Chapitre Treize : 13 장

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Point de vue Oh Na Yung :

J'avais les yeux grands ouvert, et je savais que lui aussi.  Le sentir aussi près de moi et surtout dans le même lit me laissai énormément perplexe. Je ne pouvais dormir dans de telles conditions , c'était totalement impossible. Pas avec lui. 

-J'ai du mal à dormir , là , contre toi.  Je sentis ses bras se resserrer sur moi.  J'essayais de me dégager de son emprise , mais il nicha sa tête plus en profondeur derrière mon cou. Je pouvais sentir son souffle sur moi, ce qui me laissa échapper un frisson maladroit. 

- Eh bien , éloignez vous.  Dis-je calmement en gardant le plus possible les yeux fermés, j'avais peur de les ouvrir , même si je savais qu'il était derrière moi. J'avais peur de les ouvrir pour me dire que ce que j'étais entrain de vivre était la pure réalité et non un rêve. 

-Tu as envie que je m'éloigne ? Il glissa deux doigts à la naissance de mon sein gauche. 

-Qu'est-ce que ... ? Il me coupa net. 

-Ton coeur bat vite. J'enfouis mon visage dans l'oreiller.  il n'avait pas le droit de me mettre dans un tel état. Il n'en avait pas le droit.. Je te fais autant d'effet à ce que je vois. Poursuit il, je pouvais sentir un sourire en coin sur sa bouche après qu'il eut prononcé cette phrase. Je pouvais même me l'imaginer dans l'exactitude. Son sourire insolent. 

-Et on dit que ce sont les filles qui sont bavardes. 

-Je t'ennuie ? Dit il sur une voix se remplissant de vexation. 

-  Vous êtes mon supérieure, et je crois bien que vous êtes  aussi en couple.  Dit celle qui lui "ouvre la porte" et l'autorise à passer la nuit chez elle.  

- Qui a dit que j'étais en couple ?  Sa voix avait changé en une seule seconde , elle était devenue plus rude , plus stricte, sur une pointe d'agacement. 

-La robe et les chaussures en parlent d'elles mêmes.  Crachai-je, ne pas voir son visage me permettais de dire ce que je voulais , j'étais moins perturbée. 

- Eh bien , penses ce que tu veux. Le silence s'installa de nouveau, pesant. Il se redressa et contempla le ciel. Après un moment , je l'imitai. 

- Vous êtes vraiment un homme bizarre, commençai-je. Pleins de contradictions.  Je me sentis comme une enfant à la peau fleurie d'ecchymoses, qui serait séquestrée dans une pièce avec un homme qui garde toujours la main levée. A chacun de ses mouvements, je me rétractai, de peur que , cette fois ci , le coup ne tombe.  D'ailleurs peut être que ce dernier voulait simplement me tendre une main amicale, mais le réflexe de protection était là, plus puissant que l'espoir. Au fond , ce n'était pas difficile à analyser.  Il était un homme fugueur, un fantôme sous une carapace solide.   

-J'essaie simplement de composer avec mes faiblesses, me dit-il en toute franchise. 

- Vous avez perdu vos plumes ? 

-Moi.. Un peu  Il fouilla dans son manteau laissé sur la rambarde et en extirpa un paquet de cigarettes et un briquet. Je sais que tu n'aimes pas la cigarette , mais ça te dérange si je fume ? 

-Vous n'avez pas encore perdu cette sale manie de fumer ? 

-Non.. J'essaye..  Le bout de la cigarette rougeoie dans l'obscurité Ji Yong prit une grande bouffée avant de recracher, cette fumée manifestement salvatrice. 

Sensation (G-Dragon)Where stories live. Discover now