OS n°27 - Kakashi

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OS n°27 - Kakashi.


** Commande de @Kakashi-rin **


Voir tes rêves partirent en fumée, tu en avais l'habitude. A un tel point qu'à présent, revoir cette fumée ne te faisais ni chaud ni froid. Mais là, là, ça allait trop loin. Tu ne pouvais plus être indifférente face à ce cauchemar, non. Cette fois, la douleur exploserait aux yeux de tous.

Tu te précipitas en courant près de lui, de son corps. Un corps étendu à terre, immobile et froid. Le sang tapissant peu à peu le sol, faisant ressortir sa peau pâle, beaucoup plus pâle que d'habitude. Non ! Il n'avait pas le droit, il ne pouvait ne pouvait pas te laisser, non pas cette fois ...

Les larmes dévalant tes joues telles des torrents, tu t'autorisas à crier. Après tout, pourquoi ne faire les choses qu'à moitié ?

Ton cri fendit l'air déchirant le silence entrecoupé de murmures qui c'était entrecoupé de murmures qui c'était installés dans la cour. Il faisait ressortir toute ta haine, toute ta douleur. Ta haine envers ce monde, ces gens. Ta douleur par rapport à cette perte, cet acte.

Tu étais brisé et tu le faisais comprendre. Ça suffit de tout garder en soi, extériorise. Pleure, cris, frappe, peu importe, extériorise. Sinon ça te rongera de l'intérieur, et crois-moi ou non, tu le ne supporteras pas.

Comme lui.

De toute manière, tu ne pouvais plus garder tout ça en toi, s'en étais devenu impossible. Il n'y avait pas assez de place dans ton être pour cacher ton mal-être, ta tristesse, ta peur, ta douleur et ta haine, même si c'était vide.

Alors tu explosas en pleures dans la cour, près de son corps sans vie, aux yeux de tous. Mais tu t'en fichais, tu détestais juste toute ta souffrance accumulée en plus d'encaisser sa mort. Lui, ton seul amour.

***

La dépression t'avais eu trop facilement, et ça, ça t'enrageais. Mais tu ne pouvais rien y faire, tu étais trop faible pour continuer. Pas sans lui.

Il avait été ton pilier, ton équilibre et maintenant, tout ton monde c'était effondré. Alors tu restais là, assise devant la fenêtre, les joues constamment mouillé ? Tu avais souvent pensée à en finir, afin de le rejoindre pour de bon. Mais tu n'étais jamais seule, il y avait toujours quelqu'un avec toi. Toujours, même la nuit. Tu aurais tant voulu qu'il en soit de même pour lui. Mais ça n'avait pas été le cas, résultat, il était mort. Lui, ton âme sœur.

- Y/N ? Te demanda ta mère, sachant que même en t'appelant tu ne lui répondrais pas.

Sans grande surprise, tu ne lui répondis rien, te contentant de l'écouter en continuant de fixer ton regard sur la fenêtre, insensible.

- Il ... Il y a un de tes amis qui voudrait te voir.

Un ami ? La blague. Tout tes « amis » avaient foutu le camp une fois ta dépression annoncée. Tu ne devais sûrement pas le connaître, ou quelque chose comme ça, sinon, s'il était vraiment un de ceux que tu considérais comme tes amis, il ne serait pas là, il serait chez lui, il serait chez lui en se fichant royalement de toi et de ce que tu ressens.

Ton intuition se révéla vrai, car, quand tu tournas la tête vers ta mère et le visiteur, tu ne reconnus pas la deuxième personne, cependant, tu fis comme.

Ta mère vous laissa très vite seul.

- Je suppose que tu te demandes qui je suis ? Demanda l'inconnu.

- Effectivement.

- Je suis un de ses amis.

Il n'eut pas besoin de préciser qui, tout était si évident. Après un certain moment où le silence était roi, tu décidas de priser le silence qui s'avérait pesant.

- Que veux-tu ?

Bien qu'avant tu n'y ais pas vraiment fais attention, tu le détaillas avec attention cette fois-ci. Il était grand, blond aux yeux bleus. Ses joues étaient couvertes de trois cicatrices chacune, le tout semblable à des moustaches de chats.

- Il m'a longtemps parlé de toi. Et, alors que j'aidais sa famille à faire le tri dans ses affaires, nous avons trouvé ça.

Il te tendit une enveloppe d'un blanc immaculé, seul une écriture plus ou moins lisible au feutre noir brisant l'harmonie qui s'y trouvait brisait sa simplicité.

« Pour Y/N »

- Ça t'est adressé.

Méfiante, tu ouvris l'enveloppe pour y découvrir une lettre plier en quatre. Tu la déplias doucement, les mains tremblantes d'appréhension.

« Y/N,

Je sais bien que la phrase qui va suivre est sans doute extrêmement cliché, mais je vais la faire comme même.

Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus de ce monde et j'en suis désolé ? Mon amour, mon unique amour, si tu savais à quel point je suis fou de toi, je t'aime à un point inimaginable. Oui, j'ai vraiment écris ça, moi, Kakashi Hatake.

Je sais que tu dois m'en vouloir, j'avais promis que nous serions toujours ensemble, même dans les pires épreuves, et je n'ai pas pu tenir cette foutu promesse. Je ne te demanderais pas de me pardonner car je sais bien que mon acte est impardonnable, et que je n'en veux pas, je ne le mérite pas.

Non, je ne t'ai jamais dit pour ma dépression, mais j'aurais dû. Je m'en serais peut-être sorti avec toi mais la peur imprégnait tout mon être. Alors j'ai tenté de la combattre seul, mais je n'en avais malheureusement pas le mental.

En tout cas, sache que je t'aime et que je te surveille de là où je suis, même si actuellement j'ignore où je serais. Aussi, si tu tentes quoi que ce soit, crois-moi, je t'attendrais de pied ferme, et prépare toi à te faire engeuler !

- Kakashi. »

***

Voilà, j'espère que l'OS t'a plu !

Imagine & Préférence - NarutoWhere stories live. Discover now