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Tout commence par une phrase, un mot, un sourire. Et tous s'arrête en une fraction de seconde. Tout commence par un contact, un geste, et une attache. Mais tout s'arrête avec un rien. Je crois que je l'ai déjà écrit dans ce cher début de carnet mais rien ne pourra me faire oublier. Mon passé reste dans mon présent. Pourquoi ? Car tu me manques.

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Avec Arthur on est là. Je sais que je devrais m'ouvrir à lui, car je peux avoir confiance en lui mais la peur d'être trahie reste dans mon esprit. Je suis stupide de penser ça mais je n'y peux rien. Les minutes passent et on reste là dans les bras l'un de l'autre comme si le temps était figé, rien ne bouge, seul nos respirations se font entendre. La parole ne sert à rien, notre proximité suffit. Je suis en sécurité dans ces bras. Ce contact me rappelle celui de Zack.

Quand j'allais mal, Zack me prenais automatiquement dans ses bras, lui seul pouvait faire ça avant, après ma rupture avec l'enfoiré je refusais qu'on me touche, où même qu'on m'approche. Zack et les filles étaient les seuls à rester avec moi. J'étais devenue sans vie pendant des semaines et j'avais perdu mes couleurs tel le Phoenix en fin de vie. Avant leur accidents, j'allais mieux, je souriais de nouveau, j'avais retrouvé la moitié de mes couleurs. L'accident avait reteint mon monde en noir. Je ne voyais plus la lumière. Mais quelqu'un est en train de les raviver et je sais pas si c'est une bonne chose parce j'ai peur de ça.

La cloche sonne ce qui mets fin a la bulle qu'il y avait en Arthur et moi. De ce fait, je sors de notre étreintes à contre cœur.

- On devrais y aller on va être en retard, dis-je.

- Oui tu as raison.

On sort de la salle de musique et on part vers la salle de cours. C'est un cours rajouté car la prof de maths était pas là. On arrive devant la salle. La prof nous laisse entrer, et on s'installe dans le fond.

Le cours est super long étant donné que c'est encore de l'algèbre et que j'ai déjà tout compris. Je me fais chier à mourir. Comme à chaque cours depuis au moins 1 mois. Mon ennuis se traduit par mon pied qui tape sous la table, sur un tempo régulier. Arthur jette un œil à ma jambe car il la voit bouger enfin c'est ce que j'en déduis.

- Ça va ?

- Je m'ennuie ça se voit !

- Je sais que tu as compris l'algèbre mais essaye de faire semblant de travailler la prof va te cramer.

- T'es comique toi ! 

- Bah quoi !

- Je peux pas faire ça !

- C'est pas compliqué , tu prends une feuille et tu fais semblant d'écrire dessus.

- Parle pour toi !

- Calme toi, le ton que tu emploie est légèrement agressif.

- Excuse-mpoi c'était pas voulu !

- Ok ! 

Je tente de me replonger dans mon cahier et faire semblant de travailler mais je galère. Je suis pas douer à faire semblant quand je m'ennuie. J'attends que la cloche retentisse mais c'est long. On est seulement à 10 minutes du début du cours.

- Mademoiselle Williams concentrez-vous je vous prie !

- Oui madame !

Tellement d'ironie dans ma phrase que j'aurais pu me faire virer. La prof a du le remarquer car elle me fait les gros yeux. Ce qui me fais soupirer dans ma barbe. Ça fait légèrement rire Arthur.

Vide, tristesse et sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant