[10] Les gardiens || Jikook

Prologue

Depuis quelques semaines des événements étranges sont notés par les étudiants de l'école. Plusieurs corps ont même étés retrouvés, mais aucun suspect n'a été arrêté. Avec mes amis on s'inquiète beaucoup. 3 des 5 personnes retrouvés étaient dans notre classe et les deux autres au même étage que nous dans le dortoir. Je me demande ce qui se passe... Il n'y a jamais rien eu dans le genre avant, et puis le fait qu'il n'y est aucun suspect me fait très peur.

Fatigué de ma longue journée, je poussais un long soupir alors que j'arrivais au dortoir. Je n'avais qu'une envie, aller dormir. Une fois en bas de l'immeuble, je poussais la porte d'entrée, mon sac de sport sur une épaule. Des cris de femmes me firent tourner la tête et je vis au loin une tête blonde et une autre rouge. Ce sont des gardiens. Des personnes qui ont étés envoyés ici après la demande de notre directeur. Mais même si leur arrivé remonte déjà à 2 jours, l'enquête n'a pas avancé d'un millimètre.

Tout le monde est excité par leur arrivé, ce qui a un peu calmé les peurs et les angoisses. C'est déjà ça. Quand les guerriers sont arrivés, ils ont suscités beaucoup de curiosité et de joie, mais ils ont l'air de s'en ficher pas mal. Je les ai souvent vus enquêter dans le coin, là où les corps ont étés trouvés et dans cet immeuble. Malheureusement, ils n'ont encore rien trouvés mais j'espère que ça sera bientôt l'inverse. J'ai tellement hâte que toute cette histoire soit réglée et que le calme revienne. J'en ai marre de ne même plus me sentir en sécurité chez moi.

Je soupirais une nouvelle fois alors que j'entrais dans le hall du bâtiment. Alors que je m'apprêtais à monter vers mon étage, un coup violent s'abattant sur ma tête me fit perdre connaissance. Je tombais lourdement sur le sol, le noir m'enveloppant déjà. J'eus seulement le temps de voir des bottes noirs devant mes yeux que je fermais les yeux, une douleur affreuse me vrillant les tympans.

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J'ouvris difficilement les yeux, une affreuse envie de vomir me retournant l'estomac. Je me sentais tellement faible et ma vue était trouble. Qu'est-ce qui m'est arrivé? Je ne comprend pas... Je rentrais au dortoir après mes cours et... Et j'ai vu les gardiens. Après je me suis rentrer dans l'immeuble et j'ai reçu un coup sur la tête. Qui a fait ça? Qui m'a frappé? Et pourquoi?

Quelqu'un se pencha au-dessus de moi, un sourire sadique collé aux lèvres et un couteau à la main. Oh mon dieu! Je ne veux pas mourir! Je ne veux pas finir comme les autres. Je dois m'échapper. Il faut que je m'enfuis. Je dois réagir si je ne veux pas me faire trancher la gorge. Il s'approcha un peu plus de moi mais je ne le laissais pas faire plus que je lui donnais un coup sur la tête. Il recula, surpris, une main posée sur son nez. Il me regardais avec de gros yeux mais je ne le laissais pas se remettre de sa surprise que je lui remis un coup de pied entre les jambes.

Il tomba sur le côté en gémissant de douleurs, les mains entre les jambes. Je me relevais difficilement, trébuchant plusieurs fois avant de réussir à me mettre sur mes jambes. Je marchais le plus vite possible en m'appuyant sur les arbres. Ma respiration se fesait de plus en plus difficile et je sentais mes jambes faiblir. Je me faisait violence pour ne pas m'évanouir et je dus me mordre violemment la lèvre inférieure pour ne pas m'évanouir.

Je commençais à voir flou, les images se troublaient sous mes yeux et les bruits se mêlaient dans ma tête pour me former qu'un amas de sons totalement incompréhensible. Je suis sûr de connaître cette endroit... Ce n'est pas très loin du dortoir des professeurs. Si j'arrive à en interpeller un, je suis sauvé. Et les gardiens sont logés à cet endroit si je me rappelle bien. Je dois absolument trouver de l'aide avant que cet homme ne me rattrape. Mais j'ai tellement mal à la tête et à la jambe gauche... Et puis je n'ai qu'une envie, dormir.