Dans le pré j'aperçois quelques fragments de ciel,
Posés là par hasard, embrassant le vermeil
D'une fleur que le vent au souffle paresseux,
Anime tendrement d'un frisson malicieux.
L'Azuré est fragile, il suffirait d'un rien
Pour que brise son corps, que se froissent ses ailes,
Et que s'achève ainsi son ballet aérien !
Alors de fleur en fleur il s'empresse avec zèle,
Et ravissant mes yeux, subtil et enjôleur,
Quand il s'éloigne un peu laisse mon cœur rêveur...
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© Clelia Maria CASANOVA – 22 juillet 2018
J'ai une passion marquée pour les insectes (vous l'avez sans doute remarqué... 😋), et notamment pour les papillons...
Aujourd'hui, j'ai passé un assez long moment de mon après-midi à suivre les pérégrinations floricoles d'un Azuré que je trouve particulièrement beau, celui des cytises (Glaucopsyche alexis) 🤓. Un assez long moment car il est revenu à chaque fois qu'il s'éloignait un peu, récompensant ainsi ma patience 😍.
(bon d'accord, j'avoue 🙄 : j'étais juste larvaire au soleil et je n'aurais pas bougé de toute façon... 😎 De temps en temps j'aime bien jouer au lézard, du moment que j'ai un bon bouquin entre les pattes... 😉).
DU LIEST GERADE
En Vers et contre tous
PoesieRecueil de poésie, occasionnellement citations et textes courts, sur des thèmes très variés, et au jour le jour... Un genre de journal poétique, en somme... 😊 J'aime que mes vers soient libres, sans d'autres contraintes que le rythme et la sonorité...
