Rien de plus.

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La brise sur mon visage me tire de mon sommeil paisible et réparateur, tandis que la couette sur mes hanches laisse mon buste à la vue de tous et mes seins découvert sont parsemés de chaires de poules.

Les yeux encore clos je tend la main sur la droite et découvre que la place est vide. J'ouvre un œil, puis l'autre et me redresse légèrement. La bouche sèche et la gorge en feu, je regarde tout autour de moi. J'ai mal à la tête et malgré mes trois heures de sommeil je suis exténuée.

Autour du lit, je cherche mes vetements mais rapidement je me souviens que la veille nous avons été tellement pressés que je me suis déshabillée dans le hall d'entré. En soufflant je sors du lit et met la couette au bout du matelas avant d'aller chercher un caleçon de mon copain et une de ses chemises.

Après m'être attachée les cheveux, je me dirige vers la cuisine, cherchant une présence humaine quelconque. Je descend les escaliers au ralenti, toujours à moitié dans les vapes. Je déteste me réveiller seule et après cette nuit de rêve, je déchante un peu.

Arrivée dans la cuisine je me rend compte qu'il n'y a personne, jusqu'a ce que je me retourne et tombe nez à nez avec Madame Jones. Je fais un bon en arrière, une main sur la poitrine avant de saluer, accompagné d'un petit rire nerveux, notre gouvernante. Gabrielle, me regarde de son mètre cinquante-cinq, un petit sourire sur les lèvres.

Cette femme est la gentillesse incarnée et sans elle, je me serais perdu depuis bien longtemps.

-Bonjour mademoiselle, si vous le cherchez il est parti dans son bureau il y a une heure à peu près. Mais je vous ai préparé un petit déjeuner si vous voulez.
-Non merci Gabrielle, je viendrais le prendre plus tard, mais merci beaucoup.

Elle me gratifie d'un signe de tête et s'en va dans l'arrière cuisine. J'en profite pour aller chercher mon amoureux dans son bureau. Je traverse toute la maison, que je déteste d'être aussi grande. Elle est tellement immense et son bureau est tellement reculé qu'il me faut presque cinq minute pour le rejoindre.

Devant la porte en bois vernis, comme à chaque fois, j'hésite à frapper de peur de le déranger. D'où je suis, je peux entendre le piano et sa voix incroyable. Un frisson me traverse des pieds à la tête et en fin de compte j'entre sans frapper.

Je referme la porte aussi discrètement que possible et me place à quelques pas de lui, les bras croisés.

Il est dos à moi, face à la fenêtre qui donne sur le jardin et la piscine. Le soleil fait briller ses épaules dénudée et ses cheveux à présent cours, recommencent à peine à boucler sur le dessus. Il est beau, fort et puissant dans sa façon de jouer et chanter. Sa tête penchée sur le clavier et je suis presque sur, les yeux clos il est magnifique. J'imagine sa bouche bougée comme s'il me faisait l'amour, parce qu'il chante comme il aime, à chaque parole il fait l'amour à la musique, son plus grand amour. Je l'ai toujours su et même si aujourd'hui il m'arrive encore d'avoir peur de le perdre à cause de ça, je suis sur qu'il m'aime infiniment.

Je m'approche discrètement, sur la pointe des pieds, envoûtée par sa voix et le piano. Il m'emporte dans un autre monde, dans son monde, dans sa tête. Je reconnais la chanson, il ne l'a jamais chantée mais me la déjà lu des millions de fois. Soudain ma colère de m'être réveillée seule s'en va et laisse place à une multitudes de papillons dans le fond de mon estomac. Je voudrais le serrer contre moi mais en même temps le laisser seule avec sa musique. Après près de deux ans, je ne me suis toujours pas habituée à le voir ainsi, à sa voix ni à son talent. Ça fait six ans que je le connais et il m'éblouit toujours autant.

Les notes sur le piano s'emballent, sa voix monte, ses doigts vont de plus en plus vite, mon cœur aussi. Je le regarde et je l'aime. Je l'aime à en crever, désespérément avec la peur au ventre qu'un jour il me quitte et je pleure. Parce que c'est beau, c'est puissant et cet homme formidable m'aime.

La première fois que je l'ai vu a été la plus belle et la pire chose qui me soit arrivé. Tout d'abord, je l'ai détesté, parce qu'il avait réveillé en moi un milliard de chose que j'avais mise des années à enfouir au fin fond de ma mémoire.

Et puis j'ai voulu le connaître. Lorsque ses immenses yeux vert se sont posés sur moi il m'a emprisonnée. J'ai essayé de lui résister, de toute mon âme, mais c'était trop tard. Alors je l'ai laissé entrer dans ma vie et aujourd'hui, je pris chaque jour pour qu'il n'en sorte jamais. Après l'avoir détesté plus que qui conque, je l'aime au delà du possible.

J'essuie doucement mes joues lorsque ses doigts cessent de jouer sur le piano. Sans se retourner il me tend la main et m'invite à m'asseoir sur ses genoux.

-Arrêteras-tu un jour de pleurer en m'écoutant chanter ?

Je pouffe à sa remarque et m'installe sur ses jambes, mes bras autour de son cou.

-J'en doute fort chéri, mais qui sait, peut être un jour je m'habituerais à ton talent.

Il secoue la tête et m'embrasse sur le bout du nez.

-Que fais-tu debout aussi tôt ? Il est à peine huit heures du matin bébé.
-Tu me manquais et je déteste me réveiller sans toi.

J'enfouis ma tête dans son cou et respire son odeur. Il n'a pas pris sa douche et pourtant sa peau sent encore la vanille. J'aime son odeur, elle m'apaise et me rassure.

-Retourne au lit, je vais arriver bébé.

Je lui souris et me lève, retournant dans notre chambre.

Au bout d'une dizaine de minute, alors que je suis entrain de me rendormir, la place du lit derrière moi s'affaisse et mon petit ami s'allonge à mes côtés. Il a retiré ses vêtements et son corps chaud vient se blottir contre le mien, me tenant en cuillère. Ses long doigts se faufilent sur ma peau et viennent prendre en coupe mes seins. Ses douces lèvres se collent contre mon cou et murmurent qu'il m'aime. Je frissonne et me colle encore plus à lui.

-Ça va mieux ?
-Oui, je t'aime.

Il descend sa main sur mon ventre, me décale légèrement afin que nos corps soit alignés et me berce contre lui, jusqu'à ce que je me rendorme.

Il est mon unique amour. La seule personne dont j'ai besoin pour être heureuse et paisible. Je n'ai besoin de rien de plus, juste m'endormir entre ses bras, sentir son corps nu contre le miens et sa voix qui me chante doucement les paroles d'une chanson qu'il a écrite pour moi. Je n'ai besoin de rien de plus que sa présence et son amour. Et même si nous vivions sous les ponts, je serais heureuse d'être avec lui et de me réveiller tous les matins en voyant ses jolies yeux vert remplis d'étoiles.

⭐️⭐️⭐️

Bonjours à tous. Me revoilà avec un petit One-Shot de la vie courante. J'espère qu'il vous a plu 😌

Je vous invite à lire les suivants, à mettre un petit commentaire si le cœur vous en dis 💭 et à favoriser le One Shot ⭐️

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Je vous embrasse😘

M.

Histoire de rêver || One Shot | H.SDonde viven las historias. Descúbrelo ahora