The fight

Voyage

Une semaine plus tard...
Transférant le peu de consignes qui lui restait à énoncer à sa secretaire par e-mail sur son télephone à propos de ses réunions à replacer en son absence , il n'était que sept heures et pourtant ,Théo était dejà en route pour l'appartement d'Elena. Conduit par son chauffeur qui avait pour mission de regagner la maison avec la voiture après leur avoir déposé à l'aéroport comme etant la sienne et non celle de l'entreprise, tout était sur contrôle, pensa Théo.
La tête reposée contre la vitre de sa portière, Théo observait les passants dans leur course éffrénée tous vaquant à leur occupation quand son téléphone vibra de sa poche.
Le sortant de sa poche, il le saisisa et le porta à son oreille.
-Bonjour fiston , alors vous êtes déjà en route ?
-Bonjour père,pas exactement .
En ce moment Eddy et moi sommes en route pour l'appartement d'Elena répondit Théo faisant allusion au chauffeur. Mais sous peu nous arriverons à l'aéroport s'il n'y a pas d'embouteillages. Ajouta t-il
-Bien, tâchez de vous dépêcher car l'avion ne va pas vous attendre.
-Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
-C'est bon à savoir.
Après une brève salutation échangée , Théo mit fin à l'appel.
À peine qu'il raccrocha, Eddy son chaffeur lui avisa qu'ils étaient arrivée à l'entrée de l'appartement de son assistante.
Faisant un constat des lieux, Theo jugea que l'immeuble qui se trouvait à sa vue était modeste cependant, detenait un aspect contemporain avec sa porte à tambour. Le milieu était assez calme, par contre, on n'entendait au loin les échos des klaxonnements incessants des voitures se retrouvant dans les rues adjacentes.
Une fois les pieds au sol,un bref regard au ciel lui avisa qu'il n'avait pas de quoi s'inquiéter contre une éventuelle pluie malgré le vent froid de novembre.
Le temps assez clair,l'air frais, le peu d'arbres qui se trouvaient dans l'entourage secouaient sous l'effet du vent et créaient une danse harmonieuse. Intrigué par les lieux,Théo décida de rentrer chercher Elena que de lui aviser sa présence afin qu'elle lui rejoigne toutefois, il ordonna au chauffeur de rester l'attendre.
Pénétrant le bâtiment, il s'orienta à l'aide du bout de papier qu'il tenait en main où il avait soigneusement marqué l'adresse que sa sécrétaire avait dictée plus tôt.
Elena venait à peine d'achever les derniers rangements qu'elle avait à organiser pour son départ quand elle reçut l'appel du patron senior ,l'expliquant certaines choses dont elle devrait garder en tête .
N'ayant pas pu prendre son petit déjeuner dû à sa nervosité qui la tourmentait , elle saisit sa tasse de café qu'elle avait préparé plus tôt et la bût d'une traite n'etant pas trop chaude, tout en espérant que son estomac le garde.
Reposant la tasse , elle entendit soudainement sa porte cogner. Passant nerveusement ses mains sur son visage, elle rinsa vite fait la tasse , vérifia ses plantes et se dirigea vers la porte ayant déjà une idée de ce qui l'attendait derrière celle-ci tout en effectuant un dernier coup d'oeil vers son mirroir accroché à la droite de la porte.
...
Penché au mur de la porte qu'il venait de presser une sonnette accrochée à celle-ci , Théo attendait calmement son assistante.
Jetant un bref regard à sa montre, il se dit qu'il est preferable de sonner une fois de plus voyant qu'elle tardait à paraître.
Avant même qu'il puisse poser ses doigts sur la sonnette, un léger bruit le stoppa net dans son geste.
La porte ouverte,une femme  hors du style qu'on voyait au bureau  fit son apparition. À la place de son chignon ferme remonté sur son crâne lui donnant un air stricte,elle avait ses cheveux en une queue de cheval  lui arrivant au bas de son dos. Elle avait opté aujourd'hui à la place de sa jupe crayon et de sa chemise blanche pour une simple robe de couleur lavande lui donnant un air décontracté mais tout aussi professionnel.
Epousant génereusement ses formes , la robe qu'elle portait faisait ressortir ses voluptueuses courbes et faisait découvrir sous cette femme reservée, une créature resplendissante. Remarqua l'homme qui maintenant était debout au seuil de la porte .

