QUI ES-TU ? °•○● ᵐᶦⁿˢᵘⁿᵍ

°○●Chapitre 1●○°

PDV : EXTÉRIEUR.

《- Haan ! Han où tu vas ? Han ! Réponds moi...
L'adolescent pleure, se faisant tenir les bras par sa mère qui ne veut pas les laisser se voir une dernière fois. Il se débat et arrive à échapper à sa mère. L'adolescent cours, cours et cours jusqu'à arriver devant la voiture où un certain Han est également enfermé. Il fait très sombre ce soir là, mais le jeune adolescent arrive à voir le petit blond pleurer dans sa voiture. Han se débat également de l'emprise de son père et vient descendre la vitre de la voiture par force.
- Know... pleure-t-il.
Le nommé "Know" se met à pleurer également et par une force venue de nul part, il échoue ses lèvres contre celles de Han. Le baiser n'est ni rapide, ni brutal. Il est passionné et pleins de sentiments, montrant l'un a l'autre sa manière de se quitter. Le baiser se coupe soudainement par les parents respectifs des deux garçons de onze ans qui les poussent en arrière. Et sans pour autant quitter les yeux de l'autre, l'un d'eux se fait frapper violement à la tête se prenant la vitre, monté un peu plus tôt, dans le visage. Tandis que l'autre se mit à hurler de terreur avant de tomber dans le comas.》

PDV : MINHO.

Je me réveille encore une fois en pleurs sur mon lit, dégoulinant de sueur. Je me frotte les yeux en essuyant mes larmes et me lève. Je passe cinq minutes immobile devant mon armoire, repensant à mon rêve...Ma main se lève et vient rencontrer mes lèvres. Je me rends compte de mon geste et soupire de lassitude. J'ouvre mon armoire et cherche des vêtements pour ma journée. Je trouve mon bonheur au bout de deux minutes et sors de ma chambre universitaire noire et violette d'un pas lent. Je traverse le couloir dans lequel je suis installé et descends au premier étage ou les douches commune sont installés. Je rentre dans la douche et me lave à l'eau bouillante. J'aime cette température, j'ai l'impression qu'elle m'enlève toute la lourdeur que j'ai sur les épaules. Je m'installe sur le banc à ma droite et me sèche le corps. Je m'habille dun sweet à capuche bleu foncé, d'un skinny noir et de mon unique paire de converce de la même couleur que mon sweet. Je sors des douches, ma serviette noire autour du coup en direction de la cafétéria, qui est au haul du dortoir.

Je fais coulisser mon plateau sur les grandes lignes de fer de la cafétéria et me sers d'un grand verre de jus d'orange avec un pain au raisin. Je passe devant la grosse dame de la cantine en marmonant un "bonjour" bien lourd. Je lève mon plateau et arrive dans la salle complètement vide comme d'habitude car je suis le seul gros con à me lever à six heure du matin le vendredi. En même temps qui se lève aussi tôt, alors que tous le monde sait que les soirées universitaire sont le jeudi soir. Je râle dans ma barbe face à ma gênance imminante. Je m'assois à la table du fond coller à la baie vitrée.

Après ce superbe déjeuner, seul, Je range mon plateau sur un rail automatique et sors de la cafétéria. Au moment où je passe la porte extérieure pour aller fumer, mon téléphone sonne. Je soupire et range mon paquet à peine sorti pour répondre au téléphone.
- Allô ? Je souffle agacé.
《- Mon fils, Minho, Comment tu vas ?》
- Bien maman.
《- Je vois que tu es toujours aussi matinal...Encore des rêves étrange ?》 Demande-t-elle.
Si seulement tu savais qu'ils n'ont rien d'étrange, mais de réel.
- Non du tout, J'ai un cours ce matin. Mentis-je.
《- Oh, Je vois. Bon, je te laisse, Jackson vient de rentrer.》 Dit-elle en me raccrochant au nez.
Je souffle, énervé. Je glisse mon téléphone dans ma poche du sweet et sors mes cigarettes. Je fume depuis mes quinze ans, et je n'ai jamais arrêté depuis. Si seulement je n'avais pas commencé, ça aurait été plus simple, mais je suis devenu beaucoup trop dépendant de cette merde. Je m'appuie contre une petite barrière en fer près du parking pour les voitures des étudiants. Je tire une longue bouffée et la recrache par les narines.
- Mal réveillé ? Me demande Felix qui vient à peine de me rejoindre, la voix encore plus roque que d'habitude, pour cause : le réveil.
- Vous étiez où bordel ? Je crache en reprenant une autre bouffée de ma cigarette. Félix ricane et me prend la cigarette des doigts pour la porter à sa bouche.
- Tu veux bien garder ça pour toi ? J'avais promis à Changbin que j'arrêtais de fumer. Dit-il en me montrant la cigarette. Je roule des yeux et fais oui de la tête un petit sourire sur le visage.
- Donc ? Tu me réponds ou on attend qu'il neige ? On est en septembre ça risque d'être compliqué. Il demande amusé.
- Rêve. Je réponds simplement.
- Toujours ce moment ? Questionne-t-il.
- Comme toujours. Je souffle en baissant la tête.
- C'est fou comme quoi ta conscience peut être chiante avec ça. Souffle-t-il a son tour.
- Tu l'as dis. Souriais-je amusé par cette situation.

À neuf heures, mes cours ont commencé. Je suis dans mon cours de psychique psychiatrique. Un cours détestable, surtout pour un vendredi en première heure. La sonnerie sonne enfin et je me précipite de ranger mes affaires ; afin de quitter cette classe et surtout Mme. Chinama et ses lunettes beaucoup trop descendues sur son nez pointu. Je me rends alors à mon cours en amphithéâtre, cours que je partage avec Félix et Hyunjin, qui sont mes deux meilleurs potes. Je rentre et me jette sur ma chaise faisant râler les personnes au dessus de moi, pour le bruit effroyable que venait de faire celle-ci. Je souris doucement et chuchote un "sorry~" aux râleurs avant de voir mes deux potes se moquer ouvertement de ma gueule. Je tends mes deux bras derrière la tête de chacuns d'eux avant de la leur frapper et de faire une moue de gosse.

Gosse...

À ce mot qui résonne dans ma tête je me relève et perds mon sourir directement.
- Minho ça va ? Me demande Hyunjin.
Je ne réponds pas, trop occupé à me dire que c'était nôtre jeu...
À nous.
Et qu'il n'est plus là, avec moi.