Douz - Aux portes du Sahara (V.2)

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Dans l'immensité claire que colore le soleil,

Je veux graver mes pas comme autant de merveilles,

Contempler d'ici bas l'infini et le ciel...

Chaque courbe est gracile et tout semble immobile,

Mais pourtant le désert est de sables mouvants,

Et le grain ondoyant arraché à la pierre

S'envole et s'accumule, c'est là tout le mystère ;

Partout il s'insinue et trace son chemin,

Faisant fi de l'obstacle et des remparts humains.

C'est ce sable indompté propagé par le vent,

Cette mer agitée en flots tourbillonnants,

Qui tous les jours avance, envahit le présent

Et recouvre le mur éphémère et futile.

S'effaceront bientôt les constructions fragiles,

Et l'empreinte légère de mes pas malhabiles

A déjà disparu dans le soleil couchant...

L'entrelacs délicat modelé par le temps

Subtilement dessine entre plis et collines,

La porte du désert qui appelle et fascine.

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© Clelia Maria CASANOVA – 2 avril 2018



Ce soir, je vous propose (enfin, me direz-vous ! 😋) une version remastérisée du poème "Douz"... version presque entièrement réécrite, car j'arrivais difficilement à faire coïncider mes textes anciens et nouveaux...


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