Que la rose était tendre au soleil hésitant,
Accouchée de la nuit et de rosée perlant...
Ou était-ce des larmes éveillées du matin ?
Ce soir elle sera laide en son flétrissement,
Cette rose mortelle aux épines d'airain.
Je veux hâter sa peine en cueillant son chagrin,
Déchirer ses pétales et respirer son sang ;
Sa douleur est si belle et son parfum d'encens,
A scellé son destin que j'aspire en tremblant...
J'ai dévoré la rose, si fragile et si belle,
Absorbé son essence et sa douce étincelle
Elle sera immortelle, en mon corps à présent
Désormais elle est mienne jusqu'à la fin des temps.
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© Clelia Maria CASANOVA – 8 avril 2018
Voilà voilà... Le second poème "écrit" la nuit dernière... Dont je ne me souviens pas plus que du premier 😋 On dirait une version gore de "mignonne allons voir si la rose..." ! Je le trouve encore plus dérangeant et glauque que celui d'hier soir, et d'autant plus après certains de vos commentaires... 😅
Deux hypothèses se dégagent (merci aux différents contributeurs) 🤓 :
1 - je suis la chose horrible qui dévore une pauvre rose sans défense (pas trop mon trip à priori, j'ai déjà du mal avec une pauvre salade innocente, mais qui sait, je suis peut-être une vegetal-killer qui s'ignore encore... 😊)
2 - une chose horrible a pris le contrôle de mon esprit en écrivant à ma place (là je flippe un peu, merci Oskar... 😳) et je SUIS la pauvre rose qui se fait dévorer
En tout cas RAS cette nuit... 😎 Dommage, c'était quand même sympa le poème déjà écrit au réveil, et en version moins glauque je crois que j'aurais apprécié, en bonne grosse feignasse que je suis... 😇
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En Vers et contre tous
PoetryRecueil de poésie, occasionnellement citations et textes courts, sur des thèmes très variés, et au jour le jour... Un genre de journal poétique, en somme... 😊 J'aime que mes vers soient libres, sans d'autres contraintes que le rythme et la sonorité...