Chapitre Dix : 10 장

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Point de vue Oh Na Yung  : 

Avec une prévenance aussi inattendue que rare, il m'entraîna à la seconde où le bruit retentit, loin d  la porte principale. Il n'avait aucune envie d'attirer l'attention sur lui , l'attention de cette personne qui venait tout juste de sonner à sa porte et d'entrer par la même occasion. Après qu'il m'ait emmené à une distance convenable.  Il se retourna et  me prit soudainement  dans ses bras sans un mot, ignorant juste tout mes efforts pour le tenir à une distance respectable de moi. Je me retrouvai plaqué contre un corps d'homme plus tôt en forme. Je m'obligeai à l'ignorer mais ce n'était pas commode alors que je sentais la pression du bas de son corps à travers son pantalon. Je faillis rire à cette pensée, et je pensais qu'il l'avait compris lui aussi.  Mais peut être que je me faisais des idées de bas étages. Ravalant le nœud qui s'était formé dans ma gorge. Je gardai les yeux rivés sur son épaule pour ne pas croiser son regard. Je ne voulais pas voir ce qui s'y reflétait. J'étais certaine que cela ne me plairait pas. 

- Regard moi Na Yung. 

Je sentis les mots vibrer tout contre moi. C'était encore un ordre. Nul doute qu'il était habitué à commander et à être obéi. Je secouai la tête, refusant d'être l'une de ses bimbos évaporées qui disaient amen à à tout ce qu'il demandait. Au lieu de renouveler son ordre, il prit mon menton entre le pouce et l'index et fit pivoter ma tête vers lui l'inclinant en arrière pour m'obliger à croiser son regard. Têtue , je baissai les yeux. Il s'esclaffa. Il trouvait sa drôle.

-Pourquoi poursuivre cette farce ? sifflai-je Mais il ne répondit pas et passa à autre chose.  Je pouvais sentir qu'il essayait de faire passer son excitation soudaine. Mais il n'y arrivait pas. 

-S'il te plait , cache toi. Il se détacha de moi après m'avoir emmené à l'autre bout de sa maison.  Et soupira un coup, il tentait tant bien que mal de se calmer. 

-Pourquoi me cacher ? Je me retrouvais étrangement orpheline de la chaleur qui m'avait enveloppé pendant quelques minutes.

- On a tous nos petits secrets. Dit il d'une voix teintée de moquerie. J'avais eut envie de faire quelque chose de vraiment puéril, comme lui écrabouiller les orteils avec mon talon, mais il m'offrais une porte de sortie et j'aurais été stupide d'hésiter. D'autant qu'il pouvait changer d'avis d'une seconde à l'autre , juste pour le plaisir de me torturer. Je m'éloignai quand il m'attrapa par le coude. Sans me retourner, j'entendis sa voix basse et insistante. Mais s'il te plait ne bouge pas d'ici. 

 J'acquisais de la tête , mais malencontreusement je n'écoutai pas son dernier ordre et partie discrètement vers une autre direction de la sienne quand il eut le dos tourné. 

Mon coeur battait toujours autant la chamade. Il partit quant à lui à l'opposé, pour rencontrer  cette femme sans même se retourner en arrière. Qui est elle ? Fut la première question qui me vint à l'esprit tout de suite après. Je me secouai la tête ,avant de trouver une pièce qui ferait l'affaire pour me cacher de toute cette mésaventure soudainement. Je traversai le couloir à pas feutrés et passai la tête doucement entre chaque intersection ou porte. J'avais l'impression que chaque bruit que je faisais s'entendait jusqu'à la porte d'entrée, que mes talons résonnèrent sur le parquet pendant que j'étudiai l'environnement d'où je me situais.  Tout était sobre , quelque peu luxueux mais cela ne se ressentait pas plus que je ne l'aurai pensé.  On pouvait y ressentir une certaine morosité, je m'aventurai alors plus en détail , sans me préoccuper d'avantage de ce qui m'entouraient.             

Soudainement , je trouvai la pièce la plus éloigné d'eux.  Elle était plus longue que large, les lumières de la ville scintillaient à travers les fenêtres ,  les vrombissements des voitures plus loin s'entendaient très légèrement.  Le long du mur, de l'autre côté de la pièce, se trouvait un grand tableau accroché au mur  masquée par un paravent ouvragé.  A part ça, la pièce était complètement vide. Je marchai jusqu'à cet étrange objet qui prenait place dans cet étrange endroit.  Fixant ce tableau, je pouvais voir que de la poussière l'abritait depuis quelques temps déjà. Le tableau était accroché au mur, il y avait une colline sombre, une montagne enneigée, un lac calme, quelques nuages plus ou moins noirs et une barque. Rien de bien impressionnant, juste des nuances de gris. Mon regard se dirigeait tout autour de cette pièce, pourquoi n'y avait il que ce tableau accroché et pourquoi cette peinture me rendait soudainement triste ? . Je reportai mon attention à cette vieille peinture, étrangement plus je la regardais, plus elle devenait plus  sombre et mélancolique.  Mais je ne savais pas pourquoi, je n'arrivais pas à détacher mon regard. J'étais comme happée par cette triste scène qui se dégageait là.  Mais des brides de conversation me parvint dans cette contemplation silencieuse. 

Sensation (G-Dragon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant