°○●Chapitre 7●○°

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Dans ce cas...Appelle moi Jisung !

PDV : MINHO :

Deux semaines. Deux semaines que cela dure. Où je pleure sans cesse, enfermé à double tour dans ma chambre universitaire. Les volets fermés, la lumière éteinte, les meubles renversés. Des paquets entier de cigarettes fini sur le sol, les cigarettes, elles, dans au moins trois cendriers différents, rendent leurs dernières cendre. Deux semaines, pendant lesquelles j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. A me rappeler cette phrase...Mais surtout à me rappeler ce visage, ce moment à la fête ou j'ai pensé que ça pourrait être lui.
Ce moment où il m'a fait tomber avec lui, sa larme le long de sa joue, sa voix et son putain de prénom. Tous chez lui me le rappele, même sa façon d'agir. Je voudrais stopper mon corps, me lever, aller en cour, mais j'en suis incapable. Mes émotions prenant toujours le dessus sur la raison. Alors j'essaie d'oublier en dormant. Et même "essayer" est un grand mot, je ne dors qu'une à deux heures par nuit, seulement quand je ne suis pas réveillé par mes rêves ou quand je fais une crise.

Je fais des crises depuis mes onze ans, elles se "manifestent" très souvent la nuit, quand je suis très très énervé ou quand je suis au plus bas moralement. Lorsque ca m'arrive je me mets à trembler, je serre le plus fort que je peux la première chose qui est a côté de moi et à partir de là, trois solutions : la première, je me mets à frapper, n'importe quoi jusqu'à que je me mette à pleurer. La deuxième, je me mets à hurler. La troisième, celle qui m'arrive presque à chaque fois comme la première, je tombe dans les pommes pendant quelques minutes. Ça ne m'arrive pas souvent, et pourtant, deux semaines pendant lesquelles je fais une crise au moins tous les jours...

Félix est venu trois fois. Et à chaque fois, il n'a fait que me donner de la nourriture. Parce qu'il sait, ça ne sert à rien d'essayer de me réconforter. Dans ces moments là, broyer du noir est ma seule envie. Alors cela fait deux semaines que je mange à peine, vomissant juste après. Je devrai aller voir quelqu'un, appeler un docteur et ce genre de connerie, mais je sais déjà ce que j'ai. Exactement comme il y a huit ans, je suis en dépression. Cette fois beaucoup moins violente, mais trop difficile à vivre.

Sans même m'en rendre compte, quelqu'un n'arrête pas de toquer à ma porte depuis tout à l'heure. Je me lève de mon lit, prend un haut noir que j'enfile et me plante devant ma porte, hésitant. Puis après réflexion, je saisie ma clé et ouvre la porte. La lumière du couloir m'agresse la vue et je mets un certain temps à m'y habituer. Jusqu'à que je comprenne que Hyunjin se trouve juste devant moi. Il a les yeux rouge, des cernes creusé et le teint pâle. Je redresse ma tête et plante mon regard vitreux dans celui de mon meilleur amis. Lui pleure déjà et me prend dans ces bras. Je m'accroche à lui de toutes mes forces et me mets à trembler...Avec mes souvenirs qui se bousculent...

Il avait arrêté de neiger depuis quelques mois, et les fleurs avaient doucement fini par s'ouvrir. Alors, au plus loin de la maison, près de leurs cabane était assis les deux petits garçons. Tous les deux était toujours dehors depuis qu'il faisait beau, et ils profitaient ensemble des nouveaux rayons de soleil, jusqu'à la nuit noire, de peur de rentrer.
L'un s'était assis sûr un tronc d'arbre posé au sol, l'autre sur les genoux du premiers.
- Know...? Dit le petit blond en serrant davantage le nommé "know" entre ses bras.
- Mmh ? Répond le petit chatain au blond.
- Si jamais ils décident de plus s'aimer, toi tu m'aimeras quand même ? Demande le petit blond, les yeux dans le vide.
- Mais Han...On a pas le droit de s'aimer, on est tous les deux des garçons...A l'école on m'a dit que c'était pas normal que deux garçons s'aime. Répond le chatain en se retournant vers le blond pour le regarder.
Le blond le regardait avec les sourcils froncé, les larmes aux yeux.
- Donc tu ne m'aimes pas ? Dit-il en reniflant.
- Si mais...commence le chatain avec une petite voix avant d'être interrompu.
- La dernière fois, quand il neigeait, tu m'as fait un bisous, ça voulais rien dire pour toi ? Dit le blond en se relevant, et le chatain avec.
- Bien sûr que si ! Crie le chatain en prenant les mains du blond. J'ai juste peur, on m'a dit que c'était pas normal de faire ça... Reprend-t-il en pleurant.
Le blond s'était avancé et l'avait pris dans ces bras. Le chatain pleurait sur son épaule, la tête au creux de son coup, ses mains dans son dos qui tenait fermement le haut bleu ciel du blond.
- Know...n'est pas peur, si tu pense que c'est normal, c'est que ça l'est. N'écoute pas les autres, écoute moi et seulement moi. Tu n'as pas besoin qu'on te dise quoi faire et comment le faire. Dit le blond en chuchotant dans son oreille.
Le chatain relève doucement la tête et demande hésitant :
- Donc si je t'aime c'est pas grave ?
- Non ! Du temps que je t'aime en retour...Répond le blond en enlevant les larmes du chatain.
Le chatain ouvre grand les yeux et prend les mains du blond dans les siennes avant de dire:
- Ça veux dire que tu m'aimes ?
- Oui. Je t'aime Minho, plus que je ne le devrais...Dit le blond en serrant les mains du chatain.
Minho avait alors souris de toutes ces dents. Il s'était rapproché doucement du blond et avait chuchoté à seulement quelques centimètres de sa bouche :
- Moi aussi Jisung, je t'aime.
Alors le chatain avait pour la deuxième fois poser ses lèvres sur celles du blond. Celui-ci avait directement répondu à cet échange et avait lentement mouver ses lèvres à celles du chatain. Appuyant doucement sûr leurs deux croisant de chair, leurs mains scellé, leurs torse collé... Sans même le vouloir, ces deux garçons était liés, accrochés, emprisonnés dans leurs amours et rien ni personne d'autre ne pouvait le modifier...Du moins, c'est ce qu'ils pensaient...》

QUI ES-TU ? °•○● ᵐᶦⁿˢᵘⁿᵍ Donde viven las historias. Descúbrelo ahora