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Plus de peur que de mal,

Mais une chose est encore certaine , cette fois-ci, je ne suis pas en proie à l'ambiguïté. L'auteur de ce message n'est autre que la souveraine Akzak.

Elle a de nouveau proféré des menaces à mon égard, et pour la première fois depuis le commencement de cette mascarade, je ressens une inquiétude véritable quant à ce qui pourrait découler .

Après la panne mécanique que nous avions eu il y'a 5 jours qui avait failli me faire tomber dans les pommes , tellement la peur que la réalisation du message que je venais de lire se réalise sur place , 2 jours sont passés où j'ai passé des jours pensive , à me remettre en question.

Que je ne sois point crédule, la reine Akzak n'en fait aucun mystère. Elle ne souhaite nullement me voir aux côtés de son fils, et elle le communique sans détours. Bien que je perçoive son comportement comme d'une bassesse incommensurable, elle, qui pourrait simplement ordonner à mille hommes sous son autorité de me conduire dans une prison éloignée du château pour m'exécuter en quelques secondes, préfère se rabaisser en me lançant des menaces qui diminuent son autorité et sa grandeur.

Mais puis-je dire que je suis chanceuse ainsi ?

Pourtant, je ne devrais pas sous-estimer ces mises en garde. Je l'admets, depuis la lecture de ce message, je ne me sens plus en sécurité. Mes pensées sont accablées de conjectures. J'essaie de relier chaque fait à une analyse donnée, comme par exemple , mon agression a l'hôpital. Je commence à m'interroger sur la possible intentionnalité de cette attaque. Et si la reine avait véritablement ourdi de mettre un terme à ma vie ce jour-là ? Après tout, qu'est-ce qui la disculpe de ces accusations ? Quand, quelques jours avant mon hospitalisation, elle m'a solennellement assuré qu'elle me ferait du mal si je ne m'éloignais pas de son fils.

Le dilemme entre avertir Arole, dont la relation avec sa mère est déjà tendue, et maintenir le silence persiste. Cependant, à ce stade, est-il vraiment nécessaire de garder le silence, surtout lorsque cette situation affecte notre relation à tous deux ?

La crainte du présent et de l'avenir commence à s'installer en moi...

___ vous reprenez très bien mademoiselle, je suis content.

Je détourne mes pensées pour poser mes yeux sur le Dr. Rick, qui retire avec précaution ses gants, veillant à les jeter soigneusement dans la poubelle.

Lui: vous êtes indéniablement chanceuse. Au cours de ma carrière, c'est la première fois que je suis confronté à un cas aussi exceptionnel que le vôtre. Par moments, je me demande comment j'ai pu même envisager l'éventualité de votre décès.

Il déclare cela, l'air émerveillé. Un sourire se dessine sur mes lèvres.

Moi: c'est un miracle divin.

Lui: sans aucun doute. Bien que ma foi en la grâce divine soit rare, votre cas a considérablement nourri mes réflexions.

Moi: faites donc ce que votre cœur vous dicte dans ce cas, il se peut qu'il ne vous mente pas.

Dis-je de manière détendue. Il hoche la tête, puis note quelques mots dans son carnet de soin.

Lui: la semaine prochaine, nous aurons un ultime rendez-vous, consacré à des analyses finales. Pour l'instant, vous semblez bien vous porter, donc aucune crainte. Continuez à prendre vos médicaments, à suivre votre régime de manière appropriée, et surtout, évitez les situations stressantes.

Moi: je m'efforcerai de respecter ces consignes.

Dis-je en me relevant.

Lui: n'oubliez donc pas notre prochain rendez-vous, le 16 novembre.

le prince et la chrétienne [TERMINÉ] ( RÉÉCRITURE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant