Chapitre Trente - Aide-moi.

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— Aali ! cria Léane, j'ai besoin de toi !

Le jeune homme, comme s'il était embarrassé d'être en présence d'une adolescente qui criait son nom haut et fort, fut rassuré lorsqu'il ne vit presque personne se retourner sur eux et rejoignit la blonde.

— Qu'est-ce que t'as ? cracha t-il, peu conscient de son attitude.

— Oh, sois gentil un instant !

— Ouais, ben, le truc, c'est que c'est très difficile d'oublier que t'es une mortelle.

Surprise, Léane rougit de colère.

— Non, mais ça suffit ! Il y a juste le fait que je suis une humaine qui te dérange ? Parce que si c'est le cas, tu vas descendre de ton piédestal tout de suite. J'ai besoin de quelqu'un qui m'encourage, pas qui me rabaisse !

Aali l'ignora, mais la blonde n'avait pas fini. Elle le tapa sèchement sur la joue.

— Arrête ça ! Aali, regarde-moi. J'ai jamais demandé à être la Chercheuse, et pourtant, me voilà. J'ai décidé de garder les responsabilités qui vont avec cette... magie. Je sais même pas si j'avais le choix, au départ ! Alors maintenant, arrête de ne voir que la mortelle en moi. J'ai été putain de choisie par le Phœnix, alors que je voulais rien d'autre que vivre ma vie ! Si ça se trouve, je suis née juste pour ce destin, et ça m'effraie, tu comprends ? Je sais même pas pas quoi commencer.

Léane la fixait à travers ses lunettes de soleil, et le fils de Morphée pouvait presque voir l'orange de ses iris.

— Aide-moi.

Aali déglutit. Très bien. Pour aujourd'hui, il se passerait de commentaires piquants à son égard, mais il ne garantissait rien. Il détourna le regard et lui demanda ce qu'elle voulait.

— Où est-ce que tu cacherais un indice, si tu étais un dieu en voie de disparition ?

— Pas ici, en tout cas. Papa m'a dit qu'Athéna ne passait que très peu de temps au Parthénon. C'était plus Niké qui y venait, en fait, c'est pour ça qu'il y a un temple dédié à elle, là-bas.

Le jeune homme désigna un petit édifice un peu mieux conservé que le Parthénon. Léane fronça les sourcils. Ce temple était dédié à une divinité appelée Athéna Niké, effectivement, mais elle était plus un attribut d'Athéna qu'une déesse à part entière... mais la jeune fille ne pouvait nier que ces deux divinités ne faisaient qu'une.

— Pourquoi est-ce que Niké ne faisait pas en sorte d'être plus importante que ça ? s'intéressa t-elle.

— Elle n'avait pas besoin de se donner de l'importance, répondit Aali, hautain. C'était la déesse de la victoire.

— Et pourquoi est-ce qu'elle a choisi de s'adonner à Athéna, et pas à, je sais pas, Zeus ou Apollon ?

— Hmm... fit Aali, gêné, elles avaient une... liaison ? Il leur était naturel de ne jamais se quitter.

— Ah !

Si Léane n'avait rien contre l'homosexualité, elle ne voyait pas du tout ce en quoi cela l'avançait. De plus, si Athéna ne venait presque pas ici, il n'y avait pas beaucoup de chances que sa Descendante le fasse aussi.

— On ne trouvera rien ici, lâcha Léane. Allons en ville.

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N.D.A.

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Salut !

Ici l'auteur.e de l'Appel du Phœnix. Ceci est le trentième chapitre que je publie, et je trouve que c'est assez important de dire que ça y est, l'écriture de ce tome est terminée.


...


Hum. Il y a encore vingt chapitres à publier, donc ne vous inquiétez pas, il y a encore deux bons mois de publication prévus !

Tout ça pour annoncer que j'ai commencé l'écriture du second tome. Je vous annoncerai son titre dans... dix chapitres ? Ça me semble raisonnable. J'ai déjà créé la couverture, j'ai hâte de publier (: 

À l'heure où j'écris ces mots, j'en suis au troisième chapitre du second tome, et le plan de l'histoire ainsi que les personnages sont tous décidés. Cela veut dire que j'ai toutes les bases pour terminer l'histoire, ce qui est, quand même, pas mal génial.

J'espère que vous aurez lu jusqu'au bout cette note, que vous aimez l'Appel du Phœnix et ses personnages... 

Et bonne journée !

Lou

LE PHŒNIXWhere stories live. Discover now