(Tome 2)
Printemps 1711.
Après des années loin l'un de l'autre, Gabriela et Harry allaient se retrouver mais plus rien n'est comme avant.
Beaucoup de choses ont changé mais il y a bien une seule qui n'a jamais changé et qui ne changer...
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Une semaine plus tard Berkshire, Royaume-Uni Gabriela Lennox
L'état de santé du roi s'est dégradé ces derniers jours, il est cloué au lit et George et Henry veulent tout le temps aller le voir mais je les empêche d'y être tout le temps. J'ai bien peur que ce soit les derniers moments du roi et je ne veux pas que mes enfants le voient mourir. Nous avons enterrer leur père il y a une semaine et je ne veux pas qu'ils voient quelqu'un d'autre mourir. Dans une semaine, ils vont avoir cinq ans et ils sont encore trop jeunes pour voir tout le monde autour d'eux mourir.
- « Madame. » Dit le valet du roi en entrant dans ma chambre. « Le roi voudrait vous voir. »
J'acquiesce et je prends mes petits monstres pour aller d'abord les déposer chez Harry. Ils adorent Harry parce qu'il les laisse faire ce qu'ils veulent et il leur offre beaucoup de cadeaux.
Une fois qu'ils sont avec Harry, je rejoins le roi qui est dans sa chambre. Il est couché dans son lit et il regarde le plafond. Il est tout pâle depuis quelques jours et il semble vraiment souffrir. Il a quand même déjà vécu pas mal d'années, il a déjà 52 ans et c'est un exploit pour un homme.
- « Votre majesté. » Dis-je en m'approchant de lui. « Votre valet m'a dit que vous vouliez me parler. »
Il pose son regard sur moi et je m'installe sur la chaise près de son lit. Il me regarde et me tend sa main. Je pose ma main sur la sienne et il la sert de toutes ses forces mais il en a très peu.
- « Quand j'ai posé mon regard sur toi pour la première fois, tu avais seulement deux jours de vie. » Me dit-il. « Et à ce moment-là, j'avais tellement voulu que tu sois ma fille. »
Mon cœur se sert légèrement et je sers sa main.
- « J'aimais tellement ta mère et je voulais tellement avoir des enfants avec elle mais Dieu en avait décidé autrement. » Dit-il en affichant un petit sourire. « Je pense que depuis le début son plan était de faire en sorte que ta mère et moi nous séparions pour qu'Harry et toi puissiez tomber amoureux. »
Je ne pense pas que tout cela soit l'œuvre de Dieu, je ne pense pas qu'il veuille rendre tout ce monde malheureux. Tout ceci n'est l'œuvre que de l'homme. Si mon grand-père et le grand-père d'Harry n'avaient pas forcé nos parents à épouser des personnes qu'ils n'aimaient pas, ils seraient en ce moment même ensemble et heureux. Et si ce n'était pas pour toutes les personnes qui se trouvent ici, je serais avec mon prince.
- « Je n'ai jamais eu l'occasion de me battre pour ta mère et j'ai abandonné quand elle est partie alors qu'Harry n'a jamais cessé de se battre corps et âme pour toi. » Me dit-il en me rapprochant un peu plus de lui. « J'irais même jusqu'à dire que je n'ai jamais vu quelqu'un aimer de cette façon et je sais que temps que tu seras en vie, Harry se battra pour toi. »
