Vide, tristesse et sourire

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Je voulais toucher des sommets mais la chute a été faite, plus grande, plus dangereuse. J'ai touché le fond du ravin, j'ai vu le noir, la peur, la tristesse. J'ai vu aussi les ouragans, les tempêtes, les pluies sans fin. Enfermé, rejeté, je suis tombé tel un ange déchu. Oui je n'étais pas un ange mais peut importe, la métaphore est belle et vrai. Je suis tombé de mon royaume, de mon paradis. Les enfers m'ont attrapé et ne veulent me lâcher. Elles sont sans fin même la lumière est trop loin. Elle est si petite dans ce noir immense. Souffrance et solitude.

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Que faire ?
Je me hais et je le hais. Mes retranchements effacé, mes barrières détruite, mon coeur en miettes, mon âme vagabonde. Une partie de mes secrets révélés. Je ne suis qu'une épave sans nom. Je me perds pour ne pas me retrouver.
Dans un labyrinthe infini, je me retrouve face à une impasse, un mur de plus en plus grand, plus large.
Mes métaphore sont peut être nul mais elles bercent mon imagination, ma vie. C'est mon moyen d'évasion.
Mes sentiments font encore les montagnes russes. Que pensez de tout ce que je ressens, de tout ce qui se passe. La souffrance était mon quotidien mais celle que je ressent en ce moment est pire. Je souffre de mes révélations, je souffre de mon coeur démolie. Souffrance et tristesse sont mon quotidien.

Je suis la assise sur mon canapé, la lettre dans mes mains, des doutes plein la tête. Des larmes ont coulé, des larmes ont séché, mon esprit est bloqué. Je ne sais plus !! Avant son arrivé j'aurais pu souffrir en paix, ne jamais révéler mes secrets, je n'aurais pas pleurer devant lui, je n'aurais pas souffert encore plus. Oui je souffre de tout. Oui je me déteste autant que je le déteste, je le déteste mais je ne veux pas le détesté. Je le déteste, il m'a vu dans le plus mal des états, dans la situations la plus délicate. Mais je ne peux pas le détester car il m'a sauvé de la mort.

Je suis moi même incapable de savoir quoi faire ? Je suis moi même incapable de réfléchir ? Dans les moments de doutes Zack lui savait quoi faire, il était la tête pensante, il réfléchissait pour moi, il me rassurait. Maintenant qu'il n'est plus là je ne sais pas.

Des larmes coulent encore, je pleure tout le temps en ce moment. Je fixe le mur sans vraiment le regarder. Les couleurs taupe de mon salon lui donne un air froid. Mes parents ont choisi cette couleur car il l'aime beaucoup mais moi je la trouve triste pour un salon, normalement ce lieu est censé être joyeux mais comment pourrait-il l'être quand votre famille n'est plus aussi heureuse qu'avant.

Flashback :

Dans ma chambre complétement défoncé, la rupture avec Lucas m' a détruit, il est partie il y 2 mois, et j'ai sombré de plus en plus. J'entends du bruit dans les escaliers, mais je n'y fais pas plus attention. Je ne sais plus ce que je fais.

- Liv  ! dis ma mère en rentrant

Je ne lui répond pas, trop défoncé. Elle s'approche de moi,

- Liv tu as fumer ?

- Hein ? dis-je en explosant de rire.

- Tu vas voir jeune fille, une fois que tu es plus sous l'emprise de cette putain de substance, tu vas souffrir jeune fille !

Je ris encore plus.

Lendemain de l'altercation avec ma mère.

Mes parents sont dans le salon, l'air énervé, moi je descend avec une méga dalle.

- Attends jeune fille, dit mon père.

- Quoi ?

- Tu expliques pourquoi hier tu étais complétement défoncé ?

- Maintenant ça vous intéresse, vous êtes jamais à la maison et là vous vous inquiétez !!

- Mais Liv tu es notre fille et la tu te drogues, tu fais conneries sur conneries.