Cher Inconnu,
Il est des soirs comme ça, où me parviennent les chevrotements de ta voix affligée par mille est une absence comme une complainte roucoulée au milieu des ruines, par une orpheline. Ta voix douloureuse, ta voix fiévreuse, ta voix éteinte qui, des cendres de mon cœur renaît ... Tu es un chant ancestral qu'exhale la flûte des siècles. Un chant qui sent la terre, un chant qui sent le feu de bois, un chant qui sent tes doigts. Et, tu ne peux exister qu'entre mes lignes. Mes blancs ta demeure. Face à tes miroirs qui reflètent mes nuances, chacun comment, je lève mon encrier. Tu vois, je ne bois pas dans une coupe ! Tchin ! A tes regrets !
Amoureusement, l'Inconnue.
