Chapitre 24 : Abel

16 5 34
                                    

- Donc si j'ai bien compris, on doit détruire les pages blanches du livre pour avoir des indices sur des "clefs" ? Dis-je en accentuant mon dernier mot.

-Apparemment...Me répondit Ada aux côtés d'Alizée qui fit une pause avant de prendre la parole à son tour.

-Mais techniquement, on ne les détruit pas si on en tire des informations...

-Oui, "si" on en tire des informations. Rétorqua Ada, un petit rire s'échappa de ma bouche aux mots de mon aînée.

-Bref, qui commence ? Demandai-je.

-Toi,  justement. Dit Alizée après s'être raclée la gorge. 

Je soupirai intérieurement, sans raison valide d'ailleurs... Après tout ce n'était qu'une page, mais je n'étais quand même pas sereine...

Je pris le livre en face de moi, l'ouvris aux pages blanches. Je l'observai attentivement, même s'il n'y avait rien d'intéressant. J'inspirai profondément, bloquai le livre d'une main et arrachai  la page avec l'autre. 

Je plaçai la main, qui bloquait le tas de feuilles liées, sur la feuilles détachée. Je déclenchai une brise pour être bien sûre que quelque chose apparaissait. Je fronçai les sourcils en vue du manque textes ou dessins sur la page. Je m'apprêtai à intensifier un peu plus le courant d'air, quand quelque chose apparu sur l'objet qui était, à l'origine, vierge. Un "tchoy" glissa de ma bouche lié à la surprise. En même temps que le flow du vent caressait le bout papier,  les traces se multipliaient sous mes yeux écartés.

Quand les traces cessèrent d'apparaître, je retournai la feuille au cas où elles continueraient sur le verso, mais il n'y avait rien. J'arrêtai la brise et me rapprochai des plus âgées.

Je lis ce qui était dessiné ou écrit sur la feuille et me rendit compte que l'indice était en fait poème.

Quand le pétale survolait la Terre,
 Il se tortillait sur lui même dans l'air. 
Quand il atterrissa sur la surface poudreuse, 
Qui cachait derrière sa face heureuse, 
Un endroit sombre et creux. 

 Cet endroit était autrefois, 
Une source de joie et de foie, 
Seulement pour ceux qui étaient en dehors, 
Assoiffés de diamant et d'or. 
Mais tout cela n'était pas pour tout le monde hélas, 
A l'intéreur tout le monde y était épuisé et las, 
Et pour une paye aussi petite qu'un grain de riz, 
Certains y laissaient leur vie. 

Car sous cette couche de Terre, 
Tout le monde manquait d'air.... 
Si bien que certains voyaient une fille qui courait et rigolait, 
Car c'est la mine qu'elle hantait... 

 Le pétale reprit son chemin à travers la grande étoile, 
Après avoir croisé son visage que ses cheveux voilent.

-Plus vague tu meurs... soupirai-je en me jetant sur mon lit après avoir tendu le bout de papier à mes ainées.

-Sinon ça serait trop facile...Dit Alizée en soupirant.

Je grognai en repassant le poème dans ma tête faisant cogiter mes neuronnes. Je m'arrêtai soudainement quand mon cerveau repassa un moment important: "Le pétale reprit son chemin à travers la grande étoile". J'écartai les yeux en réalisant que cette expression m'était familière "c'est pas en lien avec l'Australie???" m'écriai-je.

Je bondis de mon lit et cherchai mon téléphone. Une fois l'appareil en main, je le dévérouillai et recherchai les caractéristiques de ce pays. Je cliquai sur le premier lien en vue, je défilai rapidement à travers le site et m'arrêtai quand je vis le drapeau apparaître, je réalisai à cet instant qu'il y avait une étoile plus grande que les autres et décidai de lire le texte qui y était accroché. C'était en lien avec les Etats des Territoires d'Australie.

Le Quatrième ÉlémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant