12 - «Zaynie »

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Lya

Vers 18 heures, nous étions tous  à la salle de réception, j'avais pris la poussette de Lya, au cas où elle voudrait dormir. Zayn était à côté de moi, je lui souriais. Il était tellement beau dans son costume, ça mettait ses tatouages en valeur. Sa barbe de trois jours, lui donnait un sacré charme. Je le voyais des les yeux des femmes environnantes. Il semblait quand même un peu fatigué, ses yeux devenaient verts foncés.

Il  y avait un monde fou, la famille Malik avait pour habitude d'inviter que les amis proches, mais ce soir nous étions  trop nombreux. Manelle elle était heureuse, Safaa l'avait prise pour aller se « maquiller », en effet, un atelier pour enfant avait été mit en place pour éviter que tous les petits bouts ici ne courent partout dans ce semi-château.

Nous étions à la plus grande table après celle des mariés. A ma gauche, mon mari sirotait un verre de coca, à ma droite Waliyah était sur son téléphone.  La salle étant bondée, la chaleur me montait aux joues comme si j'avais bu, j'avais alors entreprit de me faire un chignon mais ma belle-sœur avait relevé la tête pour me fusiller du regard :

- Ne tues pas mon travail de trois heures Dalou. Elle  avait un sourire de coin.

- J'ai chaud mon généralissime.  Je lui tirais la langue.

- Vous êtes des gamines... Nous avait coupés Zayn en riant quelque peu.

- On t'a rien demandé  monsieur mêle tout ! J'ai l'impression de revenir dix ans en arrière. Lui dans les disputes c'était mêle tout ! Avait rit Wali.

- Tu mens, tu m'appelais « Zaynie au secours ! Doni ne veut  pas me rendre ma poupée ! ». Dans l'histoire j'étais la victime, je devais supporter, cris, pleurs et vos problèmes de fille : « Zaynie je ne suis pas trop grosse ? ». S'était moqué mon mari avec son légendaire sourire narquois.

J'avais pouffé. Le surnom « Zaynie » était proscrit pour moi mais ses sœurs l'appelaient ainsi pour je ne sais quelle raison, il ne pipait mot lorsque c'était le cas. Je jalousais mon mari pour la relation qu'il entretenait avec sa famille.  Ses sœurs et lui étaient proches et sa mère proche de ses enfants. J'étais  la cadette de cinq enfants : Rosalia, Wissem, Jalan, moi et Solian. J'avais trois frères et une sœur. Nous étions proches, enfin autant qu'on pouvait l'être. Notre mère Hanna et notre père Ali sont des personnes qui nous ont laissés tous les cinq seuls, une fois que Rosalia a eu 21     ans. Solian et moi n'avions que neuf et onze ans lorsque que cela s'est produit. Ils sont partis en voyage ou je ne sais où, la dernière fois que j'ai eu des nouvelles d'eux c'était à la naissance de ma fille, ils ont voulus venir la voir mais j'ai demandé à Zayn de ne pas les laisser monter. Quand je les vois, je pense à l'abandon et je ne pourrais jamais leur pardonner. Je dois absolument tout à Rosalia et à Wissem, qui se sont occupés de moi et qui ont mit leur vie entre parenthèses pour notre famille.

En ce moment, ils savent que c'est compliqué avec Zayn.  Rosalia est venu le voir et Jalan aussi. Ce dernier a emménagé à Los Angeles et donc  est venu le voir quatre fois depuis le début du traitement, Wissem lui a toujours été plus réservé par rapport à Zayn. Ce n'est pas qu'il n'aime pas Zayn , c'est juste que pour lui chanteur ou choriste c'est un loisir et non un métier, j'ai fait des études en lettre pour lui faire plaisir mais une fois que j'ai connu Kyle j'ai saisi ma chance. Heureusement, mon frère ne m'a pas renié, il était juste déçu. Cependant, il a fini par accepter et d'autant plus depuis que Manelle est venue au monde. Wissem a reconnu que Zayn était un père fantastique mais lui en a collé une pour Gigi. Mon mari ne lui en veut pas, il aurait fait pareil pour ses sœurs.

La soirée battait son plein, lorsque Zayn s'était levé et m'avait tendu la main :

- M'accorderais-tu cette danse ?

- Avec plaisir !  Je m'étais levé d'un bon.

Nous nous étions frayé un chemin dans la foule lorsque j'avais reconnu la chanson « love on the brain » de Rihanna. C'était comme pour ainsi dire notre chanson, on avait ouvert notre bal de mariage sur cette  romantique chanson.  Il m'avait saisi par la taille, je devais reconnaître que Zayn était un piètre danseur mais il le faisait pour moi et c'était tout que je voulais.

"Don't  you stop lovin' me."

Il me regardait dans les yeux tellement intensément que j'avais l'impression qu'il me sondait. J'entourais son cou de mes bras, il s'était penché pour m'embrasser sur le front. Profitant de ce moment, pour enfin me détendre complètement, j'inspirais et  je lui avais souris de toutes mes dents.

- Je t'aime.

Il avait prononcé ces trois mots, sept lettres tellement bas que j'étais la seule à les entendre. Cela me remplissait d'une joie incommensurable.

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