Chapitre 8 : Black

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Je déteste qu'on me réveille et surtout quand ça vient de lui. Nan, mais sérieusement pourquoi est qu'il crie alors qu'il est 19H00 sérieux. Et de plus, il ne pouvait pas se bouger et allait voir où j'étais. Et ce n'était pas compliquer puise que je ne connais que sa chambre.

Après être remonté à l'étage grâce à des menaces de je, te déshabille ou je ne sais pas quoi. En temps normaux, je n'aurais pas coopéré, mais là, dès que cette phrase est sortie de sa bouche, j'ai senti mes joues se chauffer et par chance, j'ai pu partir avant qu'il ne voie leur teinte qui était devenue trop roser à mon goût.

Je m'assieds sur son lit King-size, et inspecte ma cuisse qui commence vraiment à saigner depuis plusieurs heures déjà. Et j'ai comme de la fièvre et son doit être sûrement pour ça que je me suis endormie ce qui n'est pas dans mes habitudes. Je suis plus le genre de fille à rester éveiller toutes les nuits parce qu'elle a peur de faire des cauchemars. Je n'ai jamais beaucoup dormi, je me contentais à 2 voire 3 h 00 par jour et c'est tout. Je devais tout le temps rester sur mes gardes et me préparer à toute possibilité. Il pouvait m'attaquer à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

La porte de la chambre se claque pour laisser apparaître Castel qui n'est pas très content, mais bon ça, on va dire que ne sait clairement pas mon problème.

- À quoi tu joues, je t'ai demandé de t'habiller, et même ça, tu ne sais pas faire. Me dit-il sèchement

Il faut savoir une chose, je ne suis jamais sympa quand je suis malade alors malheureusement pour lui, mais il va devoir supporter ma colère.

- Castel, tu me casses la tête, et je ne comptais pas me changer, mais rester dans la chambre et d'ailleurs, tu n'auras plus à me supporter puises que je pars demain matin à la première heure. Lui dis-je d'une froideur que moi-même, je ne soupçonne pas

Il fronce les sourcils quelques secondes, avant que c'est trait du visage se durcisse sous la colère. Et il me fait vraiment peur à ce moment-là, je ne l'ai jamais vis aussi énerver. Qu'est-ce qu'il lui prend, je ne comprends pas, mais vraiment pas ses réactions. J'avais compris que c'était un vrai nerveux de première, mais là, il devient complètement fou.

Sans que je ne m'y attende, je me retrouve plaqué sur le lit et Castel juste au-dessus de moi. Nos corps sont proches voire trop proches, je peux sentir sa respiration irrégulière sur mon visage. Son odeur de menthe mélangée a l'odeur de la cigarette. Tout chez lui respire la virilité que chaque homme devrait faire preuve. Nos lèvres à quelques centimètres et ses mèches de cheveux qui retombent sur son front. Tout chez lui m'attire et pourtant, je n'arrive pas à accepter le fait qu'il me plaise, sans doute parce que c'est quelqu'un de dangereux. Et je ne sais même pas pourquoi je dis ça parce que je ne connais rien de sa vie personnelle, à part qu'il habite dans une magnifique résidence avec sa famille et plusieurs hommes qui veillent sur leur sécurité. Mais le fait que ces hommes portent tous des armes me font poser des questions, des caméras partout et un hacker a leur disponibilité. Je me demande vraiment dans quoi il travaille pour pouvoir se payer tout ça et sans avoir aucun problème.

- Tu n'iras de nul part, tu vas restes avec moi et ne pas bouger. Je ne te les jamais dis mais tu resteras la tant que tu n'auras pas ta jolie petite tête recouverte de terre. Me dit-il au bord de mes lèvres

Il est méchant et froid, il est cru dans ses mots et ne regrette aucun d'entre eux. Il dit ce qu'il pense sans se soucier des sentiments de la personne en face de lui. Tout ce qui lui importe, c'est ces petites personnes et sa satisfaction à faire du mal aux autres. Moi, je ne pourrais pas dire que je ne tire pas du plaisir en inspirant la peur aux gens, mais je ne peux m'empêcher de penser par la suite que je suis un vrai monstre et que sa personne ne pourra le changer tout comme lui.

- Maintenant, tu vas faire ce que je te demande et arrêter de me parler comme si j'étais ton pote devant ma famille et mes hommes... Et dernière chose, c'est la dernière fois que tu me frappes ou que tu lèves la main sur moi, capito il mio amore ? « Compris mon amour ». Dit-il en caresser mon bras ce qui me procure des centaines de frissons

- Et toi, c'est la dernière fois que tu me donnes un de tes surnoms stupides, garde ça pour tes petites copines et non pour moi, inclusa pallina ? « Comprise petite couille ». Lui dis-je avec un sourire arrogant

Tout, c'est trait se sont durci et j'ai pu sentir sa colère qu'il essaye sûrement de contenir face à mon insolence. Mais écoutez, je déteste quand on me provoque surtout quand ça vient de sa part en fait. Et en plus de ça, il m'a cherché le premier en me donnant des ordres à tout moment. Et je ne vais pas me gêner pour l'appeler comme ça jusqu'à qu'il arrête ses provocations.

Je sens quelque chose de froide me toucher le poignet gauche avant qu'il ne soit emprisonné, je baisse la tête et PUTAIN.DE.MERDE. À quoi il joue ? Il vient de lier nos deux poignets l'un à l'autre avec des menottes, avec des menottes !!! Je vais le tuer, ce n'est pas possible, je vais l'étrangler à coup sûr.

- Maintenant ou que tu ailles, je serais avec toi, que ça soit pour les toilettes, la douche, dormir, manger, sortir, tout ce que tu feras, je le verrais. Alors prépare-toi à me supporter pendant un petit moment, du moins ça, c'est toi qui vois jusqu'as-tu décide de mettre fin à tes jours toi-même. Dit-il en se relève ce qui me fait relever par la même occasion

Je suis foutu complétement foutu, j'ai intérêt à trouver un moyen pour me sortir de son emprise parce qu'il est, mais hors de question que je reste avec lui. Surtout si c'est pour que mon corps veuille le toucher à chaque secondes. Je dois l'éloigner de moi et vite avant qu'il ne soit blessé à son tour.

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kiss!!

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MAFIA T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant