Vide, tristesse et sourire

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Ma vie se brise au jour le jour.. Je ne peux recoller les morceaux. C'est comme un miroir brisé au sol. On n'y voit plus son reflet et bien moi j'ai perdu mon reflet. Je ne me vois plus et je souffre de cette situation. Un coeur brisé est trop dangereux et instable.
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Posée sur mon lit, je me pose des tas de questions. Des tas de questions sans réponses. Je mets de la musique. Je mets Lovely de Billie Ellish et Khalid et ferme les yeux. Je respire au rythme de la musique. Mon esprit se calme. La fatigue arrive aussi. Je sens mes yeux se ferment tout seul. Je tombe dans le sommeil.

Lendemain.

Il est 9h00. Je suis dehors dans le parc par ce bon matin de presque automne. Je respire l'air frais et dessine dans ce parc. Certaines personnes se baladent. D'autres cours.
C'est agréable. L'air est légèrement frais sans qu'il soit froid, l'inspiration me vient. Je dessine une fille de dos cheveux dans le vent, devant l'océan déchaîné par le vent puissant.
Je dessine et le temps passe. Une fois mon dessin terminé, je remarque qu'il est midi. Je range mes affaires et cours jusqu'à chez moi pour éviter de faire tuer par mes parents.

Arriver chez moi bien en retard. J'inspire un grand coup et rentre.

- Liv il est 12h30 !

- Je sais !

- Pour ta défense tu as quelque chose à dire ?

- On est pas au tribunal !

- Parle mieux je te prie !

Le ton de ma mère est glaçant.

- Non maman !

- Liv je suis ta mère !

- Ah ouais et une mère elle vient chercher sa fille quand elle sort de l'hôpital !

- Je pouvais pas !

- Tu dis toujours ça !

- Tu comprendrais si tu travaillais plus !

- Je m'en fous moi j'avais besoin d'une mère mais tu préfère ta carrière a ta propre fille !

Elle me gifle.

- Je te hais !

Je monte dans ma chambre et claque la porte.
C'est la première fois que ma mère lève la main sur moi. Jamais elle ne l'avait fait.
Je sens les larmes qui coulent. Pas de tristesse, pas de colère mais d'humiliation. Cette gifle est la pire chose qui pouvait m'arriver venant de ma mère.
Je m'assied au sol dos posé au pied du lit. Genoux ramené contre ma poitrine. Ma mère hurle qu'on mange mais je n'ai pas faim. Je veux pas manger, pas après ça, ça vient de me retourner l'estomac.

Quelque jours plus tard. On est mercredi de la première semaine des vacances.

Je suis dans un café à attendre Arthur car il m'a convaincu de sortir. Je sais pas pourquoi j'ai dis oui, mais je pense que j'avais besoin de me changer les idées.
J'attends que monsieur se daigne a arriver.
Ça fait 10 minutes que j'attend. Je commence à me lever quand je le vois arriver essouffler.

- Excuse moi du retard !

- Pas grave.

Il s'assoit. Un serveur arrive et prends nos commandes qu'il ramène dans la foulée.

- J'étais étonnée que tu ai dis oui !

- Moi aussi mais ça me fait pas de mal de sortir de chez moi.

A la fin du chez moi ma voix se brise.

- Ça va ?

- Oui t'en fais pas, rien de grave.