Chapitre 1 : Le commencement

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Quand tout a commencé...

Nous étions samedi, et ma mère, comme à son habitude, préparais le petit déjeuner. C'était une sorte de coutume chez nous : Les samedis matin étaient réservés et consacrés uniquement à la famille. On se réunissait et on mangeait tous ensemble. Les autres jours de la semaine, il était difficile, pour nous,d'être réuni. Mon père était souvent en déplacement et donc rarement à la maison. Ma mère, quant à elle, travaillait à une heure d'où nous habitions. Elle partait donc très tôt le matin et rentrait très tard le soir. Et mon frère quand à lui était en internat et ne rentrait que le week-end. Chacun avait ses habitudes, son train de vie. Au final, nous vivions à deux dans cette maison : ma sœur et moi. Elle était mon petit rayon de soleil. Du haut de ses 7 ans, elle faisait mon bonheur. J'aurais tout donner pour elle comme pour mon frère. Ce dernier m'avait tout appris et quand il avait dû quitter la maison pour partir à l'université, à plusieurs kilomètres de chez nous, j'en avait été dévasté. Ma mère déboula dans ma chambre alors que je tournais la tête pour inspecter mon réveil.

- Allez les Loulous tout le monde debout! Il est 9 heure et votre père meurt de faim! Dans 10 min vous êtes en bas.

9:00 AM, voilà ce qu'indiquait mon réveil. Ma mère était plus que ponctuelle. Une demie heure passa sans qu'aucun de nous ne se lève. Personne ne descendait jamais et ma mère était toujours obliger de remonter à l'étage pour nous ordonner de descendre. Des pas résonnèrent, traversèrent le couloir et foncèrent droit dans ma chambre. Elle ouvrit les rideaux d'un geste sec avant de se tourner vers moi. Une ride barrait son front me montrant son épuisement à répète sans cesse les mêmes gestes. Je m'étais alors attardée sur son visage. Ma mère avait toujours été l'une des plus belle femme qu'il m'avait été donnée de voir. Ses longs cheveux châtains relever en un chignon rapide, ses yeux verts limpide et ses lèvres qui étaient faites pour sourire. Ma mère était une personne très douce mais aussi une femme forte. Plus forte qu'elle?Pour moi ça n'existait pas.

-Alicia Marie Collins! Cria t'elle me sortant ainsi de mes pensée, dans 5 minutes, tu es en bas, m'ordonna t'elle en quittant ma chambre alors que j'acquiesçais de la tête.

Ma mère avait cette faculté, celle de se faire obéir au doigt et à l'œil. En énonçant mon prénom et mon nom, elle me faisait parvenir une menace silencieuse "Si dans la minute qui suit tu n'es pas en bas, gare à ton cul". Je m'étais donc lever aussitôt et m'étais empresser de rejoindre mes parents en bas. Ma sœur était déjà installée devant la télé alors que mes parents nous attendaient à table, déjà assis et prêts à manger.

- CHRIS ! Descend ! MAINTENANT ! Ordonna ma mère en éclatant un tympan à mon père qui grimaça.

Chris cherchait les ennuis. À 21 ans, il était toujours aussi feignant et irresponsable. Ne pas obéir à ma mère était signe d'irresponsabilité. Il avait tendance à oublier, que même à son âge, il se devait de respecter les règles, il vivait toujours sous le toit de nos parents et ici c'était leurs règles. Mon père, journal en main, regardait discrètement ma mère, souriant sournoisement. Du haut de ses 1m90, mon père était une armoire à glace et avait un cœur en or. C'était un très belle homme avec ses cheveux blonds, sa barbe rasé de près et ses yeux noisettes. Et même s'il trouvait amusant de voir ma mère devenir rouge de colère, je savais aussi qu'il serait le premier à la soutenir et donc à botter le cul de mon frère.

- Je vais le chercher, soufflais je en me dirigeant vers les escaliers.

Je montais rapidement à l'étage, montant les marches quatre à quatre. Je traversais l'unique couloir en direction de la chambre à mon frère. Nous habitions dans une maison de taille moyenne, nous n'étions pas les uns sur les autres et avions chacun notre propre chambre. La chambre de Chris était à l'opposé de la mienne, à l'autre bout du couloir alors que celle d'Anissa était à droite de la mienne. J'ouvris la porte de mon frère et le découvris allongé dans son lit feignant de dormir. Je soufflais devant son manque d'originalité. C'était impossible qu'il dorme encore vu le bordel qu'avait foutu maman.

NEW LIFE {EN RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant