4- "T'es vraiment un cas !"

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Lya

Cet après-midi, j'avais rendez-vous avec Kyle. Je ne pouvais pas mentir avec tout ce qui se passait avec Zayn, je n'avais plus l'occasion de  parler avec lui. Mon ancien groupe était en préparation d'un nouvel album acoustique avec des reprises pop et de rock alternatif. Il n'avait pas le temps non plus de me parler, entre son album, son mariage qui battait de l'aile et son bébé, enfin sa petite fille de quatre ans, il n'avait pas le temps de s'ennuyer. Me trouvant à Los Angeles, c'était l'occasion rêvée pour nous de se voir et d'échanger. Avec Kyle tout semblait naturel, malgré qu'il était stone lui aussi, enfin ça le regardait lui et sa femme qui n'était pas mieux. Je l'avais toujours connu avec ce problème de drogue, mais je ne m'en étais jamais mêlé. Je pensais juste qu'il arrêterait avec Félicity mais apparemment non. Je devais avouer que j'étais autant énervée après lui qu'après Zayn.

Kyle m'attendait dans un café du quartier de Venice Beach. Il m'avait commandé un café choco caramel, il me connaissait bien. J'avais reconnu sa tignasse blonde avec une chemise en jean et ses vans qu'il ne quittait jamais que ce soit sur scène ou dans la vie courante.  Il m'avait sourit en me voyant arriver et m'asseoir en face de lui.

- Hey Dalou !  M'avait-il salué de façon enjouée.

- Ne m'appelle pas comme ça.  Je lui avais fait la bise.

- Quelle rabat-joie !

- Toujours.

Où est ma petite Manelle ?

- Avec son père en mode larve devant la télé.

- Je connais.

Il avait rit et m'avait fixé de ses yeux bleus.

- Au fait, ça va mieux avec Alison ?

- Oh, non. Enfin c'est compliqué, tu sais, je pense qu'elle voit quelqu'un d'autre.

- Comment ça ? Elle ne te ferait pas ça...

- Tu sais les gens sont faibles et cette faute est tellement banale que ça en est presque désespérant ou risible, je ne sais pas je n'ai encore choisit. Tout ce que je sais c'est que je vais demander le divorce et la garde de ma fille.

- Quelle détermination monsieur Connors.

- Je sais mademoiselle     Sorano.

- Déjà c'est madame Sorano – Malik.

- Excusez-moi chère madame de ma putain de maladresse.

Il avait éclaté de rire.

- T'es vraiment un cas !

Pour la première fois depuis des mois j'avais rit de bon cœur. Kyle avait le don de me faire rire. Toujours en train de faire le clown, à rire, danser, chanter avec des voix bizarres des vieilles chansons comme celle d'ABBA ou encore du Franck Sinatra, mais aussi du Chris Brown. C'était une boule d'énergie qui ne se canalisait jamais et ça faisait parti des raisons pour lesquelles j'étais amie avec lui. Malgré le fait que derrière cette énergie débordante c'était un écorché vif, des parents que se foutent de lui,  des idées noires, une dépression  chronique et la drogue, faisait de lui une âme en peine, désirant repoussait la solitude. Kyle n'avait qu'une seule peur: être seul. Pendant longtemps j'avais été son tandem, on faisait tout à deux, on chantait, on répétait, on mangeait, on nettoyait, on riait, jusqu'au moment où Alison et Zayn sont arrivés dans nos vies respectives.





Retour en arrière : 22 juillet 2012

Ce soir là, on avait un concert à Londres, Kyle m'avait porté pour aller petit déjeuner,  il chantait une pub pour des céréales.

White mayhemWhere stories live. Discover now