Enquête parallèle

𝙿𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎𝚛𝚜 𝚌𝚘𝚗𝚜𝚝𝚊𝚝𝚜

Pdv Marjorie
Je pose la compresse sur la joue de Nathanaël. Je vois qu'il grimace.

-« vous allez bien ? » demandais-Je gênée.

-« oui. » dit-il « et toi ? » demande-t-il après un certain temps et hésitation.

-« ca va. Enfin je crois. »

-« tu crois? »

Je hoche simplement la tête. Un long silence s'installe pendant que je le soigne.
Je me racle la gorge. C'est un tic nerveux.

-« il ne vous a pas raté en tout les cas ! » dis-je pour meubler.
Il ne répond pas.

-« Faites un effort vous aussi ! J'essaie de meubler comme je peux, si vous ne m'aidez pas ça ne va pas le faire. »

-« Et tu veux que je dises quoi? Tiens il fait beau aujourd'hui ? »

-« deja de un il pleut. Et de deux faites un effort pour rendre cette situation gênante moins qu'elle ne l'ai déjà ! »

-« bien très bien. Oh tiens ! Il pleut aujourd'hui... belle journée pour une balade n'est-ce pas ? »

-« magnifique. »  je rétorque.

-« fais un effort toi aussi ! J'essaie de rendre la situation moins gênante qu'elle ne l'ai déjà! » réplique Nathanaël en m'imitant.

Pour me venger j'appuie un peu sur la compresse. Il grogne et s'arrête net.
Brave petit.

Au bout de deux minutes de silence total, je me lève.

-« Bon et bien monsieur Varlet au plaisir. »

-« attends! » dit-il brusquement.

-« oui ? »

-« Et Jordan? »  demande-t-il.

-« eh bien quoi Jordan ? »

-« on ne sait pas où il est, et il sait comment rentrer ici. » retorque-t-il.

-« tu ne sais pas comment bloquer l'entrée? » Je demande l'air hébété.

-« il est ici. »
Je grimace. Mais je n'ai pas plus envie de m'attarder ici.

-« bon et bien gardez l'arme ou venez avec moi. »

-« hum entre garder une arme ou aller avec une folle le choix est vite fait. »

Je le fusille du regard.

-« Je choisis la folle. »

Je soupire. Pourquoi j'ai proposé cela moi aussi !
Sans me retourner je rentre dans le tableau. Le tourbillon bleu reviens.
Et je me retrouve à l'étage zéro.
Je souffle un bon coup avant de me voir projeter au sol violemment. Je me retrouve position couché sur le ventre
Avec sur moi je suppose Nathanaël.

-« ca serait trop vous demander de vous relever ?! » je demande excédée.

-« oh quelle dommage moi qui commençait à apprécier la situation.. » dit-il avec un faut air boudeur.

Je le regarde mal un regard qui est censé le dissuader de continuer. Mais apparement mon regard n'a pas l'effet escompté. En effet, il rigole.

-« c'est ça riez. » dis-je.

Je me relève. Oh la vache ! Mon dos! Wow il n'y ai pas allé de main morte.
Un petit couinement sors lorsque je me relève. Les yeux de Nathanaël passent de rieurs à inquiet. Eh bah oui hein.