ℌ𝔞𝔯𝔠𝔢̀𝔩𝔢𝔪𝔢𝔫𝔱

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Pdv Marjorie

Je n'ai absolument pas dormis. Un couteau de cuisine dans les mains. Mon côté parano doit certainement être de retour. En même temps avec un simple couteau de cuisine je ne vais  pas aller loin... mais ça me rassure . Il est cinq heures cinquante deux et je ne me lève qu'à sept heures. Foutu pour foutu, je décide de me lever de mon lit. J'allume TOUTES mes lumières. Je me dirige vers la machine à café. Autre grande nouvelle, je suis une férue du café. C'est mon péché mignon, je peux en boire trente par jour!
La machine à café se met lentement mais sûrement en marche. Je prends ma tasse hello kitti. Pas de jugement ici. Oui j'ai cinq ans d'âge mental! Seulement un cri d'effrois sort de ma bouche. Le café n'est pas du café. Mais ce qui ressemble étrangement à du sang. Je débranche la machine. Bon bah là café pour plus tard. Nelson arrive dans le salon la tête à moitié écrasée et endormie. Je lui donne alors sa friandise du matin.
ouhhh c'est un bon chien chien ça! » dis-je.
La sonnette retentit. J'attrape mon couteau de cuisine dans les mains. Je le serre. Je me rapproche de la porte. Silence. Je tend ma main vers le combiné. Lorsque la sonnerie retentit une deuxième fois. Je sursaute. Le couteau toujours dans la main. Je ne vais peut être pas répondre. Mais lorsque celle ci sonne une troisième fois, je met le combiné à l'oreille. J'arrête de respirer. Mes muscles tendus au maximum. Je sent mon sang pulser dans mes veines. Les battements de mon cœur s'accélèrent.
Rien. Juste une respiration, longue, profonde, régulière. Soudain un rire. Il me glace le sang. Un rire comme dans un mauvais film.
-«  étage zéro. »
Je repose le combiné et me met à pleurer. Je suis tétanisée. Nelson se met à aboyer. Chose qui en six ans n'est presque jamais arrivé. Mis à part hier! Reprenant peu à peu le contrôle de mes muscles et mon corps, je souffle un bon coup ! Je m'assoie sur mon canapé, les mains sur la tête. J'ai peur. C'est vrais quoi je suis une jeune enquêtrice, je viens d'avoir mon diplôme j'ai vingt-six ans!

Sept heures cinquante. Je commence à huit heures trente. Enfin neuf heures normalement mais je préfère y être avant.
Cela me permet de partir plus tôt. Je suis lavée, habillée bref préparée ! Vous savez que bref est l'abréviation de «  bon revenant en au fait ! » J'ai besoins de décompresser! Je me suis lavée avec mon couteau. Je me suis habillée avec. Trop stressée et apeurée pour manger. C'est le ventre nouée que je sors de mon appartement, sans couteau. Le port d'arme étant interdit. J'ai tout de même la main dans mon sac dans lequel j'ai toujours ma bombe lacrymogène. Question de sécurité. J'ouvre la portière de ma voiture. Jusqu'ici tout va bien. Je re règle mes rétroviseurs. Et je regarde sur la banquette arrière au cas où quelqu'un serait là. Oui je suis paranoïaque, mais n'oublions pas que dans plus de cinquante pour cent des films d'horreurs l'un des personnages se fait avoir comme ça. Prenons des précautions! Rien. Parfait ! Je peux démarrer.

Seulement un petit papier tombe sur mes genoux. Terrifiée je regarde à droite puis à gauche. Je lis sur le papier «  étage zéro. » j'essaye  de deviner à la calligraphie si c'est l'écriture d'un homme ou d'une femme. Un gros boum me fait sursauter. Je regarde d'où provient le boum. Ma fenêtre. En effet, une ombre noir se tient devant ma
Fenêtre. J'ouvre doucement la celle-ci  . Et lorsque la personne relève la tête, je lâches un soupir de soulagement.
Samuel Boyer mon voisin du dessus se tient devant ma fenêtre.
hey bonjour voisine ! Ça va ? »
-«  euh oui oui et toi ? »
-«  oui ! Mais je m'inquiète pour toi j'ai entendu des cris hier soir et très tôt ce matin ça va ? »
-«  oui oui ne t'inquiète pas ! »
-«  en tout cas ton nouveau petit ami est super romantique! »
-«  mon petit ami ? Romantique ? »
-«  oui! Il m'a laissé ce mot ce matin en sortant de ton appartement. »
Je deviens blême . Ce matin. Ce même matin.
Des frissons parcourent mon dos.
tu l'a vu ? » demandais-je.
-«  oui ! »
-«  décris le moi. »
-«  tu veux que je te décrire ton petit ami ? »
-«  exactement s'il te plais! »
-«  il faisait sombre et il portait un sweat à capuche noir. Il est grand un mètre quatre vingt dix je dirais. J'au vu ses yeux. Il étaient gris. »
-«  Ah si en plus il est grand. J'ai touché le gros lot. »
-«  pardon ? »
-«  Je disais, oui il est très beau. J'ai touché le gros lot! »
-«  ah oui ! Bonne journée voisine ! »
-«  merci toi aussi Sam! »
Je referme ma portière. Seule. Je lis le bout de papier.
tu as jusqu'à demain pour descendre sinon adieu Nelson. » dans l'enveloppe une touffe de poils. Je reconnais ceux de mon bébé. Il était dans mon appartement. Ce matin. Je devais être sous la douche. Pourtant tout étaient nickel quand je suis sortie. Il a du le faire exprès. Je démarre ma voiture et file au travail.

Quatorze heure trente le temps de ma pose. Quelqu'un toque à ma porte.
J'ouvre. Un bouquet de fleurs gigantesque se présente devant moi. De mémoire cela m'étonne que les fleurs savent marcher.
j'ai une livraison spéciale à mademoiselle Benvenuto de la part de orezegaté. »
-«  il doit y avoir erreur madame. Je n'attends point de fleurs. »
-«  vous devez avoir un admirateur secret! »dit elle avec un clin d'œil.
-«  bonne journée »
-«  vous aussi. »
Monsieur Orezegaté. Soudain quelque chose me frappe ! Une évidence. Je prends un morceau de papier et note sur une feuille. Orezietagé. Étage zéro à l'envers. Il vient vraiment me harceler sur mon lieu de travail ? Mon Dieu ! J'ai peur.
Je pose les fleurs dans un coin et une carte tombe.
-«  n'oublie pas demain Marjorie. »
Comment vais je me sortir de ça moi ?
Je n'ai pas été préparée à ça moi à l'école !
On nous a dit qu'on allait être confrontés à des menaces de mort ! Mais la ... je ne sais plus quoi faire.

Enquête parallèleWhere stories live. Discover now