Chapitre 15 :

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La tension était palpable entre les deux blonds qui se fixaient intensément. Caroline n'arrivait pas à croire qu'il soit là, devant elle. Il avait tant changé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu mais restait le même, en même temps. Il avait cette aura, cette prestance qui montrait qu'il était l'Alpha. Mais il avait bien une chose qu'avait changée chez lui, la noirceur qu'on pouvait percevoir. Elle avait toujours été présente depuis qu'il était devenu vampire mais elle semblait s'être accentuée. Elle voyait de quoi parler Kol en disant que Klaus était méconnaissable. Il s'était renfermé sur lui-même et ne laissait rien voir. Mais elle cherchait quelque chose chez lui, qui lui montrerait qu'elle avait en face d'elle son mari et non juste Klaus, l'Hybride Originel que tout le monde craignait. Son regard descendit sur ses colliers, et son visage se fendit d'un immense sourire, il portait son collier, celui qu'elle avait eu de sa mère. Elle rencontra à nouveau son regard, et le reconnut, cette étincelle qui brillait dans ses yeux, la même qu'il avait quand il était encore humain. Elle fonça vers lui et le serra contre elle.

- Nik ! Souffla t elle.

Il renferma ses bras autour d'elle et la serra contre lui. Il sourit, et respira la bonne odeur de sa femme. Il avait l'impression de revivre, la sentir contre lui le rendait vivant. Ces dernières décennies avaient été horrible sans elle. Il avait bien ses frères et sa sœur mais Caroline était celle qui le maintenait hors de l'eau. Il l'écarta légèrement et observa son visage, qu'il avait tant dessiné. Elle était la même. Ses magnifiques yeux bleus clairs, débordants de joie, qui étaient là pleins de larmes, ses lèvres si douce et rosée et ses magnifiques cheveux blonds. Il essuya avec ces pouces ses larmes et elle lui fit un magnifique sourire.

- Tu m'as manqué, souffla t il.

- Oh toi aussi ! Couina t elle.

Elle se jeta sur ses lèvres et le serra désespérément contre lui en encerclant son cou avec ses bras. Il sourit contre ses lèvres et l'embrassa avec amour. Ses lèvres lui avaient tant manqués, leur goût et la sensation de flotté à chaque fois qu'il l'embrassait. Ils finirent par se décoller et Klaus se tourna vers Bonnie, Katerina et Kol. Katerina craqua en première, elle fonça vers Klaus et le prit dans ses bras.

- Eh ben ! Je ne savais pas que je t'avais autant manqué, rigola t il.

- Idiot, dit-elle.

- Salut Klaus ! Sourit Bonnie.

- Salut !

- Je suis la seule qui est sans son mari, se plaina Katerina.

- Elijah est resté avec Rebekah à Washington, déclara Klaus, c'est quoi le problème ?

- Qui te dit qu'il a un problème ? Demanda Caroline.

- Ton hurlement Love, répondit il en levant les yeux au ciel.

- Tu l'as donc entendu, dit-elle.

- Sinon je ne serais pas là, répliqua t il, qu'est ce qui se passe ?

- Mikael, répondit Katerina.

Klaus se tendit de suite en entendant le nom de l'homme qui l'avait fait souffrir toute sa vie d'humain et qui l'avait chassé, lui et sa famille pendant des siècles.

- Quel est le plan ? Demanda t il.

- J'ai réussi à trouver un moyen de le tuer, déclara Bonnie, on doit lui faire avaler ça !

Elle lui montra le petit à essai où elle avait sa préparation.

- Il n'y a que très peu, remarqua Klaus.

Les femmes des OriginelsWhere stories live. Discover now