Hautes Lumières | Minsung

10.

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   Les premières lueurs du soleil venaient juste de caresser le visage de Jisung quand il ouvrît les yeux, clignant plusieurs fois et rapidement comme pour se réveiller. Puis il sentit que quelque chose n'allait pas, il était bloqué sur le ventre. Il essaya de se retourner pour voir d'autres choses que son coussin, en vain.

– Rfll.

– Quoi ?

– Rrrfl... rfrfl, rfl.

Et en entendant ces sortes de ronflements si près de son oreille une seconde fois, il comprit. C'était Minho qui le bloquait. Alors il se releva de force et se retourna avant de voir que le brun l'avait juste pris dans ses bras pendant la nuit, rien de grave. Il reposa sa tête dans les coussins avant de sourire, trop niaisement à son goût.

La veille, ils avaient juste continuer leur conversation en se dirigeant plus vers le cinéma, parce que Jisung aimait les vieux films et Minho aussi. Enfait, Jisung aimait tout et Minho aussi. Alors ils n'avaient pas eu de mal à vagabonder d'un sujet à un autre sans qu'il n'y ai de blanc, comme il pouvait y en avoir au début de sa relation avec Jisoo. Il était tellement, tellement à l'aise avec lui qu'il n'aurais jamais voulu arrêter de discuter. Il aurait voulu que ça dure toute la nuit. Mais la fatigue avait eu raison de lui et il avait fini par s'endormir en premier, vers 3 heures du matin, alors que Minho lui parlait encore.

– Minho ? commença Jisung encore enroulé dans ses bras, qu'il sentait bouger. Minho ?

Pas de réponses.

– Minho ?

– Mmmh ?

– T'es réveillé ?

– Mhhh, j'ai l'air ? marmonna le brun dans un langage approximatif qu'il eut du mal à comprendre.

– Maintenant, oui.

– Mmmh, laisse moi, râla-t-il.

– C'est toi qui m'embêtes, ria Jisung, j'peux pas bouger.

À ses mots, pour l'embêter encore plus, Minho resserra son étreinte de ses bras et l'entoura encore plus avec ses jambes.

– Aaaah, tu m'étouffes !

– Même pas vrai, répondit Minho d'une voix encore faible, sinon tu crierais même pas. Mais j'peux le faire, s'tuv.

– Tu veux m'étouffer alors ? Ça devient louche là Minho.

– Chut, laisse moi dormir.

– Jamais.

  Et comme pour prouver son mécontentement, le brun lâcha Jisung et se retourna, afin qu'il ne puisse voir que son dos. Pour le remplacer, il prit le coussin du blond et le serra aussi fort qu'il ne le faisait avec lui quelques secondes auparavant.

– Maa-ais, Minho ! se plaignît Jisung.

  Il ne répondit pas tout de suite. À la place, il se releva pour s'assoir sur le rebord du lit, toujours dos à lui.