• 15 • Une troisième victime

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Un mari suicidé et une troisième victime, rien de mieux pour ravir la journée de Sherlock. Le détective et son ami étaient arrivé sur la scène du crime. Cette fois ci c'était au 40 Winks Hotel. Ils descendirent du taxi une fois arrivé.

Les patrouilles de polices étaient déjà là ainsi que les ambulancier, bonheur pas d'Anderson ni de Donovan en vue, parfait ! Par contre l'inspecteur Morrison était là, il vit que le détective arriver au loin et s'approche.

"La victime est une femme d'environ 35 ans appelée Sandra Beaumé, elle était médecin. Elle est en couple avec Susanna Larsen, un professeur qui enseignait le Danois à la fac de lettres de Manchester. Elle a été retrouvée morte ce matin par une des femmes de ménage.

Et d'après ses papiers, elle était venue pour un dépistage du col de l'utérus car il était très infecté. Son utérus a été retiré et elle a juste été égorgée comme Mary Ann Nichols.

- Et où est elle ? demande le détective

- 15ème étage chambre 156. répondit l'homme "

Sherlock ne perdit pas de temps et entre dans l'hôtel suivi d'un John silencieux. Il sentait que quelque chose était différent et que le tueur jouait avec lui. Es-ce que Moriarty tirait les ficelles de ce jeu ? C'était une possibilité

Ils montèrent à la chambre. C'était propre pour une scène de crime et aussi par rapport à la scène précédente. Une femme rousse vêtue d'un pyjama, avec une entaille au cou et très peu de sang. Les scènes étaient pratiquement opposées. La première était une mare de sang dans un lieu de culte et maintenant dans un hotel.

Sherlock regardait la scène dans son ensemble et s'approche du corps suivi de John. Il observait la femme sous toutes les coutures et sortit sa loupe de poche pour observer certains endroits. Il alla fureter dans le reste de la pièce pendant que John observait la blessure sur la femme.

L'inspecteur les avait rejoint plus tard. Il était plutôt perplexe au sujet du détective, en effet le voire papillonner dans la chambre comme il le faisait était assez étrange, du moins pour lui.

"Alors, vous avez des données ? demande t il

- Oui, j'en ai quelques unes...dit Sherlock tout en furetant dans la chambre de la victime a la recherche d'autres indices "

L'inspecteur s'avançait vers lui se demandant ce qu'il avait à s'agiter ainsi, si loin du corps. Il se demandait vraiment si ce détective valait la peine. Mais Lestrade lui avait lourdement conseillé. Il avait l'impression qu'il était perché comme une sombre Junkie. Il se racla la gorge.

"Vous êtes sur que vous êtes détective ? demande t il d'un ton énervé

- Oui, détective consultant. Et vous êtes vous inspecteur ?

- Oui, j'ai passé des diplômes. Et vous, vous avez des diplômes dans le domaines ? "

Sherlock continuait son investigation, sans répondre à cet interrogatoire futile. Il avait assez de données pour comprendre ce qu'il s'était passé maintenant. Il retourna vers John qui avait fini d'analyser le corps. L'inspecteur le suivi afin d'en savoir plus.

"Elle est morte hier soir, la blessure est profonde, mais pas de sang... Donc la coupure a été effectuée après sa mort pour brouiller les pistes, déclara John

- Elle s'est battue contre son agresseur, dit le détective, regardez les marques noires sur le mur, il l'a prise contre le mur elle s'est débattue comme elle a put mais pas assez, le tueur l'a violemment balancé sur le lit et l'a étouffée avec cet oreiller, dit il en désignant l'oreiller sur lequel reposait la tête de la victime.

Sherlock désigna les plis de l'oreiller sur lequel reposait la tête de Sandra.

"Ces plis démontrent parfaitement qu'elle a été tué par étouffement, reste à savoir par qui.

- Et si c'était sa fiancée ? demandé John

- Non John et on ne va pas l'interroger

- Pourquoi ? demande l'inspecteur

- L'interroger serait une pure perte de temps, mais faites pour qu'elle ne se suicide pas.

- Et donc, c'est tout ce que vous avez ? Vous êtes vraiment le grand détective consultant que tout le monde parle? Car franchement je m'attendais à mieux!

Sherlock soupire et le regarde indigné, son ton ne lui plaisait guère, il s'exécuta sans rien dire à ce sujet.

"Le meurtrier était seul cette fois-ci, ce n'était pas la brute à en juger par l'entaille dans son coup, le meurtrier doit avoir des connaissances en médecine. On a affaire à un médecin renommé dans Londres. Je penses que c'est un étranger aux vues des lettres de Scotland Yard. Sandra devrai avoir un smartphone pour prévenir sa petite amie de son opération. "

Sherlock se mit à fouiller les affaires de la défunte en quête d'un portable et il trouva l'objet. Il le tourna dans tous les sens, un modèle récent et presque neuf, il avait quelques rayures sur son écran. Il l'alluma et craque rapidement le code. Il fouilla le téléphone mais l'inspecteur lui prit des mains.

"Ca, c'est le travail des inspecteur, j'ai eu assez d'informations de votre part, veuillez quitter la scène et aller à celle du suicide de Philippe Mc Gregoire. dit Morrisson d'un ton sec

- Viens john, on s'en vas.....

- Vous pouvez arrêter de parler comme ça à mon ami? C'est pas votre chien inspecteur! C'est quoi votre soucis ? réplique John sur le cou de la colère

- Votre taré de pote ne nous sera d'aucune utilitée!

- Oh, c'est bon à savoir, je vous laisse seul avec votre enquête, bonne continuation., dit avec un sourire sarcastique. Allez, viens John, ça ne sers a rien de s'énerver contre lui. Le niveau intellectuel de cette scène est mortellement bas, ça m'empêche de réfléchir convenablement et ça t'énerve. Trop de mauvaises ondes c'est horrible. "dit Sherlock

Ils quittèrent la scène de crime, John était furieux. Sherlock ne l'avait jamais vu ainsi il resta silencieux et ils retournèrent au 211B. Sherlock ne manqua pas de prévenir Lestrade sur l'inspecteur Morrison. Et il comptait bien continuer l'enquête de son côté sans l'inspecteur, il n'avait pas besoin de lui, son réseau de sdf était largement suffisant et plus rapide pour déceler qui est l'auteur de cette affaire.

Sherlock Holmes - Le tueur de Whitechapel - En cours de réécriture completeWhere stories live. Discover now