Vide, tristesse et sourire

17

Quand passé se mélange au présent ça fait mal. Le passé est notre échappatoire, le présent le moment du doute. Ma phrase n'a pas de sens comme le futur.
Submergé de doute du présent et du futur, je vagabonde dans le passé. Pas le mauvais passé mais le bon celui des joyeux souvenirs. Celui ou la paix et le bonheur sont présent. Celui que je veux a la fois haïr mais aimer. Je veux me souvenir du bonheur, des rires, des joies. Je veux revivre ses moments.
Mais le présent et le futur me disent impossible ...

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Je pensais pas que quelqu'un me verrait jouer. Ma voix elle empli la pièce, elle s'envole teinté de joie et de peine. Ma voix et le fait que je joue de la musique reste un truc que je cache. Je refuse que les autres soit au courant. La musique était le truc que je partageait avec Lou, de temps en temps avec lui. Notre petite bande était fan de musique, plus tiré pop ou pop-rock. Nous n'avions pas que la musique comme occupation. Repensant à ça, je chante et joue d'autres chanson que j'aime. Les paroles s'envolent dans les airs comme des nuages au vent. Je sais qu'en disant les paroles de ces chansons cela pourrait faire ouvrir mes blessures mais écorché comme je suis ça ne changerait pas grand chose.

Je suis sortie de tout ça par quelqu'un qui as ouvert la porte, je vois dans l'embrasure Arthur qui me regarde les yeux pleins d'admiration. Mais pourquoi je ne chante pas si bien que ça, je ne joue pas si bien que ça, je me débrouille. Sans que je m'y attende il rentre dans la salle sous mon regard dubitatif mais sombre à la fois, je hais ce genre de surprise.

- Tu fais quoi là ?

- Je viens voir la salle de musique.

- Tu mens mal !

- C'est faux !

- Je t'ai vu ouvrir la porte et seul moi sait que cette pièce est là !

- C'est vrai mais je voulais savoir qui jouait si bien.

- Mais encore !

- Je trouve que tu es très talentueuse Liv.

- Mais bien sur !

- Tu peux pas me croire, je mens pas !

- Non pas quand on ouvre une porte sans autorisation, pas quand on reste 20 minutes à tambouriner à ma porte, pas quand la personne veut essayer de tous savoir pour me sauver !dis-je en colère

- Tu m'en veux juste pour ça car je veux t'aider?

- Oui c'est limite si ... puis non !

- Si quoi ?

- Je te déteste pas de vouloir tout fouiner, de vouloir tout savoir !

J'avais dit ça comme ça mes mots avait dépassée ma pensée mais il fallait que ça sorte.

- Déteste moi ça changera rien, ajoute-t-il sur un ton des plus calme.

- Mais merde tu veux quoi au juste, pourquoi ? Si tu me répètes la même chose que la dernière fois je te frappe c'est clair. Je sais que ce sera toujours la même réponse à chaque fois, mais je te redis je suis un monstre caché sous une carapace innocente, alors je t'en supplie arrête !

Ma voix se brise mais la colère me submerge peu à peu, comme si il manquait pas grand chose pour que tout explose, que tout éclate, que ma rage sorte ...

- Si je ne connais rien comment veux tu que je te considère comme un monstre Liv.

Le ton de sa voix monte un peu mais elle est toujours posé ce qui me rend vulnérable.

- Crois moi, je suis dangereuse !

- Non je veux pas Liv et tu ne me feras pas changer d'avis, pas cette fois.