Mon père m'a toujours caché que je n'était pas une vampire de sang pure. C'est pour cela que mes envies de sang de calmait tout seul et jusque maintenant je n'avais jamais eu le besoin de boire du sang.

Comment, il avait osé me cacher une chose aussi importante.
Je ne savais plus quelle était la vérité du mensonge. Je commence à douter de toute mon existence.
Comment savoir si j'étais vraiment ce qu'il prétendait que je sois?
Je me suis écroulée sur le sol, ma tête tournait, je ne sentais plus mes jambes, mon souffle était saccadé, je me sentais triste et nonchalante. Mon visage était couverts de larme. Je pleurais à chaude larme. Je ne voulais pas comprendre, je ne pouvais assimilé le fait qu'il m'es mentis. Il m'a laisser dans l'ignorance.

J'aurai voulu qu'il me parle d'elle. Qu'il me dise ses goûts, ce qu'elle aimait et ce qu'elle détestait. Ce qu'il aimait chez elle, ce qui la attirer vers elle. Comment ils se sont rencontré, leurs vie avant de savoir que je viendrai au monde. Leur fou rire, leur jour et événement le plus triste de leur vie.
J'aurai aimé pouvoir dire à mes camarades que ma mère était une femme formidable, aimable, qui me racontais des histoires pour m'endormir, qui me serrais fort dans ses bras et me donnait beaucoup d'amour comme le réclame tout les enfants du monde.
J'aurai aimé qu'elle soit là, qu'elle me dise qu'elle m'aime, qu'elle m'apprenne toute les choses qu'elle connaissait.
Mais au lieu de ça, j'avais eu une enfance à me dire que ma mère était probablement morte. Je me disait qu'il ne fallait pas que je force mon mère à parler d'un sujet douloureux. Je me suis toujours retenue de lui bombarder de questions sur elle.

Mais lui, il n'avait pas pris en considération ma souffrance, il avait fermé les yeux et m'avait élevé comme une orpheline de mère.

J'aurai voulu avoir une mère comme tout le monde.

La douleur s'était introduit au plus profond de mon être, je me sentais meurtrie de l'intérieur.
Et d'un seul coup je sentais une fureur noir monté en moi.
Je sentais mon sang bouillir dans mes veines.
Sans me rendre compte, j'avais bondis comme une lionne. Je tenais sur mes deux pied qui auparavant étaient en coton.

Je hurlait à plein poumons, je lançais des objets ça et là !
Je sentais la puissance en moi. Il avait un énorme déchaînement.
J'avais envie de tous casser, d'éloigner de moi toute les douleurs que j'avais accumulé.

Je me croyais forte et je me rendais compte que je souffrais, je voulais d'une consolation. Je ne comprenais pas pourquoi ça m'arrivait à moi.

J'étais en train de m'engloutir de plus en plus dans ma tristesse et mes gestes se faisaient plus violent.

Cette fois je ne m' étais pas contenter de lancer des choses. Tous mes pouvoirs étaient en alerte, déchaîné pour accomplir un massacre d'objets.
Je voulais que tout ce qui étaient autour de moi ressente la même chose que moi.

Je jetais les sorts un peu n'importe comment et sans le vouloir j'avais utilisé une formule très puissance. La formule du châtiment comme on l'appelait dans le monde des vampires.

Tout les objets dans un mouvement d'ensemble, une harmonie parfaite se ruaient directement sur le sol dans une sorte de symbiose inébranlable.

Et a même temps que les autres objets, le lustre qui était suspendu à plus de deux mètres du sol s'était abattu sur la tête de Naël qui était juste et exactement sous le lustre.
Le poids de ce dernier était d'environ cinquante kilos.
Je m'étais tout de suite calmé, mais j'étais horrifié, j'avais peur d'avoir fait du mal à la personne que j'aimais probablement le plus au monde.
Naël était couché inerte, baignant dans une marre de sang.
Je ne savais plus quoi faire. J'avais trop mal au coeur. Je m'approchais prudemment auprès de lui. Je commençais à avoir peur de moi même. Peur de lui refaire mal. Je m'agenouillais près de lui avec une infine délicatesse et posa ma main sur sa joue. Il avait pris un très mauvais coût. Je le secouait au début très lentement espérant qu'il se réveille mais rien alors pris d'une anxiété plus grande, je le secoue plus violemment et la je n'en pouvait plus, je criais, pleurait, hurlait de douleur et mon coeur saignait tellement je n'étais que souffrance et faiblesse au point où je sentais mon corps endololoris par mon déchirement intérieur.

Mais malheureusement comme pour appuyer mon déchirement, Naël ne bougeait pas au contraire sa respiration se ralentissait peu à peu.
Et à ce moment là, je savais que mon calvaire durerait assez longtemps pour me vider de toute mes forces.

Mon père qui n'avait jusque la pas pris part à ma souffrance , se lève brusquement et m'arrache du corps de Naël et l'amène avec lui je ne sais où par réflexe je le stop et lui cris ceci

- laisse le, tu n'as pas le droit de l'amener comme ça ? Pose le tout de suite, sinon...
- tu vas faire quoi? Je pense que la maison est assez saccagé, et si tu parle de lui, tu l'as presque tué alors de quoi je me mêle. Laisse moi, il a besoin de soin sinon il moura dans les prochaine heures, tu comprends pourquoi je ne t'ai jamais rien dit, tu n'es pas prête à entendre les choses.
Alors grandis un peu, ce pauvre garçon n'avait rien fait pour mériter un tel traitement. Il s'inquiétait pour toi et toi dès que tu arrive, le massacre. Tu te débrouille très bien si c'est pour le tuer en tout cas.

Je venais de me rendre compte que tout ça c'était de ma faute. Si quelque chose lui arrivait de mal, je ne me le pardonnerai jamais.
Pour me faire pardonner ou essayer au moins de me racheter d'un tel carnage, je déployais mes pouvoir pour ranger tout et réparer les objets en donnant en contre partie mon sang.

Je fit de même pour aider Naël à sortir de son semi coma. Mon père ne voulais pas que je fasse un truc du genre mais rien n'importait. Seulement Naël comptait à présent.

Alors c'est comment ce chapitre? Merci d'avoir lu mon histoire jusqu'à maintenant et j'espère que vous continuerait.

La Boîte De Pandore. (Terminée)Where stories live. Discover now