Entre tes Griffes 1 (Publié Aux Éditions HLab)

39. Elle est à moi 💋

Je déteste quand il se comporte comme un macho autoritaire. Même s'il cherche à me protéger, il n'a pas à me donner des ordres ! Je tente de le rattraper avant qu'il ne parte.

A peine ai-je mis un pied dans le garage qu'il bondit sur moi.

— Ne refais plus jamais ça, souffle-t-il ses lèvres collées aux miennes.

Je détourne ma tête énervée par sa réflexion. S'il croit qu'il peut me contrôler, il se fout le doigt dans l'œil.

— Flirter avec Zane est une très mauvaise idée, dit-il d'une voix métallique.

— On ne flirtait pas !

Je le regarde droit dans les yeux et y lit sa colère. Il est jaloux ? J'hallucine.

— Tu plaisantes ? Ce n'est pas moi qui drague tout ce qui bouge...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'X m'embrasse avec fureur. Son baiser est impérieux, directif et sauvage. Ses gestes affamés sont emprunts d'une telle urgence. X me serre contre lui. Emportée par un tourbillon de sensations, je l'enlace de tout mon corps et m'ouvre complètement à lui.

On ne se dit peut-être pas tout, mais nos corps ne mentent pas. Ils ne cachent rien. Nos mains, nos lèvres, nos souffles se reconnaissent. Je le caresse sous son t-shirt, avide du contact de sa peau contre la mienne. X grogne contre ma bouche et agrippe mon sein. La chaleur de son souffle m'enivre. Quand il lèche mon cou, je suis en ébullition.

— Si tu savais tout ce que j'ai envie de te faire, dit-il avant de m'embrasser encore plus profondément. Il a le goût sucré et amer du chocolat sur la langue.

— Mais je dois y aller, finit-il par dire en ralentissant la cadence.

J'ai envie de plus, mais une impression de déjà-vu me rappelle à l'ordre. Je m'arrache à lui pour ne pas me trouver une nouvelle fois sur le carreau. X est légèrement contrarié.

— Je ne voudrais pas te mettre en retard, dis-je le souffle saccadé.

Je fais vraiment n'importe quoi. Il se jette sur moi et je le laisse faire. Il fait tout ce qu'il veut de moi ! Quand je le verrai fricoter avec une autre, je serai mal placée pour me plaindre...

— On a entraînement de foot demain.

— Oh, le foot.

— A 7h. Ne te couche pas trop tard. Ne les laisse pas t'embarquer dans une partie de billard.

— A 7h ! Et je suis supposée t'accompagner ?

— Oui, dit-il en déposant un léger baiser sur mes lèvres avant de finir : et cette fois-ci, tu seras sage. Bonne nuit.

Il attrape son casque et enfourche sa moto.