Quand la jeune  assistante remarqua son patron  qui se trouvait au seuil de sa porte , sa nervosité monta d'un cran. Plantée là, elle observait son employeur sans pouvoir dire un mot, elle ignorait même si elle devrait le faire rentrer ou le laisser là devant sa porte.Suite à l'incident qui s'était passé la dernière fois, elle s'était faite de lui , l'image d'un homme orgueuilleux , arrogant mais surtout un patron exigeant et le voir devant lui ne facilitait pas à cacher son embarras.
Voyant que la jeune assistante n'était pas decidé à dire un mot , les yeux dans les siens, il lui dit d'un ton moqueur :
-Je ne serai pas du tout derangé s'il fallait que je reste ici devant votre porte à ce que vous me contempliez d'ailleurs vous aurez bien une avantage sur ces femmes qui passent leur journée à me regarder sur les couvertures des magazines mais il se trouve que ce n'est pas la premiere fois que vous me voyez et qu'on a un avion qui nous attend et je ne voudrais pas le rater. Alors , prendre vos bagages,quitter cet appartement serait le meilleur choix.

En plus d'être orgueilleux et arrogant, elle fit la remarque soudaine que le mot prétentieux lui avait echappe quand elle dressait la liste decrivant son patron.
Refermant la porte derrière elle , un sac et une malle en main, vexée , Elena aurait voulut répondre mais jugea qu'il était préférable de garder le silence , textant un dernier message à Katt, elle s'engagea dans l'allée menant à la sortie suivit de Théo qui l'emboîtait le pas.
Une fois dehors, Eddy prit ses bagages et les enfouit à l'arrière du car .Puis,suivit d'elle, Théo grimpa dans la voiture.

...
De leur côté, Roxa et Job se trouvaient à Hawaii à célébrer leur trente et unième anniversaire de mariage . Contraire au temps qu'il faisait à New-york, par ici le soleil brillait bien plus malgré le mois de Novembre.
Sirotant chacun sur leur transat leur verre, un paysage exaltant s'offrait à eux.
Passant par les cocotiers qui abandonnaient leur chevelure au vent et l'odeur salée se mélangant aux parfums des fleurs du paysage qui se dégagaient dans l'air , ce lieu degageait un charme exotique.
-Dis-moi t'as parlé à mon fils ?
-Notre fils , ma très chère épouse rappela le vieil homme
Evidemment,ce matin je lui ai téléphoné . Ils sont censément arrivé à l'aéroport. Continua-t-il
-Ils ? Tu ne m'avais pas dit que Théo se faisait accompagner . Répliqua la  vielle dame un peu perdue
-Mais oui, j'avais omis ce détail . Repondit Job tout en se touchant la tete
-Son assistante va lui servir de traductrice .
-J'espère que ce n'est une de ces bas de gamme qui cherche a pas profiter de mon fils. Ajouta t-elle avec dédain.
-Voyons Roxa, un peu de contenance ,elle n'est pas comme ces femmes que tu avais l'habitude de te plaindre en les voyant au bras de ton fils .
- Tant mieux alors car je n'ai loin l'envie de devenir grand-mère d'un enfant engendré par une pauvre effrontée sans aucune cervelle.
Ignorant la remarque sanglante de son épouse , Job continua à siroter son verre peu enclin à continuer une discussion vaine .
...
De leur côté, Théo et Elena étaient déjà installés dans l'avion. Prêt à décoller, l'engin roulait déjà sur la piste.