A l'heure où l'on s'endort pour que le corps repose,
Je ressens le frisson de l'autre voix qui ose.
Il me faudrait bouger mais mes membres sont gourds ;
Je voudrais crier fort - qu'on vienne à mon secours !
Mais rien ne me retient, jusqu'au bord de l'abîme :
Je sens mon cœur glisser où ma raison s'abime.
De ma bouche serrée aucun son ne s'échappe,
Sur mon esprit confus, la peur, comme une chape,
Contrôle mon cerveau et silence mes cris.
Sur la feuille alors court ma plume ensorcelée,
Elle dessine je crois des vers en liberté...
Mais dans l'ombre de qui ? Est-ce moi qui écris ?
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© Clelia Maria CASANOVA – 7 juin 2018
Toujours cette fameuse tendance à écrire la nuit... 😕 Il n'y a plus eu de poèmes totalement oubliés, mais quand même, j'avoue que ne garder (au mieux) qu'un vague souvenir de ce que j'écris durant la nuit m'énerve un peu... 🙄
Et en plus, c'est le grand retour des alexandrins, ces temps ci... 😅
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En Vers et contre tous
PoetryRecueil de poésie, occasionnellement citations et textes courts, sur des thèmes très variés, et au jour le jour... Un genre de journal poétique, en somme... 😊 J'aime que mes vers soient libres, sans d'autres contraintes que le rythme et la sonorité...
