QUI ES-TU ? °•○● ᵐᶦⁿˢᵘⁿᵍ

°○●Chapitre 14●○°

Bonjoiiiiiir !!
Alors avant toutes choses, je vous demande que quelques secondes d'attention ici ♡
⚠️⚠️⚠️
J'aimerai signaler ici et maintenant à tou.te.s les lecteur.trice.s de : QUI ES-TU ?
Que pour des raisons personnelles et aussi pour éviter de vous perdre : le prénom de Naemie, incarnant dans cette histoire le personnage de la grande sœur de Jeongin a été changé pour le prénom : Naerie.
Toutes mes excuses pour ce changement. Mais je pense que c'était préférable pour une meilleure gestion de l'histoire. Les modifications ont déjà été faites. Merci d'avoir lu cet avertissement ! ⚠️⚠️⚠️

I'm back guys (~°3°)~
8719 mots. ( oui j'ai abusé désolé~ )

Musique média : Rosyln -Bon Iver & St.Vincent.
Bonne lecture~
Piki ♡

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PDV : Han Jisung.

- Et ça va comment depuis ?
Mon regard se dirige lentement vers le plafond, écoutant sans ciller le monologue de Chan à l'autre bout du fil.
- Mais moi je te parle de toi Chan. Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu l'aimes oui ou non ?
Je me redresse et m'assois en tailleur sur mon lit. Je baille et me passe une main sur le visage avant de frotter -avec une serviette- mes cheveux encore humides.
- Je vois...Pourquoi tu m'en avais jamais parlé ? Je demande déçu.
Je suis finalement déconcentré par la sonnette de l'appartement. Je regarde l'heure rapidement avant de froncer les sourcils.

Le proprio ? Qui vient à 18h30 ?

Je me lève, jette ma serviette sur mon lit, cale mon téléphone entre mon oreille et mon épaule gauche avant de chercher mes clés qui s'avèrent être nul part.
- J'arrive deux secondes ! Je crie à l'attention de la personne qui attend derrière la porte. Ouais il y a quelqu'un. Continue c'est pas grave.
Je trouve finalement mes clés et sans prendre la peine d'enfiler un haut je me dirige vers la porte d'entrée. Je la déverrouille et l'ouvre enfin.
Je relève alors la tête rencontrant un regard que je connais que trop bien. Mes yeux s'écarquillent et je me fige.

Mon téléphone glisse et vient rencontrer le sol dans un bruit sourd.

J'observe alors Minho face à moi. Ses yeux mi-clair, mi-foncé plongés dans les miens. Il ne détourne pas le regard et reste planté face à moi, tenant fermement d'une main la bretelle de ce que je présume être son sac. Ses cheveux châtains sont en bataille et sa peau laiteuse met en évidence ses lèvres rosées. Mon ventre se tort dans une sensation agréable mais aussi très effrayante qui fait battre mon cœur à toute vitesse.

Minho...
Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Mes yeux se remplissent de larmes et je crispe mes doigts sur la porte pour ne pas craquer. Mes yeux ne le lache plus un seul instant. Comme si Minho m'était insaisissable, comme si au prochain battement de mes cils, il aurait disparu. Mon corps me torture de l'intérieur. Mon cœur me hurlant de le prendre contre moi, de l'accueillir à bras ouverts. Alors que mon cerveau me dit de lui fermer la porte à la gueule, que si je suis ici, à Busan, c'est en partie à cause de lui. Je le regarde toujours voyant bien qu'il n'ose pas parler. Sa bouche s'entrouvrant de temps à autre. Ces quelques secondes semblent durer des heures et une gêne s'installe. Mais bizarrement, ce n'est pas forcément dérangeant.

Je n'ose pas parler non plus.
Et puis à quoi bon ?
C'est à lui de me dire pourquoi il est ici...

J'observe ses yeux qui semblent toujours autant fatigués, comme ce jour là, quand je suis partis. Pourtant le feu à l'air de les animés. Un feu crépitant, brûlant au fond de ses pupilles noisettes...Aussi stupide soit-il, j'aimerais que ce moment ne s'arrête jamais, voulant sans arrêt être plus proche de lui. Proche, sans forcément utiliser des mots. L'observer sans jamais m'arrêter.