Chapitre 4 :

3.9K 124 11
                                    

Caroline était assise par terre, au milieu du village, près du feu. La pleine lune était finie mais le temps était maussade. Henrik était mort tué par un loup-garou. Elle était en larme, elle aimait énormément Henrik. Ce garçon était jeune, et plein de vie. Il avait la vie devant lui. Mais le destin en avait décidé autrement. Il était mort. Elle étouffa un cri. C'était des gens comme elle, des loups-garous qui l'avaient tué. Jamais elle pourrait dire à Niklaus qu'elle en était une. Il la haïrait surement, pareil pour Elijah, Kol et Rebekah.

Elle vit en travers ses larmes, Niklaus se dirigeait vers elle. Il s'assit à côté et la serra contre lui.

- Je suis désolé, murmura t elle.

- Ce n'est pas de ta faute, souffla t il.

Elle s'appuya encore plus contre lui. Elle se sentait fautive.

Niklaus fixait un point à l'horizon, tout en serrant Caroline contre lui. Qu'est ce qu'il deviendrait sans elle ? Il l'aimait plus que tout et il avait besoin d'elle pour surmonter la mort de son plus jeune frère. Il s'en voulait tellement ; il aurait dut interdire Henrik de venir avec lui, il aurait dut insister quand Henrik avait voulu rester quelque seconde de plus pour voir les loups, il aurait dut être plus rapide. Il aurait dut mourir se soir pour sauver son frère. Henrik avait toute la vie devant lui. Il étouffa un sanglot et serra encore plus Caroline contre lui.

Katerina était avec Elijah. Ils étaient tous les deux dans la forêt. Katerina avait insisté pour qu'Elijah vienne avec elle. Il avait besoin d'air. La mort d'Henrik était très dure pour tout le monde. Niklaus s'était plongé dans le silence, Caroline n'arrêtait pas de pleurer, Kol tapait sur tout, Bonnie hurlait sur Kol de se calmer et Finn était parti nettoyé les cheveux. Et Elijah avait besoin de marcher, de s'aérer l'esprit. Elle lui tenait la main, lui montrant qu'elle était là pour lui. Ils n'avaient pas besoin de mot.

Kol cassa un autre vase en terre cuite de sa mère et cria. Son petit frère était mort, tué par les monstres qu'étaient les loups-garous. Il lança un morceau de bois.

- Arrête ! Hurla Bonnie à côté de lui.

- Mon frère est mort et toi tu me dis de rester calmer ! Hurla t il en se tournant vers elle.

- Ça ne sert à rien de tout casser !

Il la regarda un moment mal puis se retourna et passa sa main dans les cheveux. Il en voulait à la terre entier, aux loups-garous, à son père qui avait demandé à Niklaus d'aller chercher quelque chose au village, à Niklaus de ne pas avoir sauvé leur frère et à Bonnie de n'avoir rien fait pour sauver Henrik.

- Kol, il faut que tu te calme, la mort d'Henrik est une tragédie, commença t elle.

- Je t'interdis de dire son nom ! Hurla t il en se retournant vers elle.

Il la vit sursauter.

- T'aurais put le sauver ! Hurla t il, mais t'as rien fait !

- Kol, il était trop tard, dit elle en essayant de le calmer.

- Mère a essayé elle ! Toi tu n'as pas bougé le petit doigt ! Hurla t il.

- Kol, c'était trop tard, il était déjà.

- Non le dit pas !

Elle sursauta. Elle n'avait jamais vu Kol comme cela. Il pointa un doigt vers elle, les yeux remplit de colère ;

- Tu n'as rien fais ! Tu ne l'as pas sauvé !

- Kol ! Hurla t elle en larme, il était déjà trop tard !

- Il n'est jamais trop tard ! Répliqua t il

- Kol, on ne peut rien faire contre la mort, dit Bonnie en pleure.

Les femmes des OriginelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant