• 13 • Les liens entre les victimes

37 2 17
                                    


De son côté, John n'avait pas eu beaucoup de patients. Sa journée se finit rapidement en début d'après midi. Le médecin n'avait pas envie de manger encore écœuré par la vue de la veille. Il alla se balader dans le parc Victoria situé dans district de Tower Hamlets. Un parc assez agréable, parfait pour se changer les idées. Il marchait un café au lait chaud à la main. Le médecin avait vraiment besoin de se changer les idées après les horreurs de la veille. Prendre l'air était le meilleur moyen pour lui de se changer les idées son travail n'ayant pas eu d'effet.

Pour lui, le plus insupportable n'était pas tant la femme mutilée, mais l'enfant. La vision de l'enfant lui était insupportable. Il voyait encore le nourrisson éventré, ses organes dehors du sang partout, une odeur nauséabonde qui embaumait l'église. Comment pouvait on être aussi cruel. Il marchait dans le parc tranquillement et regardait l'automne s'installer tranquillement. John sent son téléphone sonner. Il regarde le message:


"Il y a un lien entre les deux victimes. Viens, même si tu peux pas. RDV à St Barth

SH "


John eut un léger sourire, c'est vrais il faut qu'il se reprenne. Après tout, il avait vu bien pire à la guerre et retourner sur ce "champ" de bataille lui avait manqué durant cette journée. Il espérait juste qu'il n'y ai pas le cadavre du nourrisson. Il prit un taxi en direction de l'hôpital.

Pendant ce temps, Sherlock avait le dossier de Mary Nichols sous le nez, il parcourait les lignes du dossier rapidement et prenait aussi des notes sur son carnet. Au final beaucoup de choses liaient les deux femmes. Quand John pénétra dans la salle, le bouclé lui adressa un sourire, il était rassuré que son blogueur ait meilleure mine que la veille.

"Tu as l'air d'aller mieux. " dit il tout en reprenant sa lecture

John souffla, amusé par sa remarque. Il s'approche de son ami.

"Tu as une piste ? demande t'il en regardant les différentes pages du dossier

- Yep ! Une belle oui ! Elles avaient beaucoup de liens. Le premier, leurs maris. Tout deux banquiers de la même compagnie. Elles étaient journalistes, mais pas très connues. Elles avaient plus de 30 ans et allaient se marier bientôt. Aux deux, on a retiré l'utérus, ce qui signifie que le crime était d'un caractère sexuel, voire passionnel. Notre tueur a certainement des soucis de cœur avec des femmes travaillant dans la communication. Voire même avec ces deux femmes. Nous avons affaire à une personne au cœur brisé qui veut se venger sur les femmes en général.

- Une personne ? Mais tu as pourtant dit qu'ils étaient deux la veille!

- Oui, ils sont deux, l'un est le cerveau et l'autre l'exécutant, il est inutile pour le moment et j'ai assez d'informations pour savoir que c'est lui qui a fait les lettres visant à effrayer Scotland Yard.

- Aaah. dit il en hochant la tête "

Tout était bien plus clair maintenant, mais John se demandait si ce n'était pas un des maris le tueur.

"Son mari l'a peut être tuée pour son argent." dit John

Sherlock haussa un sourcils d'incompréhension, John continua

"Mary Nichols avait peut être une fortune cachée ! "

Le visage de Sherlock se transforma en une moue montrant qu'il ne voyait pas du tout ou John voulait en venir.

"Mais comment ? Demande t il

- Elle a certainement caché sa fortune à l'étranger, un jour le mari l'a découvert et comme tout bon banquier, il est avide d'argent, donc il a fait son choix. Il l'a éliminée et a pris son argent! "dit il d'un air assuré

Sherlock se '' face palma'' c'était ridicule et complètement tordu et soupire.

"Non, John c'est clairement impossible!

- Mais tu ne sais rien de lui! s'exclame le docteur

- J'en sais bien plus que tu ne le crois ? "

John croisa les bras d'un air désapprobateur, il ne voyait rien portant sur l'homme pourtant.

"Il n'est pas mentionné dans le dossier, ça fait depuis 10 minutes que le lit !

- Ils ne font qu'en parler et il n'est pas coupable John ! "

Il soupire et continue:

"C'est un banquier certes, mais il était fou amoureux de sa femme et ne voulait pas la perdre, il était tellement brisé par sa mort qu'il se suicida le lendemain. "

John avait maintenant les yeux comme des billes. Il relut le dossier vite fais et effectivement, ce suicide était mentionné. Il se sentait vraiment ridicule et soupire et se met à rire de la situation ça lui faisait du bien. Sherlock le suivit dans son rire, ils finirent tous les deux pliés de rire pour pas grand choses, certes.

"Franchement John, comment t'en est arrivé à cette conclusion ??? demande t'il mort de rire

- Mais j'en sais rien!

- Bah en fait il s'est suicidé! Et voilà! dit le détective encore mort de rire"

Molly entra discrètement par simple curiosité, elle ne les avait jamais vu rire ainsi. Elle fut assez interloquée par ce qu'elle avait entendu. John se racla la gorge et se calma vite quand il compris que Molly était là. Sherlocks e calma aussi rapidement.

"Merci pour le dossier Molly ! dit le détective en réunissant les fiches

- Il a été d'une...erm grande utilitée. " dit John en essayant de se rattrapper.

Sherlock rendit le dossier, que Molly lui arracha des mains. Sherlock sentit une main s'écraser violemment sur sa joue. Elle était furieuse contre lui, ou plus tôt déçue. Oui, déçue par son comportement. Elle détestait par dessus tout qu'on rie de la mort d'une autre personne.

"Crétin! " dit elle en sortant de la salle d'un pas furieux.

Sherlock se tenait la joue l'air étourdi, elle ne l'avait pas loupé cette fois. Il la retint par le bras.

"On riait pas sur le mort Mol...." il fut interrompue par une autre claque

John ne dirait rien, ça le faisait presque rire que son ami se prend des claques de la part de la jeune femme.

"Allez Sherlock, dit lui que tu l'aime bon sang! " penses le docteur

En effet John savait très bien que Molly en pinçait pour le détective et essayait des fois de les mettre ensemble. Mais Sherlock est une personne compliquée à comprendre, pensant mordicus que l'amour est un sentiment inutile et une simple erreurs humaine. 

John n'était jamais vraiment d'accord sur ce point, certes l'amour pouvait faire faire des bêtes aux gens mais c'était aussi une façon de se sentir moins seul. Il se sentit bousculé, c'était son ami qui venait lui mettre un coup de coude.

"On a nos données, tu viens ?

- On va où, demanda John

- Chez quelqu'un, suis moi! "

John se contenta de suivre son ami, mais où allait il l'emmener ? Il en avait aucune idée pour le moment. 

Sherlock Holmes - Le tueur de Whitechapel - En cours de réécriture completeWhere stories live. Discover now